NOVEMBRE 2020VOL. 1 | N° 2SCIENCESMagJuniorTOUS ENSEMBLE TOUS ENSEMBLE CONTRE LES CONTRE LES Illustration : Tadens Mpwene
DIRECTRICE ET RÉDACTRICE EN CHEF :Sophie GaulinDIRECTEUR SCIENTIFIQUE : *Prof. Jean-Eric GhiaCOORDONNATRICE : Camille HarperRÉDACTEURS : Sophie GaulinProf. Jean-Eric GhiaCamille HarperLaëtitia KermarrecINFOGRAPHISTE :Véronique TogneriILLUSTRATEURS : David MacNair Tadens MpweneCOLORISTES : Marta GuerreroSonia RoussaultVéronique TogneriADMINISTRATION : Meggan BaultRoxanne BouchardLysiane RomainUn merci spécial à tous les scientifiques et professionnels de la santé, ainsi qu’à Danielle et Laure Ghia, qui ont grâcieusement participé à cette édition. Merci aussi à Béatrice Lachaud, pour sa relecture amicale et attentive.*Note : La dénomination Professeur (Prof.) utilisée dans ce magazine prend en compte tous les différents grades de professeurs (adjoint, agrégé, Professeur).La Liberté Sciences Mag Junior a été rendu possible grâce à :SCIENCESMagJuniorL’ÉQUIPEL’ÉQUIPENOS PARTENAIRESNOS PARTENAIRESARGENTAMISCONVENTION DE LA POSTE-PUBLICATIONS N° 40012102 | N° D’ENREGISTREMENT 7996La Liberté et son Sciences Mag Junior sont des produits de la société éditrice Presse-Ouest ltée. Adresse de la rédaction : 123, rue Marion – unité 201Winnipeg (Manitoba) R2H 0T3Tél. : 204-237-4823sgaulin@la-liberte.mb.caCoût à l’unité du magazine :4,50 $ + TaxesL'abonnement annuel au journal La Liberté :65,90 $ (TPS et taxe provinciale incluses)la-liberte.caISSN 0845-0455Droits d’auteur / © 2020 La LibertéTous les droits sont réservésImprimé au CanadaBRONZE« Les opinions exprimées ici ne reflètent pas nécessairement celles de l'Agence de la santé publique du Canada. »NOS PARTENAIRES MÉDIASNOS PARTENAIRES MÉDIAS
3— SCIENCES MAG JUNIOR • NOVEMBRE 2020 —Alors que la COVID-19 continue de fairedes ravages partout dans le monde,l’équipe de La Liberté s’est denouveau retroussé les manches pour vouspréparer un deuxième magazine scientifiquejeunesse de 64 pages, six mois après le premiernuméro À l’attaque des Coronas qui arencontré un succès national commeinternational. Plusieurs lecteurs nous ledemandaient : À quand le prochain numéro? Et bien ça y est, il est là!Bien que les chercheurs progressent chaque jourdans la compréhension de ce nouveau virus, lesquestions restent encore très nombreuses. Pourles enfants qui ont pour beaucoup repris lechemin de l’école en septembre, et leurs parents,la question principale demeure : Comment puis-je m’assurer de ne pas attraper puis transmettrele SARS-CoV-2, le virus de la COVID-19?Encore une fois, dans ce contexte de pandémie oùles fausses nouvelles circulent plus vite que levirus, La Libertéa tenu à prendre sa responsabilitéde véhicule d’information fiable et à publier uneressource scientifique pertinente. Elle est simple,ludique, et traite des outils à notre dispositionpour lutter contre le SARS-CoV-2. Et en attendant que les chercheurs du mondescientifique trouvent traitements ou vaccin, cesecond magazine Tous ensemble contre lesCoronas nous fait comprendre commentfonctionnent ces outils qui sont à la portée de tous. Vous l’avez compris, nous sommes convaincusque les enfants doivent en savoir autant, sinonplus que les adultes, pour espérer gagner cettelutte contre la COVID.Je tiens à remercier tous ceux et celles qui ontcontribué à ce magazine, que ce soit par leur travailacharné, leur talent, leur expertise ou par leursoutien financier. Sans vous, ce deuxième numérode Sciences Mag Junior n’aurait pas pu voir le jour! C'est grâce à cet esprit de collaboration et desolidarité si indispensable en ces temps de criseque nous parviendrons à résister ensemble auxattaques de ce virus, et à surmonter cettepandémie. Ensemble, soyons patients, vigilantset bienveillants.Je tiens à remercier mes confrèresscientifiques et professionnels de la santé,du Manitoba et d’ailleurs au Canada,d’avoir répondu à l’appel pour assurer uneprésence scientifique optimale dans ce magazine. Chacun, dans son domaine, a permis d’avoir uncontenu scientifique des plus fiables pourexpliquer aux jeunes lecteurs et lectrices lesconcepts liés à la COVID-19 et aux gestes à poserpour s’en prévenir. Pour parler d’un virus dont onen apprend davantage chaque jour, il fallaitpouvoir se fier à des experts. Je suis très fier d’avoir pu participer à ce magazine,tout comme au premier qui est paru en mai 2020.En tant que professeur et chercheur, il me sembleen effet essentiel de partager nos connaissancesscientifiques, tout en les vulgarisant, afin d’outillerles plus jeunes pour qu’ils acquièrent la compré -hension nécessaire des concepts scientifiques, etqu’ils puissent adopter en toute conscience lesgestes pour lutter contre la COVID-19. Et, pourquoipas, susciter des vocations scientifiques aupassage!Comme coordonnatrice de cemagazine, je tiens à reconnaître letravail exceptionnel réalisé par toutel’équipe. J’aimerais saluer les talents et leprofessionnalisme de toute l’équipe artistique,qui n’a pas hésité à déployer tout son talent etsa créativité pour vous offrir le meilleurmagazine possible : nos illustrateurs TadensMpwene et David MacNair, dont les traits decrayon ont su donner vie et réalisme à desconcepts scientifiques parfois bien abstraits; noscoloristes Marta Guerrero et Sonia Roussault, quiont su créer pour les lecteurs et lectrices un belunivers accueillant; et bien sûr notre chef deproduction et infographiste Véronique Togneri,qui a su elle aussi, encore une fois, mettre sacréativité débordante au service del’information et de la science. Je n’oublie pas nonplus Laëtitia Kermarrec pour son appui constantà l’écriture et ses précieux conseils envulgarisation scientifique.J’ai eu beaucoup de plaisir à travailler auxcôtés de cette équipe, sous la direction deSophie Gaulin et en collaboration avec leProf. Jean-Eric Ghia afin de combiner lafiabilité de la science, la force des mots et lamagie des illustrations; et de pouvoir ainsicontribuer, à notre manière, à la lutte contrela COVID-19. PROF. JEAN-ERIC GHIADIRECTEUR SCIENTIFIQUE DU MAGAZINE SOPHIE GAULINDIRECTRICE GÉNÉRALE ET RÉDACTRICE EN CHEFDE LA LIBERTÉCAMILLE HARPERCOORDONNATRICE DU MAGAZINEMESSAGES DE L’ÉQUIPE DE DIRECTION DE CE NUMÉRO SPÉCIALL’ÉQUIPEL’ÉQUIPELAËTITIAKERMARRECRÉDACTRICEDAVID MACNAIRILLUSTRATEURTADENS MPWENEILLUSTRATEURVÉRONIQUETOGNERICHEF DE PRODUCTIONET INFOGRAPHISTEMARTAGUERREROCOLORISTESONIAROUSSAULTCOLORISTE
4— SCIENCES MAG JUNIOR • NOVEMBRE 2020 —Le Centre de santé Saint-Bonifaceest heureux d’appuyer cemagazine sciences pour enfantsTous ensemble contre les Coronas! pourpermettre aux plus jeunes et aux famillesde comprendre quels sont les outils à notredisposition pour lutter contre lapropagation de la COVID-19.Nous sommes convaincus que cetteressource élaborée en collaboration avecde multiples chercheurs et professionnelsde la santé contribuera à stimuler etsoutenir la population dans la prise encharge de sa propre santé, surtout entemps de pandémie. La prévention en matière de santé joue unrôle essentiel dans cette crise sanitaire. Etcomme la prévention passe aussi par uneinformation pertinente et de qualité, notreorganisme adhère pleinement à ce genred’initiatives.Enfin la disponibilité de cette ressourcedans les deux langues officielles du Canadaest en parfaite adéquation avec l’une denos valeurs qui est de fournir un accèséquitable aux services de santé dans lalangue de préférence de nos clients, soit lefrançais ou l’anglais.Au nom du conseil d’administration, de ladirection et de tous les professionnels duCentre de santé Saint-Boniface, noussommes heureux d’apporter notrecontribution à ce projet novateur, car il ferapartie de la gamme de ressources quifavorisent la santé et le bien-être de notrecommunauté.SERGE BISSONPRÉSIDENTMESSAGE DUCENTRE DE SANTÉ SAINT-BONIFACE La Division scolaire franco-manitobaine (DSFM) est fière des’associer au deuxième numéro dumagazine Sciences Mag Junior - Tousensemble contre les Coronas! du journalLa Liberté. Le premier numéro du printemps2020, À l’attaque des Coronas, s’étantavéré un outil instructif et fort apprécié nonseulement par la communauté, mais aussipar le personnel enseignant des écoles de laDSFM, c’était pour nous une évidence decontinuer d’apporter notre appui au projet,en soutenant la création et la promotion decette deuxième publication.Présenté de façon créative, engageante etludique, le magazine Sciences Mag Junior ale don de rejoindre facilement un vasteauditoire, dont celui de nos communautésscolaires. Ainsi, il devient une ressourceindispensable autant pour les professionnelsen éducation que pour les parents, quicherchent à s’outiller afin de répondre aumieux aux questions de leurs enfants.À la DSFM, nous croyons donc que cetteressource est un outil incontournable, nonseulement pour éclairer la communautésur la COVID-19, mais aussi pour engendrerla discussion quant à son impact sur lasanté et le bien-être de tous. Nous souhaitons un autre grand succès à ladeuxième édition du magazine Sciences MagJunior - Tous ensemble contre les Coronas!Merci et félicitations à toute l’équipe deLa Libertépour tant de professionnalisme,et surtout merci d’appuyer la démarched’apprentissage de nos élèves, nos parents,notre personnel et notre communauté. Chapeau à toute l’équipe!ALAIN LABERGEDIRECTEUR GÉNÉRAL MESSAGE DE LADIVISION SCOLAIRE FRANCO-MANITOBAINEL’Hôpital Saint-Boniface est trèsfier de s’associer au deuxièmenuméro de La Liberté SciencesMag Junior intitulé Tous ensemblecontre les CORONAS! Notre engagement envers le premiermagazine sorti en mai 2020 a été trèsapprécié des familles, des enseignants etmême des professionnels dans le domainede la recherche et de la santé en général. Nous avons été ravis de voir que les versionsnumériques et papier ont dépassé à ce jourplus de 173 000 copies consultées.Le leadership du journal La Liberté maisaussi l’expertise de nos collaborateurs duYouth BIO Lab Jeunesse du Centre derecherche ont été reconnus non seulementau Canada, mais aussi en dehors desfrontières puisque le premier magazine aété adapté et utilisé dans d’autres pays àtravers le monde. Cette fois encore, La Liberté Sciences MagJuniormet l’accent sur les préoccupationsmajeures des Canadiens et Canadiennes etdonne des réponses scientifiquement fiablesau sujet des outils à notre disposition pourralentir la propagation du SARS-CoV-2, enattendant un traitement ou un vaccin.Nous souhaitons à ce deuxième numéro toutautant de succès que le premier. Encore unefois, nous sommes convaincus que la santépasse par la transmission d’une informationfiable et de qualité. Comprendre la sciencesera notre meilleur outil en traversant et enattendant la fin de la pandémie. D’ici là,restons vigilants!MARTINE BOUCHARDPRÉSIDENTE-DIRECTRICE GÉNÉRALEMESSAGE DEL’HÔPITAL SAINT-BONIFACEEn tant que mère de famille, je suispréoccupée par l’impact de lapandémie de COVID-19 sur mafamille, mes amis, et surtout mes enfants.Je veux comprendre quelle est la meilleurefaçon de nous protéger de ce virus. Je comprends qu’en tant que jeunes, vousvous posez certainement beaucoup dequestions sur la pandémie, vous aussi. Les scientifiques et les médecins enapprennent chaque jour davantage sur cevirus, mais il y a encore beaucoup dechoses que nous ne comprenons toujourspas. L’un des meilleurs moyens de trouverdes réponses à nos questions, c’est par larecherche, comme le font nos scientifiquesà l’Hôpital Saint-Boniface.Nous avons beaucoup de chance de lesavoir ici, à Winnipeg, de même que notrecentre de recherche et notre établissementde santé de classe mondiale. La Fondation– où je travaille – aide l’Hôpital demultiples façons afin de soutenir le travailde ces scientifiques et chercheurs, en leurfournissant par exemple des microscopeset d’autres équipements de laboratoirepour qu’ils puissent poursuivre leursimportants travaux.La Fondation de l’Hôpital Saint-Boniface esttrès fière de soutenir le travail de La Libertéet de fournir aux jeunes comme vous desressources scientifiques qui, comme cemagazine, vous aideront à comprendrecomment arrêter la propagation de ce virus.Bonne lecture!KAREN FOWLERP.-D. G. PAR INTERIM, ET MAMAN D’ERIKA ET HALLA MESSAGE DE LAFONDATION DE L’HÔPITALSAINT-BONIFACE
5Illustration : Tadens Mpwene— SCIENCES MAG JUNIOR • NOVEMBRE 2020 —LASHAEMMAIDRISSLI-NAJUAN SAM
Illustration : Tadens Mpwene6— SCIENCES MAG JUNIOR • NOVEMBRE 2020 —E
7Illustration : Tadens Mpwene— SCIENCES MAG JUNIOR • NOVEMBRE 2020 —E
Illustrations : Tadens Mpwene et David MacNair8— SCIENCES MAG JUNIOR • NOVEMBRE 2020 —A
9Illustration : Tadens Mpwene— SCIENCES MAG JUNIOR • NOVEMBRE 2020 —L
Illustration : David MacNair10— SCIENCES MAG JUNIOR • NOVEMBRE 2020 —Il était une fois un monde appelé Terratum, dans lequel sedressaient des châteaux forts majestueux, qui abritaient desvillages où les habitants vivaient en parfaite harmonie, ou presque.Grâce à leurs rempartstrès épais, leurs douvesprofondes et leurs portesbien gardées, les châteauxsemblaient indestructiblesface aux ennemis.LE MONDE DE TERRATUMLE MONDE DE TERRATUM
11Illustration : David MacNair— SCIENCES MAG JUNIOR • NOVEMBRE 2020 —À l’intérieur de chaque château, chacundes villageois avait son rôle à jouer.Certains s’occupaient de lanourriture, d’autres passaientdes messages, d’autres encorenettoyaient, ou construisaient,ou montaient la garde.
Illustrations : Tadens Mpwene et David MacNair12— SCIENCES MAG JUNIOR • NOVEMBRE 2020 —RVaisseauxsanguins(artères et veines)NerfsMusclePeau=
13— SCIENCES MAG JUNIOR • NOVEMBRE 2020 — Cellules de la peau Cellules musculaires Cellules du sang Cellules nerveuses Illustration : Tadens Mpwene
Illustrations : Tadens Mpwene et David MacNair14— SCIENCES MAG JUNIOR • NOVEMBRE 2020 —GlandessalivairesNezMucusBoucheTrachéeSaliveLangueŒsophageCelluleprotectriceCellule deproductiondu mucus=A
15Illustration : Tadens Mpwene— SCIENCES MAG JUNIOR • NOVEMBRE 2020 —ETrachéeBronchesBronchiolePoumonsVaisseauxsanguinsAlvéoles
16— SCIENCES MAG JUNIOR • NOVEMBRE 2020 —Illustration : Tadens MpweneTPROF. IBRAHIMA DIALLODépt. des sciences expérimentalesUniversité de Saint-BonifaceManitoba 1 24 2 12 50 % 75 % = 264= 552Les risques de transmissionInfographie réalisée à partir d’une source du Prof. Dirk Brockmann du Robert Koch-Institut, Berlin, Allemagne.1 24 1 12 = 132= 552
17Illustration : David MacNair— SCIENCES MAG JUNIOR • NOVEMBRE 2020 —Un jour, alors que tout est calme sur Terratum, des envahisseurs du nom deCoronas font leur apparition. Ils sont sans merci! Ils détruisent un premierchâteau, puis un autre (épidémie). Ils traversent les frontières et les océans.Petit à petit, ils envahissent tous les pays du monde de Terratum (pandémie). UN ENNEMIREDOUTABLEUN ENNEMIREDOUTABLE
Illustration : David MacNair18— SCIENCES MAG JUNIOR • NOVEMBRE 2020 —Ils ont bien l’intention detrouver des solutions pourlutter contre les Coronas.Mais les dirigeants deTerratum, déterminésà combattre cetteinvasion de Coronasqui sèment la terreurpartout, décident dese réunir dans unendroit secret et d’ytenir un grand Conseilde crise.
19Illustrations : Tadens Mpwene et David MacNair— SCIENCES MAG JUNIOR • NOVEMBRE 2020 —O
Illustration : David MacNair20— SCIENCES MAG JUNIOR • NOVEMBRE 2020 —Pendant la réunion du Conseil de crise, Paul partage avec sescollègues les intéressantesdécouvertes faites par ses ingénieurs. La première a eu lieu un jour de forte pluie. Des virus sont tombés sur des stocks de savon entreposés à l’extérieurd’un château. Et à leur grand étonnement, CRACK!, les virus ont éclaté en à peine 20 secondes!DEUX TECHNIQUESINGÉNIEUSESDEUX TECHNIQUESINGÉNIEUSESUn autre jour, alors que cette fois-là, il faisait beau, les virus sont tombés par accident dans des barriques d’alcool laisséesà l’entrée d’unchâteau. Là encore, ils se sont désintégrésen un instant!SAVON
21Illustration : David MacNair— SCIENCES MAG JUNIOR • NOVEMBRE 2020 —Inspiré par ces deux découvertes, le grand Conseil decrise passe à l’action. Il envoie ses équipes denettoyage tuer les Coronas qui se sont fixés aux mursdes châteaux. Quand la première équipe brosse lesmurs avec du savon les jours de pluie, les Coronaséclatent et tombent morts les uns après les autres!La deuxième équipe préfère travailler les jours de grand soleil, quand les murs sontsecs. Ils les aspergent d’alcool. Et là aussi, les ennemis se désintègrent par milliers.Les deux techniques portent leurs fruits : très peu de Coronas réussissent à franchirles murs des châteaux.SAVON
Illustration : Tadens Mpwene22— SCIENCES MAG JUNIOR • NOVEMBRE 2020 —OCléGénome du virusMembraneDR. GUILLAUME POLIQUINLaboratoire national de microbiologieAgence de la santé publique du Canada
23Illustration : Tadens Mpwene— SCIENCES MAG JUNIOR • NOVEMBRE 2020 —MOLÉCULE DE SAVONVERS L’EAUVERS LA GRAISSEP
Illustration : Tadens Mpwene24— SCIENCES MAG JUNIOR • NOVEMBRE 2020 —APRÈS 20 SECONDES OU PLUSSAVONATTENTION, Q
25Illustration : Tadens Mpwene— SCIENCES MAG JUNIOR • NOVEMBRE 2020 —CRACK! M
Illustration : Tadens Mpwene26— SCIENCES MAG JUNIOR • NOVEMBRE 2020 —PROF. KEVIN COOMBS Dépt. de microbiologie médicale et des maladies infectieusesFaculté des Sciences de la Santé RadyUniversité du ManitobaLATTENTION, au moins60%d'alcool.
27Illustration : Tadens Mpwene— SCIENCES MAG JUNIOR • NOVEMBRE 2020 —V1. 2. 3. 4. 5. 6. 7. 8. 9. 20 à 40 secondes10. 11. 12. Et si tu n’as pas accès à de l’eau et du savon, tu peux faire les mêmes gestes avec du gelhydro-alcoolique contenant au moins 60 % d’alcool, ou du gel sans alcool certifié parSanté Canada. Pour t’en assurer, vérifie que ton gel a bien un numéro NPN ou DIN.Quand ton gel est évaporé après avoir bien frotté tous tes doigts, tes mains sont alorssèches et débarrassées des virus!181011122345679
Illustration : David MacNair28— SCIENCES MAG JUNIOR • NOVEMBRE 2020 —Rebecca, une autredirigeantede Terratum,convoqueune nouvelleréunion du Conseilde crise.PROTÉGER LES ENTRÉESPROTÉGER LES ENTRÉES
29Illustration : David MacNair— SCIENCES MAG JUNIOR • NOVEMBRE 2020 —Elle explique à ses collègues que les scientifiques de son continentse sont aperçus que les Coronas aimaient beaucoup entrer par laporte principale et les fenêtres des châteaux.Ses scientifiques ont alors expérimenté plusieurs barrages desentrées des châteaux.
Illustration : David MacNair30— SCIENCES MAG JUNIOR • NOVEMBRE 2020 —Le premier scientifique a placé un drap en tissusur l’entrée du château. La progression desCoronas a été ralentie, mais le maillage du tissuétait un peu lâche et quelques Coronas trèspersévérants ont pu se faufiler au travers.Le deuxième a installé un tissu plus épais,avec un maillage plus serré. Encore moinsde Coronas ont pu passer, mais certainspetits malins ont quand même réussi àfranchir l’obstacle.Le troisième, quant à lui, s’est inspirédes cottes de maille que les soldatsutilisent lors de leurs combats. En particuliercelle du Chevalier N95, qui n’a jamais étéblessé. Le scientifique a donc fait fabriquer la plus grande et la plus fine cotte de maille que l’onn’ait jamais vue surTerratum, et il en a recouvert l’entréedu château. Et là, le résultat a été époustouflant :presque aucun Corona n’a réussi à passer!
31Illustration : Tadens Mpwene— SCIENCES MAG JUNIOR • NOVEMBRE 2020 —T Masque en tissu PROF. EVELYN LODirectrice médicale du contrôle des infectionsHôpital Saint-BonifaceCoupe transversaledu masque en tissu
Illustration : Tadens Mpwene32— SCIENCES MAG JUNIOR • NOVEMBRE 2020 —Masquechirurgical4 MasqueN95 8Coupe transversaledu masque chirurgicalCoupe transversaledu masque N95
33Illustration : Tadens Mpwene— SCIENCES MAG JUNIOR • NOVEMBRE 2020 —LRISQUE DE TRANSMISSIONRISQUE DE TRANSMISSIONRISQUE DE TRANSMISSION
Illustration : Tadens Mpwene34— SCIENCES MAG JUNIOR • NOVEMBRE 2020 —TDR. JOSÉ FRANÇOIS Centre de santé Saint-BonifaceDépt. de médecine familialeFaculté des Sciences de la Santé RadyUniversité du ManitobaSymptomatiqueAsymptomatique
35Illustration : Tadens Mpwene— SCIENCES MAG JUNIOR • NOVEMBRE 2020 —L
Illustration : Tadens Mpwene36— SCIENCES MAG JUNIOR • NOVEMBRE 2020 —TMARTINE BOUCHARDPrésidente-directrice généraleHôpital Saint-BonifaceManitoba
37Illustration : Tadens Mpwene— SCIENCES MAG JUNIOR • NOVEMBRE 2020 — 132547698
Illustration : Tadens Mpwene38— SCIENCES MAG JUNIOR • NOVEMBRE 2020 —N239 1 045 1 383 DR. PHILIPPE LAGACÉ-WIENS Médecin microbiologisteHôpital Saint-BonifaceManitobaCALGARYAltitude : 1 045 mWINNIPEGAltitude : 239 mO2(Oxygène) O2(Oxygène)WinnipegBanffCalgarySans masqueAvec masqueEverest
39Illustration : Tadens Mpwene— SCIENCES MAG JUNIOR • NOVEMBRE 2020 — T
Illustration : Tadens Mpwene40— SCIENCES MAG JUNIOR • NOVEMBRE 2020 — MPoreHuileGouttes de sueurBouchonBactéries
Illustration : Tadens MpweneS 1 2 3456 78Au moins30 minutes/60˚ CMaximum2 heuresÀ ne pas faire!41— SCIENCES MAG JUNIOR • NOVEMBRE 2020 —
Illustration : David MacNairMission réussie :les Coronas n’ont pas putraverser cettematière dense et très résistante.Le Conseil de crise a rencontré Walter l’enchanteur : un scientifique qui aime bien inventer de toutes nouvellesmatières. La dernière en date : le « vinylatexus », qui ressemble à du caoutchouc…Walter l’enchanteur proposeaux membres du conseild’étendre son « vinylatexus »sur les tours des châteaux. Ilest convaincu que çaempêchera les Coronas depasser!UNE RECETTE EFFICACEUNE RECETTE EFFICACE42— SCIENCES MAG JUNIOR • NOVEMBRE 2020 —
Illustration : Tadens MpweneN'OUBLIE PAS : 1 23456743— SCIENCES MAG JUNIOR • NOVEMBRE 2020 —TATTENTION DR. ISABELLE PAQUINChef du service médicalCentre de santé Saint-BonifaceManitoba
Illustration : Tadens MpweneJÉcran facialGantsSarrauMasque N9544— SCIENCES MAG JUNIOR • NOVEMBRE 2020 —DR. MARC MOLLOT DentisteAssociation dentaire manitobaine
Illustration : Tadens MpweneDR. LAURA SLYInstitut de recherche de l’Hôpital pour enfants de Colombie-BritanniqueUniversité de Colombie-BritanniqueI2 mètres / 6 pieds2 mètres / 6 pieds45— SCIENCES MAG JUNIOR • NOVEMBRE 2020 —
Illustration : Tadens MpweneO46— SCIENCES MAG JUNIOR • NOVEMBRE 2020 —
Illustration : Tadens Mpwene47— SCIENCES MAG JUNIOR • NOVEMBRE 2020 —
Illustration : Tadens Mpwene48— SCIENCES MAG JUNIOR • NOVEMBRE 2020 —DR. ABDELILAH SOUSSI-GOUNNIDépt. d’immunologieFaculté des Sciences de la Santé RadyUniversité du ManitobaO
49Illustration : Tadens Mpwene— SCIENCES MAG JUNIOR • NOVEMBRE 2020 —TNOM/ID: CORONAVIRUSEMPREINTE GÉNÉTIQUEAU CORONAVIRUSEXCLUSIVEMENT RÉSERVÉNOM/ID: CORONAVIRUSEMPREINTE GÉNÉTIQUENOM/ID: CORONAVIRUSEMPREINTE GÉNÉTIQUENOM/ID: CORONAVIRUSEMPREINTE GÉNÉTIQUENOM/ID: CORONAVIRUSEMPREINTE GÉNÉTIQUELE THERMOCYCLEUR
50— SCIENCES MAG JUNIOR • NOVEMBRE 2020 —Illustration : Tadens MpwenePROF. JEAN-ERIC GHIA
51— SCIENCES MAG JUNIOR • NOVEMBRE 2020 —51Illustrations : Tadens Mpwene et David MacNair
52— SCIENCES MAG JUNIOR • NOVEMBRE 2020 —Illustrations : Tadens Mpwene et David MacNairB NeutrophileGlobulerougeTueusenaturelleMacrophagePlaquetteCelluledendritiqueAnticorpsTBBTÀ L'INTÉRIEUR D’UN VAISSEAUSANGUINCelluleslymphocytairesB et T mémoireset B et T
53Illustration : David MacNair— SCIENCES MAG JUNIOR • NOVEMBRE 2020 —TÉquipe gardes naturelsÉquipe ramasseurs d’orduresMacrophageUne des premières cellules qui répond en casd’infection et qui va dans la zone infectée.Nettoyer, manger les germes et envoyer desinformations aux soldats.Équipe soldatsNeutrophile et cellule tueuse naturelle Une des premières cellules qui répond en casd’infection et qui va dans la zone infectée.Attaquer, manger et tuer tous les germes quisemblent dangereux en dehors ou à l’intérieur descellules infectées du corps.Cellules lymphocytaires B et T et cellules lymphocytaires B et TmémoiresSoldats spécialisés dans les attaques ciblées.Certaines cellules T vont attaquer et tuer toutesles cellules infectées dans le corps par ungerme particulier.Les cellules B vont libérer des anticorps qui ontla forme de Y et qui vont couvrir les germespour les rendre plus délicieux aux macrophages ouaux neutrophiles qui vont les manger.Les cellules B et T mémoires vont se rappeler etreconnaître tous les germes que les soldats ontrepoussés, pour pouvoir mieux les combattre lorsd’une prochaine attaque.Cellule dendritiqueTransmettre l’information entre les premièrescellules qui répondent aux infections et lessoldats spécialisés.Avec ses nombreuses mains (dendrites), ellecapture les germes et les apporte auxcellules B et T pour les étudier.Quand les germes sont trop puissants,d’autres cellules sont appelées en renfort.Équipe espionsTBTB
Illustration : Tadens Mpwene54— SCIENCES MAG JUNIOR • NOVEMBRE 2020 —PROF. RUEY SULaboratoire national de microbiologieAgence de la santé publique du CanadaTAnticorpsGlobulesrouges
55— SCIENCES MAG JUNIOR • NOVEMBRE 2020 —55Illustrations : Tadens Mpwene et David MacNair T
Illustration : David MacNair56— SCIENCES MAG JUNIOR • NOVEMBRE 2020 —Alors que les Coronas envahissent les châteaux les uns aprèsles autres, le grand Conseil de crise remarque que les soldatsperdent beaucoup trop de temps à reconnaître les virus àchaque attaque. Les membresdu Conseildécident alorsd’envoyer leursscientifiquespour capturerdes Coronaspendant les batailles, les rendreinoffensifs en leur coupantles bras et la crête, et les apporterdans leschâteaux qui n’ont pas encore été infectés.LA CAPTUREDES CORONASLA CAPTUREDES CORONAS
57Illustration : David MacNair— SCIENCES MAG JUNIOR • NOVEMBRE 2020 —Ce qui leur permet de mémoriser l’apparence del’ennemi avant même de l’avoir rencontré, et doncd’être préparés en cas d’attaques futures. Ils pourrontalors combattre les Coronas plus rapidement, sansque le château ne subisse trop de dommages!À l’intérieur des châteaux, les Coronasinoffensifs sont présentés aux soldats,qui apprennent à les reconnaître lorsde stages d’entraînement.
Illustrations : Tadens Mpwene et David MacNair58— SCIENCES MAG JUNIOR • NOVEMBRE 2020 —PROF. GARY KOBINGERDépartement de microbiologie-infectiologieet d'immunologieFaculté de médecineUniversité LavalQuébecL
59Illustration : David MacNair— SCIENCES MAG JUNIOR • NOVEMBRE 2020 —
Illustration : Tadens Mpwene60— SCIENCES MAG JUNIOR • NOVEMBRE 2020 —MaladiesNombre moyen par année de cas avant le vaccin (1)Nombre moyen par année de cas après le vaccin (2)DiminutionCoqueluche 17 777 2 332 87 %Rougeole 53 584 292 99 %Oreillons 36 101 103 99 %Rubéole 14 974 1 99 %Diphtérie 8 142 1 99 %Polio 2 545 0 100 %(1) Le nombre moyen de cas avant le vaccin correspond aunombre moyen de cas déclarés chaque année au Canadapendant les 5 années précédant l’offre de vaccinationsystématique, ou les 5 années les plus proches d’unepériode de déclaration stable.(2)Le nombre moyen de cas après le vaccin correspond aunombre moyen de cas déclarés chaque année au Canadaentre 2011 et 2015.À partir des données de l’Agence de la santé publique du CanadaODiphtérieCoquelucheRubéoleDes vaccins efficaces!
61Illustration : Tadens Mpwene— SCIENCES MAG JUNIOR • NOVEMBRE 2020 — DDR. PIERRE PLOURDEDépt. des sciences de la santécommunautaireFaculté des Sciences de la Santé RadyUniversité du ManitobaRougeole9 ans (1954-1963)Oreillons4 ans (1963-1967)Varicelle34 ans (1954-1988)Polio7 ans (1948-1955)Papillomavirushumain (HPV)15 ans (1991-2006)
62— SCIENCES MAG JUNIOR • NOVEMBRE 2020 — CDÉCOUVERTE ETEXPLORATION2 À 5 ANSC’est le moment où les chercheurs essaientd’identier le ou les morceaux d’un germeinfectieux ayant une forme particulière(antigènes). Ils commencent à tester le vaccinlors d’expériences.DÉCOUVERTE,EXPLORATION ETTEST ENLABORATOIRE3 À 6 MOISPHASE 12 À 3 MOISPHASE 22 À 3 MOISAn d'accélérer le déploiement d'un ou de plusieurs vaccins candidats COVID qui répondent auxnormes de sécurité et d'efficacité canadiennes, les essais de phase 3 se chevauchent actuellementavec les soumissions de données des essais en cours. Au Canada, les fabricants de vaccins dontles produits sont en phase 3 des essais peuvent soumere des données à mesure qu'elles sontrecueillies par Santé Canada. Pour l’instant, on ne sait pas combien de temps cela peut prendre.PHASE 3 ET RÉGULATION? MOISTESTS EN LABORATOIRE1 À 2 ANSÀ l’aide d’expériences en laboratoire, leschercheurs testent le nouveau vaccin. Si levaccin se montre efficace et sans danger, ilspeuvent décider de le tester sur les humains.PHASE 11 À 2 ANSLes chercheurs testent le nouveauvaccin sur un petit groupe depersonnes en bonne santé (20 à100 volontaires), pour s’assurerqu’il ne présente pas de danger. Leschercheurs veulent savoir commentle système immunitaire desvolontaires réagit au vaccin. Si lesvolontaires fabriquent des anticorpset que c’est sans danger, on peutpasser à la phase suivante des tests.PROF. JASON KINDRACHUCKDépt. de microbiologie et des maladies infectieusesFaculté des Sciences de la Santé RadyUniversité du ManitobaTEMPS DE CRISE15 MOISTEMPS NORMAL15 ANS
63Illustration : Tadens Mpwene— SCIENCES MAG JUNIOR • NOVEMBRE 2020 —MPHASE 4MINIMUM 3 OU 4 MOISPHASE 22 ANSLes chercheurs testent le vaccin ausein d’un groupe plus large (descentaines de volontaires). Si cespersonnes sont exposées au nouveaugerme, on peut alors observer si levaccin leur évite de tomber malade.Les chercheurs peuvent aussiessayer différentes méthodesd’administra tion (injection ou pilule),an de trouver laquelle fonctionne lemieux. Si le vaccin est sans danger etréussit à protéger les gens, on peutpasser à la phase suivante de tests. PHASE 33 ANSLes chercheurs testent le nouveau vaccin au sein d’ungroupe encore plus large (des milliers de volontaires).Cela permet de trouver les effets secondairesdangereux qu’ils n’ont pas observés en plus petitsgroupes. Cee phase permet d’avoir une plus grandevariété de volontaires, qui pourraient entrer encontact avec le nouveau germe dans leur vie de tousles jours. Si le vaccin permet de diminuer le nombre degens qui tombent malades et qu’il a peu d’effetssecondaires, son utilisation sur la population pourrabientôt être approuvée.RÉGULATION2 ANSMaintenant qu’on a prouvé que le vaccin estefficace et sans danger, son utilisation sur lapopulation générale doit être approuvée par lesgouvernements. Ils vont regarder toutel’information que les chercheurs ont recueillie.Une fois qu’ils sont d’accord, les compagniespeuvent fabriquer plein de vaccins et n’importequi peut alors se faire vacciner.SURVEILLANCE •PHASE 4MINIMUM 2 ANSAprès la phase de vaccination, les médecins etles chercheurs continueront à surveiller lasécurité du vaccin, an de s’assurer que toutva bien.DR. HEATHER WILSONOrganisation des vaccins & maladies infectieusesUniversité de Saskatchewan
En apprenant à connaître ce virus et les outils pour mieux s’en protéger, on pourra mieux ralentir sa propagation en attendant que les chercheurs trouvent un vaccin ou des médicaments. 2 mètres / 6 pieds2 mètres / 6 piedsEn attendant, on reste vigilants.