Drone & Vtol Magazine Spécial UAV Show 2023 : simplebooklet.com

UAV SHOW 2023 : LA GRANDE MESSE DU DRONE !

Cela faisait 2 ans qu'on l'attendait ! Elle est enfin là ! L'occasion de retrouver tous les participants de l'édition 2021 qui avait été, de façon unanime, très réussie ! Mais aussi tous les nouveaux, qui nous confirment la bonne tenue de la Filière Drone Professionnelle : de l'avis des organisateurs, des constructeurs et des prestataires plus grands et mieux structurés et des matériels plus conséquents, plus puissants, plus autonomes.

DRONE & VTOL MAGAZINE est "Partenaire Média" avec FREQUENCE DRONE du salon cette année !

Qu'est-ce que cela signifie ? Un N° Spécial "Salon UAV Show" que vous êtes en train de lire, en accès gratuit, avec la possibilité d'y insérer votre encart publicitaire, même pendant le salon, à un tarif très avantageux ! ( Plus de 6000 vues attendues ! )

Notre présence sur site avec des Interviews qui seront réalisés parmi les Participants par moi-même et retranscrits tout au long du salon via une diffusion intégrée dans la page 2 du magazine avec une mise à jour "EN LIVE TV", mais aussi par Fréquence Drone, notre partenaire, qui pour l'occasion a déplacé sa "Régie".

UN EVENEMENT TOUTES LES HEURES SUR LE SALON !

L'ambiance sera beaucoup plus "cosy" que la dernière édition qui partageait son espace avec un autre évènement. En effet, il se déroulera de l'autre côté de la rocade cette fois-ci, dans le Palais des Congrès, plus digne pour un tel évènement ! Outre l'Ouverture du salon par le Préfet de Région via un Keynote vers 9h15, les Tables Rondes, Ateliers et Conférences s'enchaîneront à un bon rythme sur ces deux premiers jours : retrouvez le Programme de tous ces évènements dans ce numéro, ainsi que la liste des exposants et le plan de l'exposition. Le CHALLENGE INNOVATION sera reconduit sur l'initiative de AIRBUS DEVELOPPEMENT.

LE 3EME JOUR SERA RESERVE A L'ESPACE DE DEMONSTRATION "IN SITU" A L'AEROPORT DE MERIGNAC

Tour de force réalisé par les organisateurs : Obtenir les autorisations de la DGAC, la DSAC SO, de l'Aéroport afin de pouvoir tester en conditions réelles cette fois-ci, l'insertion des drones en démonstration dans l'espace aéroportuaire, avec un trafic à quelques mètres des avions ! Retrouvez l'INTERVIEW des co-organisateurs du salon qui nous racontent la préparation de l'évènement : François BAFFOU (Bordeaux Technowest) et Nicolas PARANT (CESA Drones).

L'UAM SERA EGALEMENT DE LA PARTIE !

Outre la démonstration sur l'aéroport de la gestion du trafic, il est prévu lors du salon la signature d'une convention pour la création du Consortium LinkAirnova, à l'initiative de AIRNOVA, avec des partenaires prestigieux, marquant le départ des Industriels & Prestataires français dans la course à la Mobilité Aérienne du futur !

LE SHOW DE DRONISOS EN APOTHEOSE !

DRONISOS sera à nouveau présent dans un spectacle de drones encore plus époustouflant que la dernière édition, et cette fois-ci sur l'Aéroport : un nouveau challenge pour eux, en espérant que la météo sera clémente !

On vous attends très nombreux : venez participer à la fête de la filière drone !

BONNE LECTURE et BON CLICS ! VENEZ NOUS VISITER SUR NOTRE STAND N° B-06 !

A bientôt !

Le Rédacteur en chef, Michel DUFY.

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UAV SHOW 2023 Tables rondes et Ateliers Des tables rondes et des ateliers pour s informer et b n ficier de retours d exp riences Tables rondes de haut niveau en fran ais et en anglais avec les meilleurs experts europ ens qui feront le point sur le march les opportunit s et les perspectives dans le contexte conomique actuel Tables rondes 1 Les drones au service de la protection de la population des v nements des sites et des espaces naturels Comment les drones peuvent ils sauver des vies Les drones face aux sujets d actualit quelle fonction face aux feux de for t et au p ril b timent Quelle volution pour le drone for good Intervenants Nicolas Billecoq DIRECTEUR GENERAL AZUR DRONES Stephane Moreau DIRECTEUR PROJET INNOVATION TECHNIQUES DOMOFRANCE Capitaine Isner CHEF DE SERVICE CARTOGRAPHIQUE REFERENT DRONES SDIS 33 Audrey Pann PRODUCT LINE MANAGER DRONES THALES Christophe Lacaze RESPONSABLE TECHNIQUE UAS SCALIAN Jour Mardi 10 octobre 2023 Heure 11h00 12h30 Lieu Amphith tre C 2 Le BVLOS en danger Drones de longue longation comment s entra ner et r aliser des missions op rationnelles Point sur la r glementation du BVLOS Intervenants Romain Bevillard ADJOINT AU DIRECTEUR DU PROGRAMME DRONES DSAC DP DRONES Sarah Luu UAS PROJECT MANAGER Eric Matysiak CEO ASMAN TEZCHNOLOGIE Christel Seguin INGENIEUR DE RECHERCHE ONERA Jour Mardi 10 octobre 2023 Heure 15h30 17h00 Lieu Amphith tre C 3 Les drones pour des usages maritimes Moins connus que les drones a riens les drones usage maritime sont en plein d veloppement Le point sur la situation actuelle et ses possibilit s Intervenants Alexandre Luczkiewicz DIRECTEUR DU DEVELOPPEMENT TECHNOLOGIQUE ET REGLEMENTAIRE DU CLUSTER MARITIME FRAN AIS Charles Lesire DIRECTEUR DE RECHERCHE ONERA Marc Leger SOUS DIRECTEUR DE LA SECURITE ET DE LA TRANSITION ECOLOGIQUE DES NAVIRES Jean Damien Bergeron DIRECTEUR DES OPERATIONS ABYSSA Jour Mercredi 11 octobre 2023 Heure 10h00 11h30 Lieu Amphith tre C 4 Drones vision strat gique 2035 Transport de passagers et de marchandises imposantes vertiport quel retour d exp rience des JO et quelle projection dans 10 ans Intervenants Michel Pinet CHARGE DE MISSION SURVEILLANCE RESEAU GRT GAZ Simon Dreschel PRESIDENT DU DIRECTOIRE CEO AEROPORT MERIGNAC Fabien Cuzieux DIRECTEUR DU PROGRAMME DRONES Amine Karray CEO INNOV ATM Olivier Rigollet DIRECTEUR DRONES ADVANCED PROGRAM THALES Laurent Bertieaux SATCOM MARKETING THALES Jour Mercredi 11 octobre 2023 Heure 14h00 15h30 Lieu Amphith tre C 5 Fr quence Drone Groupe A ro Pyxis L re des drones transformations sectorielles et enjeux r glementaires Intervenant Thierry MOHR Pr sident du groupe A ro Pyxis Jour Mercredi 11 octobre 2023 Heure 14h00 15h00 Langue fran ais anglais Lieu Salle F Ateliers Innov ATM l arriv e des U spaces en France et la transformation du transport m dical L arriv e des U spaces est un tournant pour l industrie du drone Elle ouvrira la porte des op rations de drones r guli res plus complexes et le survol de zones peupl es posera de nouveaux d fis Le secteur de la sant pourrait tre l un des premiers b n ficier des avantages du U space Quel est le r le d un fournisseur de services U space USSP dans ce nouvel environnement Quelles sont les opportunit s pour les t l pilotes professionnels et leurs activit s La livraison m dicale par drone est elle une r alit Les r ponses ces questions seront abord es pendant cet atelier dirig par Amine Karray co fondateur d Innov ATM Intervenant Amine KARRAY Poste CEO de Innov ATM Jour Mardi 10 octobre 2023 Heure 10h00 11h00 Lieu Salle E1 Langue fran ais Thales Op rations de drones longue port e s res et s curis es La r glementation relative aux op rations de drones volue rapidement et nous pouvons d sormais pr voir que des op rations longue port e seront possibles m me dans des zones peu peupl es ou peu peupl es Il s agira d une nouvelle fronti re qui ouvrira la possibilit d un large ventail de nouvelles applications telles que les inspections industrielles de r seaux ferroviaires ou de pipelines entiers ou la surveillance de zones particuli res Dans le domaine a rien o il n y a aucun compromis sur la s ret et la s curit cela signifie que des acteurs industriels cl s ont d velopp et d velopperont une technologie tr s avanc e pour r pondre aux exigences lev es de s curit du vol automatis sous une forme tr s compacte Lors de cette conf rence les derni res tapes cl s de la r glementation les d fis techniques associ s et les op rations de drones longue port e qu elle permettra dans un futur proche Intervenant Olivier RIGOLLET Poste Directeur de programme drone Jour mardi 10 octobre 2023 Heures 14h00 15h00 Langue anglais Lieu Salle H Artechdrone Vector Aircraft et ses Innovations Intervenan t Arnaud GILOTIN Jour mercredi 11 octobre 2023 Heure 09h30 10h30 Lieu Salle E1 Langue fran ais Thales Pr sentation de deux cas d usage concrets de l int gration s curis e d UAS dans l espace a rien D ploiement d une infrastructure de communication et de surveillance pour g rer le trafic des drones et assurer la d confliction avec le trafic habit pour les vols op rant audel de la ligne de vue Visual Line of Sight dans plusieurs tats des Etats Unis dans le cadre du projet Vantis Gestion du premier corridor BVLOS en r gion parisienne en collaboration avec les autorit s fran aises et le Centre d Excellence Drone d Ile de France Ce corridor permet des vols d essai en environnement op rationnel r el et soutient la d monstration de mobilit a rienne notamment pour les Jeux Olympiques de Paris de 2024 Intervenants Anaelle LE MENTEC UTM Digital Aviation Product Line Manager Farah LUU Chef de projet UTM Jour Mercredi 11 octobre 2023 Heures 11h00 12h00 Langue Anglais Lieu Salle E2 Stratomaps quelles donn es cartographiques et services g ospatiaux pour les vols BVLOS Cet atelier se concentrera sur les donn es cartographiques qui peuvent tre utilis es pour aider la planification et l ex cution des vols de drones BVLOS Nous explorerons diff rentes approches pour d finir une cartographie sp cifique aux drones visant minimiser les risques au sol et dans l air lors du calcul d un itin raire En particulier nous examinerons comment plusieurs jeux de donn es peuvent tre exploit s et nous soulignerons les avantages potentiels de chacun d entre eux Des services cl s tels que les algorithmes de routage pour drones et la g o vigilance seront d montr s dans une zone de test pr s de Bordeaux Intervenant Yves MONTALIEU Poste Founder Jour Mercredi 11 octobre 2023 Heure 14h30 15h30 Langue fran ais anglais Lieu Salle E1 UAV SHOW 2023 Demo Day Nouveau Journ e de d monstration l a roport de Bordeaux M rignac Le 12 octobre 2023 rendez vous sur le site m me de l a roport de Bordeaux M rignac pour d couvrir un programme riche en d monstrations Une v ritable opportunit pour les entreprises de montrer leurs derni res innovations et prouesses technologiques en conditions r elles Demo day 27 rue marcel Issartier M rignac UAV SHOW 2023 Demo Day Nouveau Journ e de d monstration l a roport de Bordeaux M rignac Le 12 octobre 2023 rendez vous sur le site m me de l a roport de Bordeaux M rignac pour d couvrir un programme riche en d monstrations Une v ritable opportunit pour les entreprises de montrer leurs derni res innovations et prouesses technologiques en conditions r elles Demo day 27 rue marcel Issartier M rignac UAV SHOW 2023 Demo Day Le Programme Jeudi 12 oct Aeotic D monstration en vol L Avion jaune D monstration en vol Drones Ingenierie Syst mes D monstration en vol Scalian D monstration en vol Reflet du monde D monstration en vol Abot D monstration en vol 09 30 10 00 10 00 10 30 10 30 11 00 11 00 11 30 11 30 12 00 12 00 12 30 Scalian D monstration en vol Reflet du monde D monstration en vol L Avion jaune D monstration en vol Abot D monstration en vol Aeotic D monstration en vol Drones Ingenierie Syst mes D monstration en vol 13 30 14 00 14 00 14 30 14 30 15 00 15 00 15 30 15 30 16 00 16 00 16 30
DRONE & VTOL MAGAZINE| UAV SHOW 2023 : tables rondes et ateliers DRONE & VTOL MAGAZINE| UAV SHOW 2023 : tables rondes et ateliers DRONE & VTOL MAGAZINE| UAV SHOW 2023 : tables rondes et ateliers DRONE & VTOL MAGAZINE| UAV SHOW 2023 : tables rondes et ateliers DRONE & VTOL MAGAZINE| UAV SHOW 2023 : tables rondes et ateliers TELEPILOTE MAGAZINE|INTERVIEW DE CLEMENT DINEL (ASCENDANCE FLIGHT T.)

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Avez-vous remarqué de nouvelles activités utilisant le drone parmi les exposants de cette année ?

On a toujours le secteur du traitement de la donnée, on a aussi de plus en plus de capteurs intégrés, et la présence accrue des aéronefs de grande élongation pour les opérations de plus grande distance.

Vous avez d’ailleurs mis sur pied une 3ème journée de démonstration liée à cette activité ?

Oui, en effet, la grande élongation est un peu le « fil rouge » de ce salon car nous avons réussi à négocier avec la DSAC Sud-Ouest, la DGAC et l’Aéroport de Mérignac l’organisation de l’espace de démonstration dans l’enceinte aéroportuaire.

Nous avons eu un entretien avec François BAFFOU, Directeur Général de Bordeaux Technowest, sur le stand de la Région Nouvelle Aquitaine lors du dernier Salon SIAE du Bourget en Juin dernier.

Bonjour François, vous êtes co-organisateur du Salon UAV Show à Bordeaux qui se déroulera du 10 au 12 octobre 2023, qui est un des principaux salons dédiés à la filière drone professionnelle. Combien d’exposants allez-vous recevoir lors de la prochaine édition ?

Nous allons sensiblement recevoir, comme la dernière édition, environ une centaine d’exposants. On peut remarquer une tendance dans le fait que les exposants drone ont réservé des stands de plus en plus grands. Ce qui signifie que la filière se structure de mieux en mieux avec des sociétés plus importantes qui ont plus de moyens. Cette tendance est aussi voulue pour exposer des appareils plus grands, conçus pour des vecteurs plus importants.

DRONE & VTOL MAGAZINE|INTERVIEW DE FRANCOIS BAFFOU ( BDX TECHNOWEST )

« On peut remarquer une tendance dans le fait que les exposants drone ont réservé des stands de plus en plus grands. »

Ceci va permettre de démontrer l’insertion des drones dans l’espace urbain, avec un système de suivi par géofencing, mais aussi en situation réelle dans l’espace aérien contrôlé, puisque les drones évoluerons conjointement au trafic des avions situés à quelques mètres de la zone.

Est-ce que le public pourra être plus à proximité des évolutions des aéronefs par rapport à la dernière édition ?

Oui, le public sera beaucoup plus prés des drones en démonstration.

Est-ce que Gil ROY d’AEROBUZZ sera à nouveau votre « speaker » ?

Oui, évidemment, il a une grande expérience dans cette partie, et on ne change pas une équipe qui gagne ! On garde sensiblement la même ossature et la même structure d’organisation.

Le « Challenge d’Innovation » sera-t-il également reconduit pour cette édition ?

Oui, nous reconduisons ce challenge qui s’adresse aux jeunes startups et aux entreprises innovantes, avec un jury qui sera composé d’industriels volontaires, qui vont faire une sélection puis une remise de prix.

AIRBUS Développement fait-il à nouveau partie des industriels de ce challenge ?

Oui, ils sont incontournables dans l’organisation ce challenge, participent et font partie intégrante du déroulement de cet évènement déjà depuis plusieurs éditions.

L'Espace de démonstrations à St Hélène lors de la dernière édition.

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On peut noter la montée en puissance de la filière de l’Urban Air Mobility, à la veille des démonstrations prévues pour les JO 2024 à Paris : avez-vous des exposants et/ou évènements qui sont prévus dans ce cadre ?

Effectivement, nous aurons déjà des évolutions dans l’enceinte aéroportuaire qui sera donc une démonstration de l’évolution des aéronefs sans pilote à bord au sein d’un espace aérien contrôlé, mais aussi des Tables Rondes consacrées au sujet, et notamment les applications pour la protection incendie, que ce soit les levées de doute pour la détection et aussi la lutte contre les incendies avec le transport et le largage des produits retardants.

Quel sera le programme des Tables Rondes ?

Le détail des différents sujets est accessible sur notre site web. Celles-ci se déroulerons dans l’enceinte du salon. Il y aura aussi des Ateliers et l’ouverture du salon sera inauguré par le Mr le Préfet de Région. En effet, la parole lui sera donnée pour qu’il s’exprime sur les risques d’incendie en Gironde, car notre région a été très durement marquée par les évènements de 2022, et l’inquiétude demeure également pour cette année. C’est pourquoi le drone est plus que jamais un outil efficace dans la protection incendie, et la Gironde veut justement se doter d’un outil de détection et de protection incendie efficace. C’est donc un des sujets qui seront abordés par le préfet.

(NB : Vous trouverez tous les détails des sujets des Tables Rondes et des Ateliers également dans ce magazine)

En effet, de nombreux reportages dans les médias sur des communes qui ont été durement touchées montrent qu’il y a encore des fumerolles qui émanent des sous-bois qui ont été dévastés…

Oui et cela est même pire : à Landiras et dans des zones près du bassin d’Arcachon, la température du sol frôlait encore les 100° en Mars 2023 ! En effet, il est principalement constitué de tourbe qui a la propriété de contenir la chaleur et de propager le feu sur de grandes surfaces. D’où l’importance de la détection des fumerolles par les drones.

DRONE & VTOL MAGAZINE|INTERVIEW DE FRANCOIS BAFFOU ( BDX TECHNOWEST )

Le drone ne sert-il pas aussi dans la gestion des opérations des pompiers ?

Oui, il sert non seulement à faire « la levée de doute », mais aussi permet de scanner la zone avec des caméras IR afin de détecter si des zones à proximité des pompiers ne sont pas entrain de reprendre feu. C’est donc un aspect pour la sécurité aussi des hommes qui luttent contre l’incendie.

Crédit Photo : Ouest France

Les Lauréats du Challenge Innovation de la dernière édition

Pour revenir à l’organisation du salon, quels seront les temps forts ?

Il y aura à 9h15 la « Keynote » d’ouverture du salon par le Préfet de Région, puis au niveau des horaires nous allons alterner les tables Rondes avec les Ateliers et les Conférences : la 1ère Table ronde à 10h00 où plusieurs intervenants de plusieurs sociétés interviennent sur un thème donné, puis les Ateliers où un seul intervenant va démontrer ses produits, comme par exemple THALES qui va parler de ses systèmes. En fait, le but de cette animation est d’avoir toutes les heures un évènement de cette nature.

Je vous remercie François, de nous avoir parlé du prochain grand évènement organisé par Bordeaux Tehcnowest, à savoir le Salon UAV Show avec lequel d’ailleurs notre Magazine sera « partenaire média ».

Au niveau de l’UAM, quels seraient les besoins en région bordelaise ?

Les besoins ne s’expriment pas forcément au niveau de la région, mais plutôt au niveau national. Le besoin que je vois en priorité dans l’environnement urbain est le secteur de la santé, pour le transport de sang, de médicaments et de matériel d’intervention rapide par exemple, lors d’un accident où le blessé est inaccessible très rapidement par d’autres moyens, et où l’urgence demande une intervention immédiate pour sauver une vie.

L’autre volet de l’UAM serait le transport de personnes de ville à aéroport et d’aéroport à aéroport : comment voyez-vous leur implication ?

Je pense que cette activité viendra bien plus tard, car le transport de personnes au-dessus des zones urbaines et semi-urbaines demandera que le système de drone démontre une fiabilité et une sécurité imparables, comparable à l’aviation civile. Il y a donc encore un travail important de fiabilité système à faire avant même d’envisager ce type d’opération. Cependant on pourrait bientôt voir certaines « tolérances » accordés à ces aéronefs s’ils sont utilisés pour l’intervention d’urgence médicale, par la police ou la gendarmerie pour la surveillance des mouvements de foule lors d’évènements intra urbains.

(NB : d’ailleurs, de nouveaux décrets viennent d’être pris en ce sens pour autoriser l’utilisation des drones par la police et la gendarmerie : voir nos derniers nos où nous les avons publiés)

Toujours concernant l’UAM, la Région Nouvelle Aquitaine regorge de talents pour mener à bien le développement de cette activité, comme le constructeur d’ eVTOL AFT installé à Toulouse, et notamment les projets d’infrastructure comme celui du vertiport près de l’Aéroport de Mérignac : pouvez-vous nous en parler ?

Oui, ce projet est le bienvenu, c’est utile de le prévoir, mais pour moi cela est un peu prématuré. Mais pour transporter quoi ? des colis, des personnes ?

Crédit Photo : Airnova

La version médicale de l'eVTOL d'Ascendance Flight Tehcnologies

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Mais vous êtes aussi Directeur du Centre d’Essais du CESA DRONES, en région Bordelaise, pouvez-vous nous décrire vos activités ?

Nous proposons quatre types de services aux opérateurs et industriels : les tests et certifications à venir, la formation, le développement et l’accompagnement des entreprises et en dernier lieu l’événementiel. Nous disposons de trois centres d’essais en Nouvelle-Aquitaine.

Nos relations privilégiées avec les institutions nous permettent de réunir des conditions d’essais et de travail optimales dans un environnement sécurisé pour nos clients. ( Voir le site internet : https://cesadrones.com/ )

Nous avons eu un entretien avec Nicolas PARANT, Directeur Général de CESA Drones, sur le stand de la Région Nouvelle Aquitaine lors du dernier Salon SIAE du Bourget en Juin dernier.

Bonjour Nicolas, vous êtes co-organisateur du Salon UAV Show à Bordeaux qui se déroulera du 10 au 12 octobre 2023, qui est un des principaux salons dédiés à la filière drone professionnelle. Quel est votre rôle au sein de l’Organisation du Salon ?

Nous apportons notre expertise du secteur d’activité et des conseils techniques sur le déroulé de l’événement, assurons la commercialisation. Nous sommes aussi au cœur des programmes, du choix des sujets des tables rondes aux intervenants.

La journée de démonstration en extérieur est le fruit de nos relations fortes avec l’Aéroport de Bordeaux Mérignac, la DGAC, la DSCA SO, la SNA SO, les institutions locales et régionales. Enfin nous sommes au cœur de la soirée de gala, une soirée exceptionnelle unique en Europe, riche de rencontres, qui fait la force de notre réseau de spécialistes de la filière drones.

DRONE & VTOL MAGAZINE|INTERVIEW DE NICOLAS PARANT ( CESA DRONES )

« La journée de démonstration est le fruit de nos relations fortes avec l’Aéroport de Bordeaux Mérignac, la DGAC, la DSAC SO, la SNA SO, les institutions locales et régionales. »

Les démonstrations se dérouleront sur l'Aéroport de Mérignac

Vous avez récemment acté une modification de la zone géographique délimitant une nouvelle zone d’évolution : pouvez-vous nous en parler ?

Oui, effectivement, nous avons décidé d’adapter notre zone d’essais pour l’activité de grande élongation, et pour ce faire, nous avons monté un dossier transmis à la DGAC, et nous signons lors du salon uav show une convention tripartite avec la DGAC, la DSAC, la DSNA et l’armée de l’Air et de l’Espace, pour intégrer également la Base aérienne de Cazeaux dont la zone d’évolution se situera à proximité de notre nouvelle zone d’essais.

Pouvez-vous indiquer quels sont les changements qui sont intervenus au niveau de la topologie du centre d’essais ?

Notre demande d’extension vient d’être acceptée par les autorités, et nous allons donc agrandir notre zone existante, qui fait 50 kms, de 25 kms au nord jusqu’à atteindre la partie littorale jusqu’à la pointe de l’estuaire, et de 25 kms au sud, jusqu’à frôler la Base Aérienne de Cazeaux. De nombreux partenaires sont partie prenante du projet.

Quelle ont été vos motivations pour cette demande d’agrandissement de la zone d’essais ?

Nous avons de plus en plus de demandes pour pouvoir réaliser des tests sur des zones de plus en plus grandes et de plus en plus longues, cas typique des aéronefs pour l’activité de la grande élongation.

Comment se présente géographiquement cette nouvelle zone ?

Nous avons un nouveau corridor d’une longueur de 10 kms qui débouche désormais sur la mer, avec ensuite une zone de 100 kms environ qui longera le littoral. Cela permet éventuellement de décoller de la plage vers l’océan.

Implantation Géographique de la nouvelle Zone d'Essais

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Comment cette nouvelle zone côtière sera-t-elle sécurisée ?

Evidemment elle ne pourra être permanente. Dans la plupart des cas elle sera en effet utilisée d’octobre à mai. Ce sera une ZIT (Zone Interdite) temporaire, signalée par des notams. Par contre, lorsqu’elle sera active, elle sera sous le couvert du contrôle de la DGA (vu la proximité de la zone d’essais en vol de la Base Aérienne) donc aucun appareil ne pourra y pénétrer. D’ailleurs, une fréquence spéciale nous sera attribuée. Cette définition est nécessaire pour assurer la déconfliction et la sécurité, mais le risque sol et le risque air sont minimisés, du fait qu’une partie de la zone d’évolution est océanique.

Et concernant la zone de survol intérieure ?

En ce qui concerne le reste de la zone d’essais (15 km²), couvrant le corridor d’accès et la zone existante, celle-ci sera définie en ZIT permanente, comme l’est déjà la zone actuelle.

Quels sont les partenaires du projet ?

Les partenaires sont les suivants : d’abord les collectivités locales : la Mairie d’Hourtin, la communauté de communes Médoc Atlantique, ensuite les autorités : la DGA (département Essais en vol), la DSAC/DGAC, la Base Aérienne de Cazeaux, le centre d’essais Cesa Drones et Bordeaux Technowest.

Quels sont les opérateurs du centre d’essais qui vont être intéressés par cette redéfinition de la zone d’essais ?

Tous ceux qui visent une activité ou des aéronefs conçus pour la grande élongation, comme BOREAL par exemple, mais aussi d’autres grands groupes, comme ceux présents au salon du Bourget à qui je propose de faire visiter nos installations en Juillet pour les accueillir en fin d’année pour réaliser une campagne de trois semaines…

Concernant le salon UAV Show, quelles sont les nouvelles ?

Nous avons atteint actuellement 50% de notre cota d’exposants (à aujourd’hui le cota est atteint). Nous préparons une zone de démonstration à l’aéroport de Mérignac, avec maintien du trafic aérien. Nous avons fait un premier test début juin pour la communication locale. Également sur l’aéroport aura lieu le show réalisé par Dronisos le Mercredi 11 Octobre au soir.

Plus simple ou plus compliqué que la dernière fois (près d’un château) pour Dronisos ?

Oui et non ! Ils vont avoir plus de place (décollage à partir du parking de Dassault) pour la logistique, mais plus compliqué pour la coordination avec la SNA et l’Aéroport ! Mais c’est intéressant de le réaliser correctement pour eux car c’est une nouvelle expérience et La DGAC et la DSAC soutiennent cet évènement aussi pour cette même raison. Il y a d’ailleurs de prévu deux jours de répétition pour mettre au point ce spectacle dans les conditions réelles. Souhaitons simplement que la météo sera au RDV…

DRONE & VTOL MAGAZINE|INTERVIEW DE NICOLAS PARANT ( CESA DRONES )

Credit Vidéo : Bordeaux Technowest par TV7 pour le Journal Sud-Ouest

Avez-vous sollicité des Constructeurs d’eVTOL pour présenter

un peu la filière AAM ?

Oui, nous avons contacté AUTOFLIGHT qui peut être intéressé aussi par notre centre d’essais. Notre service développement est aussi en contact avec AFT et LILIUM. Volocopter, depuis qu’ils ont été captés par la Région Ile de France et ADP pour la démonstration des JO 2024, se concentre sur cet évènement.

Avez-vous collaboré avec le projet de Vertiport d’AIRNOVA pour Mérignac ?

Nous avons effectivement signé une convention avec l’aéroport de Mérignac afin de créer le 2ème vertiport français, comme celui désormais installé à Pontoise. Ce sera sans doute un vertiport installé au sol, et déjà AUTOFLIGHT est intéressé pour l’exploiter !

(NB : Nous venons d’apprendre qu'une convention sera signée lors de l’UAV Show pour la création du Consortium « LinkAirnova » sous l’impulsion d’Airnova avec les partenaires suivants : AIRNOVA, Innov’Atm, EAC, Aérospace Valley et Reflet du Monde. Voir le Communiqué de Presse Airnova dans nos actus Drones. Donc, assurément ce type de projet est sur de bons rails !)

Je vous remercie Nicolas, de nous avoir parlé du prochain grand évènement organisé par Bordeaux Technowest, à savoir le Salon UAV Show, ainsi que des projets du centre d’essais du CESA Drones forts intéressants. On se retrouve donc sur l’espace de démonstration pour la journée de démo du jeudi 12 octobre.

Quels sont déjà les exposants marquants pour cette édition ?

Il y a bien sûr le Groupe THALES, mais ils n’ont pas encore communiqué sur le produit qui sera présenté sur le salon. AZUR DRONES revient (ils étaient présents sur l’édition 2018 mais pas en 2021). Sans doute également le Groupe DRONE VOLT.

Concernant le lieu de l’exposition, nous nous positionnons pour la première fois de l’autre côté de la rocade, au palais des congrès, où nous aurons un espace beaucoup plus grand et plus « cosy », avec une volière en partenariat avec AIR CAPTIF. Patrice Le Foll ( FLYABILITY ) viendra avec son tout nouveau drone

HELIOS 3.

Michelin AirCaptif

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DRONE & VTOL MAGAZINE| LES ACTUALITES DE LA FILIERE DRONE

Evènement sur le Salon UAV Show à Bordeaux : Signature le mardi 10 octobre à 15h du Consortium LinkAirNova avec plusieurs partenaires sur le Stand B18 d' Innov ATM.

Nous avons le plaisir d'annoncer la signature de la convention du consortium LinkAirNova entre Innov ATM, EAC, Reflet du monde et Aerospace Valley, un événement majeur dans le secteur de l'aviation et des drones. Cette collaboration marque une étape significative dans l'avancement de la mobilité aérienne urbaine et ouvre la voie pour travailler sur plusieurs expérimentations prévues pour 2024.

L'UAV Show 2023, qui se tiendra à Bordeaux, réunira les acteurs les plus influents de l'industrie des drones. C'est dans ce cadre prestigieux que le Consortium LinkAirNova officialisera son engagement envers la recherche de solutions novatrices en signant un accord de collaboration entre ses partenaires stratégiques, dont Zapata, Innov ATM, Jet Systems Hélicoptères Services, EAC (Electric Aircraft Concept), Reflet du monde, Aerospace Valley.

Les projets d'expérimentations en conditions réelles prévus dans le cadre du consortium sont conçus pour évaluer tous les aspects d’un service de mobilité aérienne, de la technologie des véhicules aux infrastructures et à la gestion du trafic. Ainsi, ils permettront la collecte de données cruciales en vue d’activités futures. Par le biais de cette alliance stratégique, les membres du consortium LinkAirNova unissent leurs compétences pour accélérer le développement de solutions plus sûres et plus efficaces, renforçant ainsi leur position au sein de l’écosystème de la mobilité aérienne urbaine.

Laurent Mathiolon, Airnova, a déclaré : "Nous sommes ravis de signer cet accord historique avec nos partenaires à l'UAV Show 2023. Cette collaboration témoigne de notre engagement commun envers l'innovation et la transformation de la mobilité aérienne. Notre expérimentation prévue pour 2024 ouvrira de nouvelles perspectives passionnantes et impulsera les changements dans la mobilité du futur ".

Le Consortium LinkAirNova invite la communauté de la presse, les acteurs de l'industrie et le grand public à suivre de près les développements passionnants qui découleront de cette collaboration. Pour en savoir plus, veuillez nous rendre visite à l'UAV Show 2023 ou nous contacter pour organiser une interview.

À propos du Consortium LinkAirNova :

Le Consortium LinkAirNova s'engage à façonner un avenir où la mobilité aérienne sera une réalité accessible à tous.

Nota : Notre Magazine rendra compte de cet evènement dans sa page 2 "DVMAG Live TV" le Mardi 10 Octobre.

( Source : Communiqué de Presse par Thibault CHATILLON le 4 Octobre 2023)

Anduril annonce une variante de munition Anvil-M de la plate-forme d'interception

ANDURIL a dévoilé Anvil-M, une nouvelle variante de munitions de son drone intercepteur autonome Anvil, capable d'intercepter et de vaincre efficacement les menaces des systèmes d'avions sans pilote des groupes 1 et 2.

Avec l'ajout d'un module de contrôle de tir qui arme et fait exploser sa charge utile de munitions, Anvil-M est la variante la plus meurtrière d'Anduril de la plate-forme d'interception d'Anduril.

Grâce aux contributions d'opérations de combat réelles et aux commentaires des clients des environnements opérationnels, Anduril a développé Anvil-M, une variante de munition d'Anvil, pour engager et vaincre de manière plus fiable et plus efficace les menaces de groupe 2 haut de gamme et plus rapides.

Anvil-M fait partie de la famille de systèmes anti-UAS d'Anduril qui peuvent être adaptés et configurés pour répondre aux exigences de n'importe quel environnement de mission. Anvil est un intercepteur à voilure tournante lancé au sol et à faible garantie, conçu pour intercepter de manière autonome les menaces potentielles des drones et fournir un retour visuel des menaces pour une identification positive par un opérateur humain.

Grâce à sa boîte de lancement intégrée, Anvil peut être situé n'importe où sur une base pour fournir un lancement à distance 24h/24 et 7j/7 sur des cibles signalées par Lattice, la plate-forme logicielle alimentée par l'IA d'Anduril.

Cette interface utilisateur autonome et cette plate-forme de commande et de contrôle ingèrent les traces d'avion provenant de divers capteurs, permettant aux opérateurs humains d'interagir avec un effecteur approprié, offrant ainsi une capacité de lutte contre les UAS de bout en bout.

Anduril travaille avec des combattants pour mettre au point des solutions autonomes aux problèmes de sécurité nationale depuis 2017. La lutte contre les systèmes sans pilote nécessite des capacités adaptables et multicouches capables de suivre le rythme des menaces en évolution rapide et Anvil-M a été conçu pour faire exactement cela.

( Source : InsideUnmanedSystems.com le 5 Octobre 2023 par la rédaction )

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Cette année, les présentations en vol de drones organisées dans le cadre de l’UAV Show (10-12 octobre 2023) auront lieu à l’intérieur du périmètre aéroportuaire, à quelques centaines de mètres du trafic commercial du neuvième aéroport français.

Cette première est autant un défi qu’une démonstration, mais aussi un premier pas vers l’intégration des nouvelles formes d’aéromobilité en gestation.

Un défi d’abord.

Du point de vue des aéroports et plus globalement du trafic aérien, les drones sont considérés comme une menace pour la sécurité comme pour la sûreté. D’où l’expérimentation de systèmes anti-drones, ici ou là.

Dans ce contexte, quand UAV Show a émis l’idée d’organiser sa journée de démonstrations en vol de drones dans l’enceinte de l’aéroport de Bordeaux-Mérignac, ce n’était pas gagné.

L’aéroport n’a pas été difficile à convaincre, la direction régionale de l’aviation civile, proche partenaire du salon du drone depuis sa création, non plus. Il n’en demeure pas moins que ce fut « un travail de longue haleine » assure Nicolas Parant, directeur du centre d’expérimentation CESA Drone, en charge du dossier au sein de Bordeaux Technowest organisateur d’UAV Show.

Il a fallu évaluer la faisabilité du projet, identifier une zone adaptée et réaliser une analyse poussée des risques avec en face de chaque risque une parade. Cette phase du projet a pris un an. Compte tenu du défi à relever et des verrous à faire sauter, un an peut presque apparaître court…

Impact sur la sécurité Aéroportuaire

Nous avons eu accès au dossier d’évaluation de l’impact sur la sécurité aéroportuaire. Tous les cas de figures ont été répertoriés, qu’il s’agisse d’un drone participant aux démonstrations ou extérieur. Il y est notamment question d’incursion dans le périmètre aéroportuaire et de trajectoire conflictuelle entre un aéronef et un drone. Chaque scénario est décortiqué. Des mesures sont envisagées pour chaque situation. Un impressionnant travail de fourmis qu’il n’est pas question de détailler ici.

Chaque drone étant doté d’un dispositif de localisation (geofencing), il ne peut pas, en théorie, sortir du périmètre qui lui est assigné. Le cas échéant, il pourra être neutralisé via un « crash button » par le télépilote ou sur ordre du directeur des vols.

Les drones en vol seront localisés par le système de Clearance qui indique leur position en temps réel. La vigie de la tour de contrôle de Bordeaux-Mérignac ainsi que le directeur des vols auront à leur disposition un retour.

La Gendarmerie des Transports Aériens sera à pied d’œuvre, notamment pour contrecarrer la menace extérieure. Elle est armée d’un pistolet anti-drone.

La zone d’évolution des drones est située au nord de la plate-forme aéroportuaire, du côté de la zone industrielle où sont implantés notamment Sabena Technics et Dassault Aviation.

C’est là aussi où qu’est stocké un Mercure appartenant à l’université Evering. Il est d’ailleurs prévu une démonstration d’inspection de l’état ce cette avion avec un drone.

L’aéroport de Bordeaux-Merignac s’ouvre aux drones

Le site qui a été déclassé mesure 200 m sur 250 m. Les évolutions des drones sont limitées en hauteur à 15m. Chacune des six entreprises qui proposent une démonstration bénéficie de sa propre tente. Les évolutions sont retransmises en direct sur un écran géant. L’UAV Show attend environ 500 visiteurs sur la journée du 12 octobre, soit autant qu’en 2022 sur le centre d’expérimentation de Sainte-Hélène.

D’un point de vue administratif, les démonstrations en vol sont considérées comme un spectacle aérien ouvert au public et donc soumis à autorisation préfectorale. Nicolas Parant en est le directeur des vols. Il a dû suivre un stage pour obtenir son agrément.

Les démonstrations en vol vont se dérouler de 9h30 à 16h30, en parallèle du trafic aérien. Le 11 au soir, un grand spectacle aérien d’une quinzaine de minutes sera proposé par Dronisos qui mettra en œuvre 400 drones simultanément. Les répétions sont programmées, les deux jours précédents, entre minuit et 4 h du matin, c’est-à-dire en l’absence de trafic aérien. Ce ne sera pas le cas pour le show qui aura lieu, en début de soirée.

Pour l’aéroport, réussir ce tour de force de faire cohabiter drones et avions de ligne dans le même espace est un premier pas vers l’intégration des nouvelles mobilités aériennes.

Simon Dreschel, le directeur de l’aéroport Bordeaux-Mérignac, est convaincu que les drones de transport de fret et les eVTOL opèreront au départ d’aéroport avant d’être autorisés à évoluer en zones urbaines. Avec ses équipes et ses partenaires, il entend se préparer à accueillir ce nouveau trafic.

( Source : Article de Jil ROY le 28 septembre 2023 dans AEROBUZZ.fr )

Dans le cadre d’UAV Show 2023, les démonstrations en vol de drones auront lieu sur l’aéroport de Bordeaux-Mérignac, en parallèle du trafic aérien. Une première. © Bordeaux Technowest

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Le Centre d'intégration des systèmes d'aéronefs sans pilote de l'Alaska a récemment franchi une étape importante dans le développement d'une industrie locale des drones lorsque son drone SeaHunter a effectué un vol sans équipage depuis l'aéroport de Nenana jusqu'à l'aéroport international de Fairbanks, soit un trajet de 72 kilometres.

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Le SeaHunter est un drone bimoteur de 299 livres avec une envergure de 16 pieds. Il transporte suffisamment de carburant pour fonctionner pendant plus de 10 heures.

En raison de la réglementation de la FAA, le vol d'essai nécessitait l'utilisation d'un véhicule de poursuite, en l'occurrence un hélicoptère Robinson-44. À l'aéroport de Fairbanks, le drone devait s'intégrer aux systèmes locaux de contrôle du trafic aérien, mais à Nenena, qui est un aéroport plus petit, il utilisait des fréquences radio communes pour signaler aux autres pilotes locaux de la région.

"Ce que nous faisons, c'est démontrer que les drones peuvent et pourront s'intégrer aux opérations normales des aéroports", a déclaré Adkins.

L'UAF est l'un des sept sites d'essai de systèmes d'avions sans pilote désignés par la FAA et créés pour développer et tester la technologie des drones. L'ACUASI a également parrainé la première conférence mondiale sur les systèmes autonomes le mois dernier à Anchorage. La conférence 2024 est prévue du 13 au 15 août et se tiendra à nouveau au Dena'ina Civic and Convention Center d'Anchorage.

( Source : DroneLife.com par Miriam McNabb le 25 septembre 2023 )

Mené par un centre de recherche de l'Université d'Alaska à Fairbanks, le vol d'essai (le premier voyage d'UAV d'un aéroport à l'autre dans l'État) a été conçu pour montrer de nouvelles façons d'intégrer les UAV dans les opérations aériennes commerciales. L'ACUASI, une division de l'Institut géophysique de l'UAF, avait déjà organisé des itinéraires en boucle depuis Fairbanks International pour s'entraîner aux départs, aux arrivées et aux approches de piste.

La démonstration de livraison par drone d’aéroport à aéroport

"Ce sont quelques-unes des premières étapes des livraisons par drones à travers l'Alaska", a déclaré Nick Adkins, directeur adjoint de l'ACUASI, à propos du vol de vendredi. « Avec la tour de contrôle de FAI et un itinéraire le long de la rivière Tanana, le drone et l'équipe d'assistance ont rencontré presque tout ce qui est nécessaire pour voler de Fairbanks à Galena, par exemple. Un vol comme celui-ci permet de tester et de prouver les liens de commandement et de contrôle, la capacité des avions, les technologies de détection et d’évitement, les opérations aéroportuaires contrôlées et non contrôlées et l’intégration des drones et de l’équipage dans le système national d’espace aérien.

Le drone SeaHunter du Centre d'intégration des systèmes d'avions sans pilote de l'Alaska vole vers l'aéroport international de Fairbanks depuis Nenana le 8 septembre 2023. Photo de Nick Adkins

Une livraison par drone d'aéroport à aéroport de 72 kms en Alaska

Des équipes canadiennes et américaines ont utilisé un drone pour récolter des milliers d’images de la route qui relie les communautés ténoises d’Inuvik et de Tuktoyaktuk. Le projet pilote, réalisé en partie pour tester de nouveaux moyens plus sûrs de surveiller l'Arctique, est sur le point de s’achever.

Le projet, initié par Pêches et Océans Canada, en partenariat avec le gouvernement des Territoires du Nord-Ouest et l'Université de l'Alaska à Fairbanks, vise à tester l'usage de drones dans l'Arctique.

À l'aide du SeaHunter, un système d'aéronef sans pilote [UAS], l'équipe a pris des milliers d'images de la route entre Inuvik et Tuktoyaktuk pendant deux semaines, de la fin juillet au début août 2019.

Une équipe de l'Université de l'Alaska, à Fairbanks, a par la suite passé deux ans à traiter environ 60 000 photographies.

Nous voulions comprendre quelles étaient les procédures pour cartographier la route et documenter les meilleures pratiques pour l'avenir, explique Carolyn Bakelaar, coordonnatrice des systèmes d'information géographique pour la région de l'Ontario et des Prairies de Pêches et Océans Canada ainsi que responsable du projet.

Selon Andrew Wentworth, la technologie, comparativement à des avions pilotés par des êtres humains, a un gros avantage. Un aéronef sans pilote, s'il tombe en panne dans un endroit reculé, il n'y a pas d'urgence parce que personne ne va être mis en danger là-bas dans la toundra, fait-il remarquer.

Il ajoute que l'utilisation de drones est avantageuse du point de vue de la consommation de carburant et de l'impact sur l'environnement puisque les appareils utilisés consomment moins de 1 % du carburant d'un avion piloté pour couvrir la même distance.

L'équipe prépare actuellement une orthophotographie : une collection de toutes les photos prises en une seule image, ainsi qu'un modèle numérique d'élévation.

( Source : Radio Canada.com Publié le 23 avril 2021 )

Le SEAHUNTER également utilisé dans un projet de cartographie dans l’Arctique

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La NASA recherche des partenaires pour la commercialisation de batteries à semi-conducteurs

Le programme de transfert de technologie de la NASA (NTTP) recherche des partenaires pour ses « nouvelles conceptions au lithium-soufre, y compris le soufre-sélénium sur des cathodes de graphène, et des conceptions légères d'empilement de plaques bipolaires et de batteries d'emballage ».

Selon le site Web du NTTP, « SABERS, comme est nommé ce portefeuille d'innovations, fait référence aux batteries à architecture solide pour une recharge et une sécurité améliorées. Développé conjointement dans les centres de recherche Glenn, Langley et Ames de la NASA, SABERS comprend plusieurs innovations avancées en matière de matériaux, de fabrication et de conception informatique qui permettent un nouveau paradigme en matière de performances des batteries. La principale application cible concerne les systèmes de propulsion électrique de nouvelle génération pour l’aviation, mais SABERS bénéficiera également à d’autres applications.

« SABERS est unique à plusieurs égards : il déploie des processus de fabrication à base de graphène pour la cathode et les plaques bipolaires, et il utilise un électrolyte solide à la place de l'électrolyte liquide trouvé dans d'autres conceptions de batteries lithium-soufre.

« Qu'il s'agisse de grands systèmes de véhicules électriques ou de petits appareils électroniques, SABERS peut potentiellement établir de nouvelles références en matière de densité énergétique et de puissance, tout en offrant le maximum de sécurité et de fiabilité.

Et surtout, les inventeurs ont intentionnellement intégré des matériaux et des méthodes de fabrication respectueux de l'environnement et durables dans le portefeuille de SABERS. SABERS peut aider à répondre aux besoins d’aujourd’hui et de demain en matière d’électrification et de durabilité.

« La NASA recherche des partenaires industriels pour la commercialisation. SABERS est disponible sous licence sous forme de portefeuille complet ou de technologies de composants individuels.

Pour plus d'informations : https://technology.nasa.gov/patent/LEW-TOPS-167

( Source : UamNews.com le 26 août 2023 par Greg Suart )

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Lors de la Commercial UAV Expo, Microdrones a annoncé son prochain EasyOneLiDAR NDAA . Ce système d'arpentage par drone comprend un nouveau capteur LiDAR à 128 canaux et des caméras triples 1'' avec obturateurs mécaniques, offrant une résolution combinée de RVB 60 MP.

« EasyOneLiDAR NDAA offre toute la commodité, la facilité d'utilisation, le petit format et la précision de notre système EasyOne, mais cette version est conforme à NDAA, y compris la charge utile LiDAR et d'imagerie », a déclaré Vivien Heriard Dubreuil, PDG de mdGroup, société mère de Microdrones.

« Lorsque nous avons lancé notre système EasyOne plus tôt cette année, nous avons constaté un grand intérêt de la part des entreprises publiques, mais elles avaient besoin d'une conformité totale à la NDAA », a déclaré Vincent Legrand, vice-président des ventes de Microdrones. « C'est pourquoi nous sommes si heureux d'annoncer EasyOneLiDAR NDAA. Il s'agit de la première solution complète de ce type à être commercialisée avec la conformité NDAA " .

Système d'arpentage par drone LiDAR conforme à la NDAA : nouvelle solution EasyOne de Microdrones

Lors de la Commercial UAV Expo à Vegas la semaine dernière, Microdrones a annoncé sa nouvelle solution EasyOne LiDAR, conforme à la NDAA. La solution était également présentée lors de la démonstration nocturne CSI organisée par Sundance Media Group : où la solution Microdrones a exécuté une mission de grille en quelques instants pour produire un jumeau numérique d'une scène de crime simulée.

La société a également développé un nouveau système de contrôle au sol et une charge utile LiDAR afin d'être conforme à la NDAA.

« Nous acceptons les précommandes dès maintenant, pour une livraison en octobre ; l'intérêt a été élevé et nous prévoyons une forte activité de commandes au quatrième trimestre pour ce système », a ajouté Legrand. "Il existe une demande refoulée pour quelque chose comme ça sur le marché."

( Source : DroneLife.com par Ian M. Crosby le 212 septembre 2023 )

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Gotonomi offre une connectivité satellite GEO de petite taille

LAS VEGAS—Gotonomi est un nouveau système de communication par satellite géostationnaire pour avions sans pilote et autres véhicules, suffisamment petit pour tenir dans la paume d'une main, lancé à l'exposition commerciale UAV Expo ici la semaine dernière.

C'est le résultat d'une collaboration entre Cambridge, le TTP du Royaume-Uni et Viasat et est compatible avec le réseau de connectivité mondial Velaris de Viasat.

"Nous sommes à Cial UAV Expo, nous avons cette nouvelle marque, nous voulons juste que le nom de la marque soit diffusé, qu'il soit vu, pour que les gens sachent que nous pouvons faire ce genre de choses maintenant", a déclaré Andrew Fell de TTP.

La société mène des essais en vol en Europe et aux États-Unis avec des partenaires, en leur fournissant le matériel et le support nécessaires pour voler.

"Nous construisons littéralement des dizaines d'unités en ce moment, nous travaillons avec un petit nombre de personnes, mais l'objectif pour l'année prochaine est d'en construire davantage", a déclaré Fell, ajoutant que la pénurie de la chaîne d'approvisionnement pour les pièces électroniques a fait des ravages.

" Nous souffrons encore un peu de la pénurie mondiale de composants. Ça va mieux mais c'est toujours difficile ", a-t-il déclaré.

L'unité est proposée sous forme d'appareil tout-en-un plug-and-play, ou elle peut être séparée pour répondre aux besoins de taille, de poids et de puissance des systèmes sans pilote.

"Tout est vraiment bien intégré… tout est beau et léger", a déclaré Fell. "Jusqu’à présent, les terminaux satellites n’étaient pas comme ça. C'est désormais la chose la plus petite et la plus légère que vous puissiez obtenir ".

La petite unité intégrée contient la radio, le modem et l'antenne omnidirectionnelle. L'unité fonctionne dans la bande L et peut inclure une connexion cellulaire 4G haut débit.

"Avec la connectivité hybride, les utilisateurs bénéficient de communications 4G à faible latence et à haut débit, soutenues par une connexion satellite résiliente presque partout sur la planète, offrant une connectivité transparente grâce au routage intelligent des données", a déclaré TTP dans un communiqué publié fin août.

( Source : InsideUnmanedSystems par Brett DAVIS le 12 septembre 2023 )

Andrew Fell du TTP avec le nouveau système satellite Gotonomi pour les systèmes sans pilote. Photo de Brett Davis.

Flytrex a dévoilé aujourd'hui le ramassage autonome, une fonctionnalité permettant un processus de livraison entièrement autonome, depuis la passation de la commande jusqu'au ramassage, en passant par la livraison dans les chantiers des clients.

En réduisant considérablement les délais de livraison, à environ cinq minutes à partir du moment où les commandes sont prêtes, cette nouvelle innovation crée de nouvelles opportunités de croissance pour les grands restaurants à service rapide et les restaurants familiaux.

Grâce au ramassage autonome, les drones Flytrex peuvent récupérer les commandes des restaurants et des détaillants via un fil déroulant et se rendre directement au domicile des clients pour livrer les marchandises, supprimant ainsi la composante humaine du processus de livraison.

Plusieurs restaurants et détaillants affiliés de Flytrex se sont déjà associés à l'entreprise pour concrétiser cette vision d'un processus de livraison entièrement autonome, notamment The Ice Cream Shop d'Unilever, Papa Johns, Freddy's Frozen Custard, Steakburgers et Little Caesars, entre autres.

« Cette annonce témoigne de l'engagement continu de Flytrex en faveur d'un avenir de livraison ultrarapide pour tous », a déclaré Yariv Bash, PDG et cofondateur de Flytrex.

« Ce qui est si unique dans cette innovation, c'est son réel potentiel de faire avancer les choses, avec de plus en plus d'entreprises qui s'y joignent avec un processus indéniablement transparent et rentable. Cette mise à niveau constitue un grand pas en avant dans la réalisation de notre vision consistant à fournir des livraisons par drone aux millions d’habitants des banlieues américaines. »

Depuis le lancement du premier système de livraison par drone autonome au monde à Reykjavik, en Islande, en 2017, Flytrex travaille en étroite collaboration avec les régulateurs pour faire décoller la livraison par drone.

L'entreprise a participé au programme pilote d'intégration des UAS (IPP) de la FAA, qui s'est terminé en octobre 2020, ainsi qu'à l'initiative ultérieure de la FAA, BEYOND.

En janvier 2023, Causey Aviation Unmanned, partenaire de longue date de Flytrex, a obtenu la certification de transporteur aérien Standard Part 135 de la FAA, lui permettant d'exploiter et d'effectuer des livraisons de drones commerciaux à longue portée à la demande aux États-Unis.

( Source : InsideUnmanedSystems par la Rédaction le 14 septembre 2023 )

Flytrex lance une nouvelle capacité autonome de ramassage des commandes

Les drones Flytrex commencent une livraison. Photo gracieuseté de Flytrex.

LIBERTY, Caroline du Nord

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La guerre en Ukraine montre à quel point les petits drones peuvent fonctionner au combat

Le lieutenant-colonel Michael Brabner prend la parole lors de l'événement AUVSI Pathfinder. Photo de Brett Davis.

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Réplicateur

La secrétaire adjointe à la Défense, Kathleen Hicks, a dévoilé le 28 août un programme nommé Replicator, destiné à déployer des milliers de systèmes autonomes et jetables dans plusieurs domaines. Bien que le programme vise à contrer la Chine, Hicks a fait référence au rôle que les drones bon marché ont joué dans la guerre en Ukraine, selon des articles de presse.

"Nous sommes très heureux de voir tout ce que nous faisons et que les hauts dirigeants commencent à prendre conscience", a déclaré Brabner à propos du programme Replicator. "Si vous lisez cet article [sur l'annonce de Hicks], vous voyez en quelque sorte les billets d'un dollar qui commencent à être jetés derrière les petits UAS."

Brabner a déclaré : " Je dis généralement que le petit portefeuille d'UAS de PEO Aviation est le mouton noir. Eh bien, maintenant ils commencent à dire, hé, je peux utiliser la robotique non seulement pour établir le contact, le maintenir, puis inverser ce paradigme. Nous nous souvenons tous des allées d'IED et de la façon dont nous étions soumis à un moment et à un lieu choisis par l'ennemi. Désormais, grâce aux manœuvres robotisées et aux petits UAS, nous pouvons en quelque sorte renverser ce paradigme sur nos ennemis, puis revenir à la propriété de la nuit ".

HUNTSVILLE, Alabama — L'invasion de l'Ukraine par la Russie et la réaction furieuse de l'Ukraine ont ouvert les yeux des militaires du monde entier sur le rôle que les petits UAS peuvent jouer dans la guerre, a déclaré un responsable des besoins de l'armée.

Cela inclut l’armée américaine, qui cherche des moyens de mieux mener la guerre SUAS.

« La première chose que je fais le matin, je me réveille, je me lève du lit, je prends mon café et je suis sur l'application Telegram en train de consulter des renseignements open source sur ce qui se passe dans la guerre des drones, provenant à la fois des Russes et des États-Unis. du côté ukrainien, ainsi que des acteurs non étatiques du monde entier », a déclaré le lieutenant-colonel Michael Brabner, chef de la branche aérienne de la division des besoins en robotique de la Direction de l'intégration du développement des capacités de manœuvre.

Son équipe rédige les exigences de sept programmes SUAS dans le cadre de l’architecture Joint Small UAS, y compris les systèmes de reconnaissance à courte, moyenne et longue portée, les UAS captifs et les systèmes de visualisation à la première personne.

"Nous essayons non seulement de changer la doctrine, la manière dont nous allons combattre à l'avenir, mais simplement d'imiter ce que nous absorbons en regardant l'Ukraine et la Russie en ce moment...", a-t-il déclaré lors du chapitre annuel Pathfinder de l'AUVSI. Conférence plus tôt cette semaine.

Des rapports indiquent que l'Ukraine a abattu trois drones sur cinq, perdant jusqu'à 10 000 d'entre eux par jour. "Ce sont des drones DJI commerciaux, prêts à l'emploi, ils ne sont pas connectés à un réseau maillé, ils ne sont pas connectés à l'ATAC, ils n'utilisent pas nos tactiques, notre doctrine, donc nous pouvons faire mieux." il a dit.

La plupart des vidéos provenant d’Ukraine et de Russie sont tournées de jour, a-t-il noté. " Étant donné un capteur EO/IR [électro-optique/infrarouge] avancé sur cette chose, et maintenant nous maitrisons vraiment les vols la nuit. Nous disposons désormais d’un capteur doté de capacités thermiques NVG [night vision goggle] qui effectue notre chasse à notre place ".

Les États-Unis ne sont pas le seul pays à prêter une attention particulière à l’utilisation de petits drones. Brabner a déclaré que la Russie avait modifié la manière dont elle utilisait certains SUAS.

Changement doctrinal

« J’ai participé à une séance d’information hier et il s’agissait de voir comment la Russie venait de changer sa doctrine. Est-il facile de changer de doctrine ? Une sorte de processus tectonique et glaciaire, n'est-ce pas ? Ainsi, tout le monde se souvient de la doctrine russe TTP [tactiques, techniques et procédures] consistant à tout couvrir d’artillerie. Plus de 200 tours. Obtenez simplement un emplacement général sur la grille et tirez pour obtenir un effet. Ils ont retiré la reconnaissance de leurs éléments de manœuvre. Devinez où ils l'ont mis ? Dans leurs bataillons d’artillerie… vous disposez désormais d’une reconnaissance d’artillerie avec de petits UAS », a-t-il déclaré.

"Aller là-bas pour trouver cette cible afin d'obtenir ces coordonnées, puis de les corriger, et vous passez du tir de plus de 200 cartouches à celui de 30 cartouches."

Revenant sur ce que Hicks a dit à propos de Replicator et de son utilité contre la Chine, Brabner a déclaré que la Chine possède plus de petits UAS que les États-Unis et qu'il est crucial d'envoyer davantage de SUAS sur le terrain.

« Quelle est actuellement la prépondérance des systèmes sur le champ de bataille en Russie et en Ukraine ? Le tueur numéro un des chars de combat principaux : l'artillerie. Le deuxième tueur des chars de combat principaux : les mines. Les munitions errantes et les petits UAS sont la troisième cause de mortalité parmi les chars de combat principaux et autres véhicules militaires », a-t-il déclaré.

Quant aux conseils à donner aux soldats qui viennent de rejoindre l'armée, il a déclaré que SUAS était la voie à suivre.

Si vous comptez rejoindre l'armée… allez dans la robotique, devenez un opérateur d'UAS, soyez un petit opérateur d'UAS, entrez dans ce domaine parce que ce sera le combat du futur. Je pense que c’est la guerre des tranchées actuelle. Et aussi, celui qui maîtrisera le combat contre les UAS aura le dessus décisif pour vraiment pousser les manœuvres robotiques et submerger l’ennemi.

( Source : InsideUnmanedSystems.com par Brett DAVIS le 28 septembre 2023 )

L'invasion de l'Ukraine par la Russie et la réaction furieuse de l'Ukraine ont ouvert les yeux des militaires du monde entier sur le rôle que les petits UAS peuvent jouer dans la guerre, a déclaré un responsable des besoins de l'armée.

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Équipe homme-machine de niveau supérieur

Depuis le début de la guerre, les combattants ont cherché des moyens d’accroître cette portée tout en s’éloignant de plus en plus du champ de bataille. La distance peut faire la différence entre la vie et la mort pour un soldat, un marin, un aviateur, un marin ou un gardien.

Les robots étendent la portée et les possibilités humaines. C’est pour cette raison que le Département américain de la Défense (DoD) a adopté le concept d’équipe homme-machine (HMT) et continue d’investir dans des plates-formes autonomes multi-domaines, notamment des drones, pour aider les combattants. Ces drones doivent être sécurisés, fiables, interopérables et, idéalement, évolutifs. Ces exigences s'étendent à tous les composants, y compris le système d'exploitation (OS) et le pilote automatique. Deux sociétés à l'origine de la nouvelle génération de sUAS conformes à la NDAA, XTEND et ModalAI, se sont associées pour fournir les éléments requis pour permettre une collaboration humaine et machine avancée de niveau supérieur, fiable et sécurisée, sur le champ de bataille.

Concevoir pour réussir

Les drones autonomes jouent un rôle important dans les conflits actuels. À distance, les drones fournissent des services de renseignement, de surveillance et de reconnaissance (ISR) aux guerriers, relayant des informations cruciales sur les emplacements ennemis, que ce soit au-dessus d'une colline ou dans une grotte isolée. Ils renforcent leurs opérateurs humains, livrant des marchandises critiques dans des endroits dangereux (par exemple, du sang sur les lignes de front), détectant les dangers (par exemple, des mines terrestres cachées) et réapprovisionnant rapidement les unités. Dans les bons scénarios, les drones peuvent mener des missions de sauvetage.

Ces systèmes fonctionnent selon des règles claires et reproductibles basées sur des données détectées sans ambiguïté. Conformément à la politique actuelle du DoD , un humain les guide à distance tout au long du cycle de vie des tâches opérationnelles. Cela garantit que les commandants et les opérateurs peuvent exercer des niveaux appropriés de jugement humain dans une mission donnée. Cela nécessite que les organisations militaires conçoivent et développent, ainsi que déploient et utilisent de manière responsable des capacités avancées.

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Une conception responsable implique de s’assurer que ces systèmes restent sûrs, sécurisés et efficaces afin d’éviter des conséquences imprévues. Cela nécessite d'incorporer des mesures de protection appropriées, et des humains, pour atténuer les risques de pannes ou d'incidents graves.

En conséquence, les experts prédisent que les efforts les plus importants du DoD en matière de recherche et développement (R&D) se traduiront par des améliorations en matière d'HMT et d'intelligence artificielle. Mais un HMT efficace ne se résume pas à une simple plate-forme automatisée ; il s'agit de l'ensemble du système.

Le tout et ses parties

Du côté civil, la réglementation sur les drones fait la distinction entre l'avion sans équipage (UA) lui-même et le système d'avion sans équipage (UAS). L'UA, selon ces règlements , "désigne un aéronef exploité sans possibilité d'intervention humaine directe depuis l'intérieur ou sur l'avion". Un petit UAS comprend non seulement l’UA lui-même, mais aussi « ses éléments associés (y compris les liaisons de communication et les composants qui contrôlent le petit avion sans pilote) qui sont nécessaires à un fonctionnement sûr et efficace… »

De même, HMT représente bien plus que simplement associer une personne à la bonne machine. Il s'agit des composants présents dans et sur cette machine et de la manière dont les humains interagissent avec eux. Une toute nouvelle discipline de R&D est née autour du concept d’interaction systémique homme-robot (HRI). Ses domaines d'intervention, pertinents pour les systèmes militaires autonomes, incluent, entre autres, la manière dont les humains et les machines communiquent.

L’association homme-machine pourrait être l’avenir des drones dans l’industrie de la défense

Dans les machines, les systèmes d'exploitation (OS) fournissent la clé de cette communication et d'un HMT efficace. Un système d'exploitation gère toutes les autres applications et programmes de l'ordinateur d'une machine et permet aux applications d'interagir avec le matériel d'un ordinateur via une interface de programme d'application (API) désignée.

Le système d'exploitation gère les ressources matérielles (par exemple, CPU, mémoire) ; exécute des applications pour permettre l'inaction de l'utilisateur et fournit une interface utilisateur, généralement une interface utilisateur graphique (GUI) à travers laquelle l'utilisateur interagit avec l'ordinateur.

Pour les drones et les robots, plusieurs autres systèmes critiques entrent en jeu, tels qu'un pilote automatique principal et un ordinateur compagnon embarqué qui intègre un contrôleur de vol, un processeur, un encodeur vidéo, un GPU, une unité de traitement neuronal (NPU) et des contrôleurs de vitesse électroniques (ESC).

Pour relever les défis de conception actuels, le cadre Blue UAS de la Defense Innovation Unit (DIU) fournit le type de composants sûrs, sécurisés et fiables dont le DoD a besoin pour ses drones. DIU met à disposition des systèmes commerciaux prêts à l'emploi (COTS) via sa liste d'autorisation et, dans le cadre de sa fonderie, s'engage auprès des entreprises pour modifier sa technologie afin de répondre aux normes du DoD. Dans le cadre de ces efforts, DIU associe les composants plug-and-play de petits drones aux systèmes figurant sur sa liste approuvée.

Avoir un composant « bleu » intégré dans son système augmente les chances de réussite dans l'emploi au sein des canaux du DoD.

Deux sociétés de drones autonomes, XTEND , créateurs du système d'exploitation immersif XTEND (XOS), et ModalAI , une startup basée en Californie dont la famille de pilotes automatiques VOXL ® , ont uni leurs forces pour faire passer le HMT au niveau supérieur.

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L’association homme-machine ( Suite )

Une combinaison gagnante

Fondé en 2018, les cofondateurs de XTEND, Aviv Shapira (PDG) et Rubi Liani (CTO), avaient initialement prévu de développer un jeu de réalité mixte avec des drones. Liani avait auparavant fondé la ligue israélienne de courses de drones et Shapira a apporté une expérience significative de réalité augmentée/virtuelle (AR/VR).

Les cofondateurs ont découvert que leur cas d’utilisation de jeu pour les drones pouvait également s’appliquer à l’industrie de la défense. En peu de temps, ils ont obtenu un contrat avec les Forces de défense israéliennes pour fournir des systèmes révolutionnaires de machines autonomes à guidage humain permettant à tout opérateur d'effectuer des manœuvres et des actions extrêmement précises, dans n'importe quel environnement, avec une formation minimale.

En seulement cinq ans, XTEND compte plus de 100 employés répartis dans des bureaux aux États-Unis et à Singapour, en plus de son siège social et d'un centre de R&D en Israël.

Elle produit trois modèles de systèmes de drones à guidage humain uniques qui ont été produits dans les années 1000 : le drone anti-UAS Griffon (sa première offre), le Wolverine, un bourreau de travail multi-missions qui peut être équipé d'une griffe ou d'autres outils, le Le drone extérieur léger Wolverine ISR associé et le micro drone tactique ISR XTENDER, qui peuvent fonctionner dans des espaces restreints refusés par GPS.

Le produit clé de l'entreprise, le XOS, alimente tous ses drones.

Le XOS fournit un noyau unifié sur toutes ces plates-formes, offrant des fonctionnalités avancées qui incluent :

AR GFX SDK – Permet d'ajouter des graphiques 3D de réalité augmentée en temps réel à partir de diverses sources de données externes via l'API SKYLORD's™ | SDK
Architecture de système d'exploitation robuste – Permet l'intégration de plusieurs plates-formes aériennes et non aériennes avec une configuration minimale.
Système d'exploitation distribué – Permet l'intégration de plusieurs plates-formes aériennes et non aériennes avec une configuration minimale.
API de charge utile dynamique – Permet d'ajouter des charges utiles physiques avec des configurations variables et une connectivité de données afin de transformer les plates-formes SKYLORD™ en ensembles d'outils infiniment performants pour des situations variables.Fusion de capteurs dynamiques basée sur ML

Fusion de capteurs exclusive basée sur l’apprentissage automatique qui permet aux drones SKYLORD™ de fonctionner avec une grande précision spatiale dans des environnements dynamiques complexes dans des conditions d’éclairage variables. DRONE & VTOL MAGAZINE| LES ACTUALITES DE LA FILIERE DRONE

ModalAI a annoncé son VOXL 2, doté de plus de capacités informatiques d'intelligence artificielle (IA) que tout autre produit similaire dans le monde. DIU a partiellement financé le développement de VOXL 2 pour améliorer les capacités de pilote automatique nationales, dans le cadre de son Blue UAS Framework 2.0 .

Pesant seulement 16 grammes et alimenté par la plate-forme Qualcomm ® Flight RB5 5G, VOXL 2 intègre un contrôleur de vol en temps réel PX4, un processeur de pointe, un encodeur vidéo, un GPU et une unité de traitement neuronal (NPU), avec ModalAI.

Ouvrez le SDK VOXL

Le SDK VOXL est livré avec les comportements autonomes nécessaires pour piloter BVLOS en toute sécurité et de manière fiable et éviter les obstacles. Le logiciel de cartographie et de planification inclus fournit un itinéraire pour une trajectoire souhaitée donnée, cartographiant et contournant les obstacles pour obtenir le meilleur chemin. La prévention des collisions définit le paramètre de distance d'approche minimale autorisée.

Cette technologie prend en charge une prise en charge robuste du vol BVLOS (Au-delà de la ligne de visée visuelle) basé sur la 4G/5G.

Liani a rappelé : " Chez XTEND, nous nous concentrons sur les logiciels. Nous ne savions pas comment minimiser le matériel du drone dans un pilote automatique de 16 g. Avec Raspberry Pi, nous devons créer la carte porteuse ; avec Jetson, nous devons construire les pilotes. VOXL nous a donné tout ce dont nous avions besoin, y compris les caméras, car ModalAI l'a conçu pour être simplement inséré dans un drone. Cela convenait parfaitement. "

Parmi les autres considérations prises en compte par XTEND, en s'engageant dans ce partenariat, citons le fait que VOXL 2 est conforme à la NDAA, a la bonne taille, le bon poids et la bonne puissance (SWaP), des algorithmes pré-intégrés et des capacités refusées par GPS spécifiquement conçues pour les drones et peuvent s'intègrer facilement dans les produits XTEND. Les efforts de soutien et de communication de l'entreprise ont également été pris en compte. ModalAI fournit un forum actif à ses utilisateurs.

XOS travaille aux côtés des drones autonomes de XTEND et gère le pipeline depuis l'humain, sa décision de mission et son action finale. Un opérateur peut utiliser tous ces drones ensemble et basculer entre eux.

Par exemple, des soldats ont utilisé le Wolverine pour transporter un drone XTENDER jusqu'à la porte.

Selon Shapira, « XTEND tente de rendre les humains plus actifs en fournissant des robots capables d'agir de manière autonome dans des situations mettant leur vie en danger. » Il poursuit : " Ces outils permettent aux utilisateurs d'effectuer des tâches plus complexes en combinant discrétion humaine et autonomie de la machine. Dans un cas d’utilisation militaire, vous pouvez envoyer un drone accomplir une tâche à la place d’un humain. Cela sauve des vies ".

XTEND recherchait une plate-forme informatique suffisamment puissante et sécurisée pour être digne de son écosystème de produits de drones à guidage humain. Ils ont découvert ModalAI et le pilote automatique VOXL 2 de la société grâce à leurs connexions avec DIU.

Chad Sweet, PDG de ModalAI, a expliqué : " Le matériel est difficile. Chez ModalAI, nous avons déjà fait le travail difficile pour vous. Nous avons soigneusement conçu des capacités autonomes dans un petit package prêt à être intégré à votre logiciel. Cela peut réduire de moitié votre temps de développement ".

Améliorer les performances

Maintenant que XOS de XTEND fonctionne sur VOXL 2, il peut gérer une quantité sans précédent de traitement intégré. Cela permet la localisation, la navigation refusée par GPS et l'essaimage avec les drones de XTEND.

À l’inverse, étant donné que XOS est compatible avec VOXL, d’autres OEM déjà présents dans l’écosystème ModalAI peuvent ajouter XOS à leurs flottes.

Cette combinaison de composants de premier ordre réduit non seulement le temps de formation des opérateurs, mais elle réduit également les barrières à l'entrée pour toute organisation souhaitant utiliser des drones autonomes dans des environnements dangereux… et amener l'équipe homme-machine vers de plus hauts sommets.

Liani a déclaré : " L'interaction entre l'humain et la machine est très importante. Avec XOS de XTEND et VOXL 2 de ModalAI, vous pouvez mettre l'humain au courant et laisser la machine faire le travail dangereux. En termes de productivité, l’équation résultante est 1+1=3 ".

( Source : DroneLife par Dawn Zoldi (colonel, retraité de l’USAF) le 18 septembre 2023 )

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Terra Drone Corporation, leader de la technologie des drones et de la mobilité aérienne urbaine (UAM) , entre dans le secteur de l'agriculture de précision grâce à l'acquisition de la startup de pulvérisation et de cartographie par drones agricoles Avirtech . Terra Drone se développera sous la nouvelle marque « Terra Agri » en Malaisie et en Indonésie.

Terra Drone a été reconnu comme l'un des principaux fournisseurs mondiaux de services de drones par des sociétés de recherche sur les drones comme Drone Industry Insights. Terra Drone a réalisé plus de 3 000 enquêtes et projets d'inspection dans 10 pays, tandis que sa filiale Unifly possède le premier système de gestion du trafic sans pilote (UTM) en Amérique du Nord, en Europe et au Moyen-Orient.

Avirtech propose des services de pulvérisation et de cartographie de pesticides qui utilisent des drones et l'intelligence artificielle (IA). Ses solutions aident les producteurs d'huile de palme et les sociétés de plantation à réduire les mauvaises récoltes, avec une réduction de 30 % des coûts d'exploitation. Avec une moyenne de 4 000 vols par jour, Avirtech a contribué à la culture scientifique de plus de 200 000 hectares de terres à travers l'Indonésie et la Malaisie.

Les deux pays fournissent environ 80 % de la production mondiale d’huile de palme, mais ils sont pourtant confrontés à des défis majeurs tels que la déforestation, les impacts écologiques, les conditions de travail difficiles, la pénurie de main-d’œuvre et d’autres problèmes environnementaux. De plus, les hausses de prix importantes résultant d’une pénurie d’huile de palme sont devenues un problème majeur.

Avirtech est reconnu pour avoir contribué à résoudre les pénuries de main-d'œuvre, à améliorer la sécurité des travailleurs et à augmenter la productivité dans l'industrie de l'huile de palme. L’entreprise devrait poursuivre ces efforts et soutenir la production durable d’huile de palme, tout en apportant de la valeur du point de vue de l’investissement ESG.

«Terra Drone entre à nouveau dans le secteur agricole avec le transfert des activités d'Avirtech», a déclaré Toru Tokushige, fondateur et PDG de Terra Drone Corporation. " L'intégration de notre expertise avec les technologies révolutionnaires d'Avirtech en matière d'intelligence des cultures ouvre les portes à des opportunités sans précédent pour améliorer la productivité, optimiser l'allocation des ressources et promouvoir la durabilité environnementale dans l'agriculture ".

"Nous sommes heureux d'annoncer la vente de notre entreprise à Terra Drone", a ajouté Rendy Ferixsen, PDG d'Avirtech. « Cette progression stratégique nous permet non seulement de redéfinir le potentiel des solutions de drones agricoles, mais renforce également notre engagement inébranlable envers l’excellence technologique. »

«Nous pensons que Terra Drone permettra d'améliorer davantage notre technologie auprès de nos clients et d'apporter de nouveaux progrès dans l'Agriculture 4.0», a déclaré Wilson Ong, COO d'Avirtech.

( Source : DroneLife le 27 sept 23 par Ian M. Crosby )

Terra Drone acquiert la sté de drones de pulvérisation et de cartographie agricole Avirtech et étend la marque Terra Agri

Grâce à l'intégration de la Raptor de Nextvision, de la XQT AI et de la XQT LRF avec télémètre laser jusqu’à 3 km, les opérateurs de l’Orion 2.2 TE bénéficieront d’une qualité vidéo supérieure et des nouvelles fonctions tactiques du logiciel T-Planner V1.2 : suivi de cibles, catégorisation d’objets, routines automatisées, points d'intérêt. Conçu pour s’adapter à différents types de missions, le design 2 en 1 de L'Orion 2.2 TE permet de passer très facilement d'une motorisation "standard" à une motorisation "charge lourde", et d’emporter jusqu’à 5 kg de charge utile.

Les opérateurs peuvent aussi intégrer leurs propres charges utiles grâce au kit de développement d’Elistair équipé d’une alimentation continue et d’un port de connexion Ethernet sécurisé pour le transfert de données. Rapidement déployable par un seul opérateur, l’Orion 2.2 TE bénéficie d’une faible empreinte logistique et peut être transporté à l’arrière d’un véhicule grâce à ses deux caisses de rangement. Les premières livraisons sont prévues pour fin septembre 2023.

( Source : Communiqué de Presse ELISTAIR du 13 septembre 2023 )

Londres, salon DSEI, 13 septembre 2023 - Elistair dévoile le dernier modèle de sa gamme de drones filaires Orion. L'Orion 2.2 TE offre de nouvelles fonctions tactiques, une gamme élargie de charges utiles et une structure modulaire 2 en 1 pour accroître le champ d’action des acteurs de la défense et des forces de sécurité intérieure.

Elistair lance l’ORION 2.2 TE, son drone filaire dédié aux opérations tactiques.

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DRONE & VTOL MAGAZINE| LES ACTUALITES DE LA FILIERE DRONE Grande révélation d'Ascend : le Skydio X10

Meilleurs capteurs sur un drone de taille moyenne

En ce qui concerne le matériel, les packages de capteurs sont essentiels à la fonctionnalité. Skydio X10 propose le FLIR Boson+, un capteur thermique radiométrique précis. "C'est la meilleure caméra thermique jamais installée sur un drone de cette taille", a déclaré Bry.

Prêt à l'emploi, le X10 propose deux ensembles de capteurs remplaçables et amovibles : offrant la fonctionnalité parfaite pour les missions d'inspection ou de drone en tant que premiers intervenants. Le VT300-Z propose une caméra étroite, une caméra téléobjectif et un capteur thermique radiométrique ; le VT300-L propose une caméra étroite, une caméra 1″, un capteur thermique radiométrique et une lampe de poche. « Nous n'avons pas terminé », a déclaré Bry. « Vous pouvez vous attendre à voir davantage de packages de capteurs. »

« Notre objectif est de rendre le monde plus productif, créatif et plus sûr », a déclaré le PDG d'Ascend, Adam Bry. « Nous avons commencé il y a 10 ans…. grâce à vous tous, cette mission prend vie. À l'heure actuelle, Skydio dessert plus de 1 500 organisations… et nous avons livré plus de 40 000 drones. »

Malgré ces chiffres, Bry a déclaré qu’il pensait que les drones d’entreprise n’en étaient encore qu’au début de leur courbe de maturité. « De tous les cas où les drones pourraient être utiles… à quelle fréquence y a-t-il réellement un drone capturant ces données ? » demande Bry.

Grande annonce de produit de Skydio : Skydio X10

La vision de Skydio en matière de maturité technologique et d'échelle industrielle se reflète dans les fonctionnalités du Skydio X10 : la solution de l'entreprise au problème de l'équilibre entre les fonctionnalités matérielles, l'autonomie et la fabrication aux États-Unis.

"Traditionnellement, tout tourne autour du matériel de drone", a déclaré Bry, reconnaissant que la fabrication chinoise de drones a dominé jusqu'à présent le secteur du matériel.

« Nous n'avons pas encore pu rivaliser avec tout ce qui vient de Chine », a déclaré Bry. " Mais le matériel n'est pas la seule dimension…. il y a aussi l’IA et l’autonomie ". Bry souligne qu'à ce jour, les utilisateurs ont dû faire des compromis entre le meilleur matériel et les meilleures plates-formes d'IA et d'autonomie, les fonctionnalités et la taille, et la fabrication basée en Chine ou aux États-Unis. Avec le X10, Skydio a fait de grands progrès pour offrir le meilleur de tous les mondes.

Lors du discours d'ouverture, Skydio a proposé des comparaisons avec d'autres drones commerciaux disponibles sur étagère (COTS) de taille similaire. Grâce à la caméra téléobjectif, le X10 était capable de zoomer sur une plaque d'immatriculation en vol, obtenant ainsi une lecture claire et facile. Contre des drones de taille similaire, la précision est inégalée.

Le DJI M300 offre un résultat similaire, mais avec un poids plus de deux fois supérieur. La cellule Skydio X10 a été renforcée pour un ensemble de travail plus polyvalent. Pesant 4,5 livres, le X10 est suffisamment petit pour être portable dans un sac à dos. L'indice IP55, le temps de vol de 40 minutes et les baies de charge utile modulaires rendent l'avion approprié pour une grande variété d'opérations.

Connectivité

« La connectivité est un autre domaine dans lequel nous avons réalisé des investissements majeurs », a déclaré Bry. Le X10 offre une suite d'options de connectivité, pour permettre une connectivité transparente quel que soit le type d'opération. Le lien amélioré entre le contrôleur et le drone renforce la connectivité dans les environnements encombrés ; Le modem cellulaire 5G est conçu pour permettre les opérations à distance.

Autonomie

«Nous avons doublé notre autonomie», a déclaré Bry. Skydio a toujours été connu pour sa plate-forme d'autonomie, réduisant la charge cognitive des pilotes grâce à l'évitement d'obstacles par vision par ordinateur.

Le Skydio X10 offre une mise à niveau fondamentale, faisant du drone un super ordinateur volant. La puissance de calcul considérablement accrue est combinée à de nouvelles caméras embarquées personnalisées : une meilleure résolution du capteur signifie pouvoir détecter et éviter des objets beaucoup plus petits, plus rapidement. De plus, Skydio Night Sense – navigation basée sur la vision et évitement d’obstacles dans l’obscurité – est une nouvelle fonctionnalité majeure.

Au-delà de l'évitement des obstacles, la puissance de calcul permet à Skydio de superposer des applications basées sur l'IA au-dessus de la navigation. Ils ont commencé avec le scan 3D, qui permet au drone de créer automatiquement une trajectoire de vol autour d'un actif ; et modélisation embarquée, pour un traitement rapide sur site. À l’avenir, Skydio évoque la possibilité de capturer une liste automatisée d’actifs.

Le Skydio X10 – et le modèle de qualité militaire, le Skydio X10D – représentent bien plus qu'une simple mise à niveau par rapport aux modèles précédents. L'imagerie thermique, les capteurs améliorés et une cellule plus polyvalente confèrent à la dernière offre de Skydio un ensemble de fonctionnalités compétitif en plus de sa plate-forme d'autonomie leader et des avantages de la fabrication américaine et de la certification Blue sUAS.

Specifications : https://www.skydio.com/x10/technical-specs

( Source : DroneLife.com par Miriam Mc Nabb le 20 septembre 2023 )

Lors de la conférence des utilisateurs de Ascend, qui a eu lieu le 28 Sept. à San Francisco, la société a fait tout son possible pour que la communauté des drones se connecte au discours d'ouverture pour entendre le PDG Adam Bry annoncer sa dernière plate-forme, le Skydio X10 .

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Nouvelles fonctionnalités : superbes images, évitement d’obstacles et bien plus encore

« Le Mini 4 Pro allie parfaitement les capacités de qualité professionnelle tout en conservant sa conception légère, offrant une liberté et une adaptabilité inégalées », a déclaré Ferdinand Wolf, directeur créatif chez DJI. "Ce drone apparaît comme le drone polyvalent par excellence, conçu pour élever votre boîte à outils créative."

Le drone le plus récent de la série Mini pèse toujours moins de 250 grammes, pour être conforme à la réglementation. (Rappelez-vous qu'aux États-Unis, tous les drones utilisés professionnellement doivent être enregistrés, quel que soit leur poids.) Ce petit format contient un package d'imagerie de haute qualité, doté d'une fonctionnalité de « prise de vue verticale réelle » conçue pour les médias sociaux et la lecture sur smartphone.

Les critiques ont universellement apprécié la qualité de l’image : « magnifique », a été l’adjectif utilisé à plusieurs reprises.

Des scènes d’action au ralenti ? Le nouveau Mini 4 Pro de DJI peut filmer à des fréquences d'images plus élevées en 4K et prend en charge l'enregistrement jusqu'à 100 ips (une amélioration par rapport aux 60 ips du DJI Mini 3 Pro.) La vidéo HDR a également été mise à niveau vers 4K 60 ips, contre 4K 30 ips sur le Mini 3.

Le Mini 4 Pro ajoute également une détection d'obstacles omnidirectionnelle, ce qui rend encore plus facile le pilotage du drone en toute sécurité. "Complété par un système avancé d'assistance au pilotage (APAS), le drone dispose d'un freinage automatique et d'un contournement des obstacles, améliorant ainsi la sécurité en vol", indique l'annonce.

Les nouveaux capteurs améliorent également la fonctionnalité ActiveTrack, disent les pilotes : l'ActiveTrack 360 du DJI Mini 4 correspond aux fonctionnalités trouvées sur certains des plus gros drones de DJI.

Le Mini 4 a une endurance de vol impressionnante, offrant jusqu'à 34 minutes de vol ou 45 minutes en utilisant l'Intelligent Flight Battery Plus.

« Presque parfait », déclare Digital Camera World . "La perfection aérienne", déclare Pocket-Lint . «Le Mini 4 Pro de DJI constitue une référence pour les petits drones», déclare Engadget . "...le meilleur drone de moins de 250 g actuellement disponible", déclare TechRadar . « Inspiré par le succès de son prédécesseur, le DJI Mini 4 Pro va beaucoup plus loin » pour Studio Sport .

DJI a lancé son nouveau Mini 4 Pro, une caméra volante puissante dans un format minuscule.

Les critiques du monde entier ont publié depuis leurs réflexions : et elles sont extrêmement élogieuses.

Le nouveau DJI Mini 4 Pro : voici ce que disent les critiques ( et pourquoi )

Alors que de nombreux critiques ont fait remarquer que le vent est généralement un problème pour les petits drones, ils ont constaté que le Mini 4 faisait mieux que prévu – et était capable de fournir des images stables même dans des conditions modérément venteuses. « Inspirant confiance », a déclaré le critique de Digital Camera World.

Transmission améliorée

Extrait de l'annonce DJI : " De plus, grâce à la transmission vidéo phare O4 de DJI, bénéficiez d'un contrôle ultra-réactif et d'une capacité de transmission vidéo FHD 1080p/60 ips fluide à des distances allant jusqu'à 20 km 5 . Améliorez l'efficacité de vos prises de vue grâce à la fonction d'itinéraire automatique de Waypoint Flight tout en minimisant la fatigue opérationnelle grâce au régulateur de vitesse pour les vols longue distance en régime permanent. Le système avancé de retour à la maison du Mini 4 Pro navigue automatiquement sur un itinéraire de vol sûr, facilité par la fonction AR RTH pour plus de contrôle pendant les vols de retour ".

Il existe d'autres améliorations proposées dans le Mini 4 : même l'ajout de pieds d'atterrissage aidant le drone à décoller sur une surface inégale. "Un excellent changement", déclare Pocket Lint.

Résultat : une excellente mise à niveau

Presque tous les critiques conviennent que le DJI Mini 4 Pro ajoute des fonctionnalités et des caractéristiques importantes – et en vaut la peine pour les photographes professionnels ou les pilotes passionnés par la création de contenu. Cependant, toute la série Mini est préférée – donc les pilotes qui commencent tout juste à perfectionner leurs compétences pourront peut-être faire de bonnes affaires sur un Mini 2 ou un Mini 3, qui sont toujours d’excellents drones.

( Source : DroneLife.com par Miriam Mc Nabb le 25 septembre 2023 )

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LAS VEGAS — «Nous sommes vraiment enthousiasmés par cela et vraiment enthousiasmés par l'accueil que cela reçoit. C'est un créateur de catégories », a déclaré Cameron Chell, président-directeur général de Draganfly, à Inside Unmanned Systems.

Le Commander 3 XL est sur le marché depuis moins de neuf mois, mais Chell a déclaré « que nous obtenons de l'action et de la traction formidables », avec des ajouts tels que le Promo Drone. La plate-forme Commander ne pèse que 22 livres mais peut transporter une charge utile allant jusqu'à 23 livres. " Nous recevons un très bon accueil et nous avons toutes sortes d'applications qui en découlent ", a-t-il déclaré.

Puissance hybride

Il y a une autre nouveauté du Commander 3 XL qui a été soulignée lors du salon : la puissance hybride gaz-électricité.

" En collaboration avec l'un de nos partenaires, nous avons développé un moteur à combustion, un moteur de 70 cm3 qui fonctionne parallèlement à la centrale électrique à batterie ", a-t-il déclaré. " Et cela donne en fait à notre drone Commander 3 XL plus de trois heures de vol ", bien que le poids du carburant ramène la capacité de charge utile à neuf livres.

Le moteur, développé avec ses compatriotes canadiens Pegasus Aeronautics, est refroidi par liquide et à injection de carburant, avec des diagnostics embarqués et un « rendement énergétique de premier ordre », a déclaré Chell dans une vidéo présentant le système. Il peut voler à l'essence ou au fioul lourd, a indiqué la compagnie.

Utiliser uniquement du carburant comme charge utile augmente le temps de vol à huit ou neuf heures et laisse encore une certaine marge de manœuvre pour une caméra RVB ou d'autres capteurs légers, a déclaré Chell.

" Ce qui est bien avec ce drone en particulier, et la raison pour laquelle il est conçu ainsi, c'est qu'il s'agit d'une grosse batterie, n'est-ce pas ? il a dit.

Avec sa conception à corps plat, il peut accueillir près de 100 charges utiles qui peuvent y être adaptées ou déjà intégrées, y compris toutes les charges utiles pouvant s'adapter à un DJI Matrice 600.

« La raison pour laquelle nous avons également opté pour l’hybride était que nous avions une forte demande pour toutes les différentes capacités de charge utile qu’il pouvait gérer, mais [les clients ont déclaré] que nous voulions simplement le faire voler davantage. Ainsi, qu’il s’agisse de clients militaires ou industriels, ils souhaitent bénéficier de plus de 50 minutes de vol. Ils veulent quelques heures », a déclaré Chell.

Utilisation en Ukraine

Le drone alimenté par batterie Commander 3 XL a été utilisé en Ukraine, utilisant son système de distribution de précision et une caisse à gestion thermique pour transporter l'insuline dans les zones durement touchées.

« Le principal cas d'utilisation que nous faisions en Ukraine pour les livraisons était l'administration d'insuline, elle était donc sensible à la température. Cela a très bien fonctionné », a-t-il déclaré.

Le fabricant canadien de drones Draganfly met en valeur l'utilité de son drone Commander 3 XL, présenté recemment à la Commercial UAV Expo,

avec le Promo Drone, un affichage numérique à LED qui pourrait être utilisé pour la publicité ou les notifications d'urgence.

Le Commander 3XL de DRAGANFLY étend sa flexibilité avec une variante de carburant hybride et un système de drone promotionnel

Alors que les besoins de l'Ukraine ont évolué à mesure que la guerre se poursuit, le commandant effectue désormais principalement des missions anti-mines pour le compte d'organisations internationales et non gouvernementales, a déclaré Chell, en utilisant une multitude de capteurs, notamment des radars multispectraux, hyperspectraux et à pénétration du sol, magnétomètres et plus encore.

" Ils effectuent ces missions avec cela, puis nous traitons les données et signalons les anomalies avant que les équipes de déminage n'interviennent ", a-t-il déclaré. "…Nous disposons donc de cette technologie depuis un certain temps, mais elle développait en réalité des procédures opérationnelles standard. Vous ne pouvez pas faire d'erreur ".

Bien que l'entreprise ressente l'attrait des clients pour les drones plus petits, Chell a déclaré que sa force réside dans des systèmes plus grands et plus puissants.

« Nous recevons une demande importante pour des systèmes de drones plus petits pour faire du RSR [renseignement, surveillance et reconnaissance] et autres, mais nous avons le sentiment que c'est un espace assez encombré et que beaucoup de gens essaient de jouer dans cet espace. Et donc, euh, je pense que nous allons continuer à nous tourner davantage vers l'industriel, un peu plus vers la logistique de qualité militaire, vers des produits de type transport plus lourd », a-t-il déclaré.

( Source : InsideUnmanedSystems.com par Brett DAVIS le 11 septembre 2023 )

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Les entreprises technologiques ukrainiennes développent rapidement des produits pour répondre aux besoins actuels de leurs forces militaires : et le Raybird-3 est un drone de reconnaissance battant des records sur la ligne de front. Ce véhicule à double usage pourrait changer la donne pour les applications militaires et civiles.

La société ukrainienne de drones Skyeton existe depuis 17 ans et produit des avions à double usage. Le développement de la série Raybird a commencé en 2015, établissant des records d'endurance en Ukraine en 2019 et entrant sur le marché mondial en 2020.

Désormais, le Raybird-3 est à l'œuvre sur le champ de bataille, effectuant des missions de reconnaissance dans la région de Zaporizhzhia.

Opérations sur le champ de bataille

Le Raybird-3 opère à des altitudes allant de 2 500 à 4 500 mètres : là où les systèmes de défense aérienne sont incapables de détecter les signaux du drone et de le cibler pour le détruire.

« Au cours de la mission Zaporizhzhia, les forces hostiles ont tenté d'abattre plusieurs drones. Alors qu'un autre drone volant à 1 800 mètres était abattu, le Raybird-3 est monté à une altitude plus élevée de 2 300 mètres pour échapper à l'attaque. Les systèmes anti-aériens ennemis ont eu du mal à identifier et à engager la cible avec précision. Évitant ces menaces, le drone a poursuivi son vol, acquérant les coordonnées des équipements ennemis. Ces coordonnées ont ensuite été transmises aux unités d'artillerie, qui ont ensuite engagé et neutralisé les équipements ennemis », ont déclaré des responsables militaires ukrainiens.

Le Raybird-3 est conçu pour relever les défis de la guerre électronique, avec une architecture logicielle, des mécanismes de contrôle et des systèmes de navigation sophistiqués. Le drone est capable de passer d'un canal de fréquence à l'autre, de sorte qu'en cas de compromission entre les systèmes, même en cas de guerre électronique.

L'avion peut être contrôlé à l'aide de données télémétriques, qui fournissent des informations précises sur l'altitude, la vitesse, la pression, etc. : mais si les données télémétriques deviennent inaccessibles, le contrôle peut être maintenu à l'aide du flux cartographique en direct et de la transmission vidéo. Le Raybird-3 est capable de passer de manière transparente entre les systèmes selon les besoins.

Endurance et stabilité de vol

De longs temps de vol et une stabilité de vol exceptionnelle lors des missions de reconnaissance signifient que le Raybird-3 peut prendre en charge plusieurs fronts simultanément. "Le Raybird-3 peut rester en vol jusqu'à 24 heures sans avoir besoin de ravitaillement et parcourir plus de 2 000 kilomètres par vol, se trouvant à plus de 100 kilomètres de profondeur en territoire ennemi", indique le communiqué de presse de la société.

« Lors des missions, nous pouvons entreprendre des tâches de reconnaissance préalablement assignées à d'autres systèmes de drones en cas de neutralisation de ceux-ci. En modifiant la trajectoire du drone, nous pouvons accomplir de nombreuses tâches en un seul vol », expliquent des militaires.

Alors que Skyeton a commencé comme une société de drones commerciaux, l’équipe se concentre sur la fourniture des outils sophistiqués sur lesquels s’appuie désormais l’armée ukrainienne.

«À l'heure actuelle, un seul Raybird-3 est capable d'effectuer un nombre impressionnant de sorties, apportant ainsi un soutien aux avions sur différents fronts. En moyenne, un drone au front effectue jusqu'à 5 sorties, tandis qu'un avion Raybird-3 montre le résultat de dizaines de missions. Notre objectif principal est de répondre aux exigences militaires, en favorisant l'amélioration continue des équipements », ont fait remarquer les représentants de Skyeton.

( Source : DroneLife.com par Miriam Mc Nabb le 31 Aout 2023 )

L'Ukraine a construit le Raybird-3 qui bat des records en première ligne

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Premiers résultats du Groupe de Travail Technique sur l’Acoustique de la NASA sur les eVTOL

Les réunions du groupe de travail sur le bruit de la mobilité aérienne urbaine (UAM) de la NASA (UNWG) et du groupe de travail technique sur l'acoustique (ATWG) au centre de recherche de Langley, en Virginie, en mars ont abordé les outils et les techniques de mesure du bruit des aéronefs . Cela a également donné aux pionniers du décollage et de l'atterrissage verticaux électriques (eVTOL) un forum pour vanter des progrès silencieux, même si les tests de bruit des taxis aériens urbains viennent de commencer.

JD Terry, responsable de l'ingénierie de Textron eAviation, a décrit le taxi aérien à hélice basculante Nexus dans son portefeuille électrique et a noté que les avions utilisaient généralement des aéroports construits en dehors des villes. "Ce qui est unique à ce sujet, c'est que nous essayons de commencer dans les villes, dans des zones plus peuplées... Les garder aussi calmes que possible va être l'une des exigences [primaires] pour être acceptées."

United Airlines et Archer Aviation ont déjà claironné des plans pour relier l'aéroport international de Newark avec le bas de Manhattan et l'aéroport international O'Hare avec la boucle de Chicago en 2025 avec les taxis aériens Midnight d'Archer. Cet evtol entièrement électrique utilise six hélices basculantes et six hélices à portance seule pour décoller et atterrir verticalement, et accélérer pour que la portance à voilure fixe atteigne des vitesses de croisière de 139 kt (267 km/h).

Avec des règles encore à rédiger, des aéronefs à tester et des perceptions du public à déterminer, le bruit des aéronefs pose des questions complexes aux concepteurs de la mobilité aérienne avancée.

DRONE & VTOL MAGAZINE| LES ACTUALITES DE l' advanced air mobility

Conception actuelle de Textron eAviation Nexus

Selon le responsable de l'acoustique d'Archer Aviation, Ben Goldman, le bruit des avions à des altitudes de croisière de 1 500 à 2 000 pieds (450 à 600 m) ne devrait pas être audible par rapport au bruit de fond de la ville. Des plans ambitieux prévoient que le premier "avion conforme" volera au début de 2024 et obtiendra la certification de navigabilité plus tard dans la même année. Avec des insertions technologiques successives, Goldman a reconnu : « Ce premier véhicule sera notre pire ; tous les autres s'améliorent à partir de là.

Tests précoces

La NASA vient de commencer à tester le bruit de ces taxis aériens non conventionnels. Dans le cadre de la campagne nationale de l'agence, Joby Aviation a fait voler son prototype S4 à six hélices inclinables au-dessus des microphones de la NASA en Californie. Les survols à 60 et 100 kt (110 et 185 km/h) ont mesuré le bruit à basse fréquence induit par l'inclinaison des hélices, et le bruit dominant à haute fréquence provenant des interactions avec les surfaces des ailes et de la queue.

L'audio de survol a documenté la différence notable entre le taxi aérien électrique et les hélicoptères et avions à voilure fixe courants. Jeremy Bain, responsable de la dynamique des fluides computationnelle et de l'aéroacoustique de Joby, a noté qu'il n'y avait pas encore d'exigences de bruit définies pour la mobilité aérienne avancée (AAM). Il a dit : " Je ne pense pas qu'il y aura une norme nationale unique... Il est important de communiquer avec les communautés. "

Les simulations aéroacoustiques informatiques de la NASA concordaient avec les données de survol de Joby à basses fréquences, mais le mélange de sources de bruit et de flux d'air rendait les prédictions moins certaines à des fréquences plus élevées.

Le taxi aérien Archer Aviation Midnight vise à relier les aéroports aux centres-villes en 2025. (Image Archer)

Le panel d'orateurs en personne lors de la réunion du groupe de travail sur le bruit UAM de la NASA. LR : Rizzi, Goldman, Bain, Ismail et Henderson. (Photo NASA par Mark Knopp)

Une seule hélice du prototype S4 de Joby est entrée dans la soufflerie du National Full-Scale Aerodynamics Complex du Ames Research Center en février pour mieux isoler les sources de bruit et aider les chercheurs à comprendre l'impact acoustique des hélices à régime variable, les interactions de la cellule et les effets de blindage et de diffusion.

Les tests du multicoptère Moog SureFly eVTOL au centre de recherche Glenn de la NASA cet été mesureront le bruit à des altitudes supérieures à 15 pieds (4,5 m), d'abord en vol stationnaire, puis en vol vers l'avant.

La NASA Langley a commencé l'année dernière des essais en soufflerie aéroacoustique à basse vitesse d'hélices inclinables à trois et cinq pales dans la soufflerie de 14 pieds sur 22 pieds (4,3 sur 6,7 m) et cherche à améliorer les outils utilisés pour prédire le haut débit bruit des proprotors en vol axial. Un nouveau banc d'essai de proprotor mesure les charges multi-axes à différents angles de tangage et de lacet et sur une gamme de réglages collectifs d'hélices. Les tests de suivi en 2025 exécuteront des tiltprops à différents angles d'incidence avec un nouveau réseau de microphones phasés.

La perception du bruit par le public exige également de nouveaux outils capables de mesurer à quel point le bruit des taxis aériens peut être gênant dans différents contextes aux États-Unis. Damon Joyce du National Parks Service Grand Canyon Quiet Technology Incentive a noté que le niveau de gêne des observateurs associé au bruit des hélicoptères et des avions est perçu comme différent, mais la différence n'est pas statistiquement prouvée.

Les chercheurs de la NASA ont découvert que le bruit des drones était plus gênant que le bruit des véhicules au sol du même niveau. Pour tester les niveaux de gêne dans différentes régions, l'UNWG de la NASA a développé en octobre dernier un test psychoacoustique à distance qui utilise des écouteurs pour reproduire en personne le bruit des taxis aériens. L'objectif est d'assembler les sons des véhicules AAM et d'évaluer la réponse humaine dans les localités des États-Unis.

Volez et écoutez

Le chercheur principal de la NASA Langley pour l'aéroacoustique, le Dr Stephen A. Rizzi, dirige l'UNWG avec Brenda Henderson au centre de recherche Glenn de la NASA. L'UNWG a été créé en 2018 pour créer et soutenir une communauté d'experts en acoustique de l'industrie, des universités et des agences gouvernementales afin d'identifier, de discuter et de résoudre les problèmes de bruit associés aux véhicules UAM et à leurs opérations. Depuis sa création, les réunions semestrielles de l'UNWG ont régulièrement attiré plus de 300 participants de plus de 125 organisations dans plus d'une douzaine de pays.

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Selon Till Heinemann, ingénieur en aéroacoustique de Lilium , le jet à ventilateur canalisé de son entreprise avec 30 ventilateurs inclinables dans son canard et ses ailes principales sera particulièrement silencieux en mode croisière. La société a jusqu'à présent piloté deux avions d'essai d'environ un tiers de la taille du véhicule de production. Heinemann a déclaré: "Nous avons partagé pas mal de données avec l'AESA", l'Agence de la sécurité aérienne de l'Union européenne.

Il a ajouté: "Nous savons que le plus fort est la transition de la phase de vol stationnaire au vol vers l'avant." Heinemann a déclaré que les développeurs AAM avaient besoin de nouvelles approches de modélisation pour capturer les effets dynamiques dans les manœuvres et étudier la géométrie des conduits avec des champs d'écoulement asymétriques et dynamiques.

l’Acoustique de la NASA sur les eVTOL ( Suite )

Son livre blanc de consensus de 2020, intitulé « Urban Air Mobility Noise : Current Practice, Gaps, and Recommendations », a servi de feuille de route pour la coordination des activités abordant un ensemble d'objectifs de haut niveau destinés à éliminer les obstacles associés au bruit UAM qui peut entraver la mise en service du véhicule.

Le panel de l'atelier et les questions des spécialistes ont montré que l'industrie s'attaque également à la complexité acoustique des taxis aériens électriques. Bien que les hélicoptères Bell, les hélices McCauley et les avions d'affaires de Textron Aviation aient tous fourni des bases de données de bruit à Textron eAviation applicables au taxi aérien Nexus, Terry a observé: " Ce que nous prédisons [versus] ce que nous voyons réellement, c'est ce dont nous avons besoin pour continuer le test tient et comprend. Nous croyons que nos bases de données internes vont fonctionner et qu'elles vont bien fonctionner, mais encore une fois, elles n'ont pas été validées ". Terry a ajouté: "Nous pensons actuellement que le décollage pour nous sera le plus bruyant." Il a concédé: "Nous devons faire décoller l'avion et le comprendre."

Joby's Bain a déclaré à la conférence de Langley que le taxi aérien de sa société a enregistré un bruit de vol stationnaire de seulement 45 dBA avec des observateurs à 1640 pieds (500 m) et un bruit de décollage de seulement 65 dBA à 330 pieds (100 m). "Il essaie de se fondre dans l'environnement, vraiment un bond en avant par rapport aux hélicoptères." Joby a testé une gamme de pales d'hélice pour atteindre la vitesse de pointe la plus faible et équilibrer le faible bruit et les meilleures performances. L'entreprise prévoit de publier certaines données pour certaines agences afin de valider ses outils acoustiques.

Une capture d'écran de la vidéo « sound parade » de Joby, comparant le niveau de bruit et la qualité tonale de son S4 avec des avions existants. (Joby)

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Archer's Goldman a déclaré que la société avait évalué le bruit de moteurs isolés sans hélices installées pour mieux comprendre les sources de bruit contributives. Son entreprise avait utilisé l'outil de modélisation aérodynamique DUST de Milan Polytechnic et PSU-WOPWOP de Penn State pour prédire le bruit.

Goldman a proposé: "Pour le moment, nous nous concentrons sur notre bruit de décollage et d'atterrissage, nous voulons donc trouver un bon ensemble d'outils pour le décollage et l'atterrissage." Goldman souhaitait également des outils pour quantifier la perception du bruit par la communauté et de meilleurs instruments de surveillance du bruit en vol pour mieux comprendre les différentes sources.

L'unité Supernal de Hyundai a étudié les interactions variables des vortex des pales de son taxi aérien à rotors basculants SA-1, mais l'ingénieur acoustique en chef Yahia Ismail a noté que les travaux sur le bruit de la cabine généré par plusieurs rotors tournant près de la peau de l'avion seront un élément important du confort de conduite de l'entreprise.

Ismail a déclaré que l'objectif de Supernal était le bruit de la cabine de l'avion de ligne. Il a observé que les développeurs AAM ont besoin de meilleurs réseaux de microphones pour leurs travaux de test. Il a déclaré au public de l'atelier : "Une fois que nous avons commencé la production, cela ne nous dérange pas de partager des données."

Les panélistes de l'AAM craignaient que les exigences réglementaires actuelles en matière de bruit ne soient pas pertinentes pour la façon dont les taxis aériens sont autorisés à fonctionner. Ismail de Supernal a déclaré qu'il s'attend à ce que des exigences plus strictes soient mises en œuvre au fil du temps et a noté : " Il y aura toujours un compromis entre les performances et le bruit... Si nous mettons sur le marché des avions [qui sont] très bruyants, nous ne le ferons pas. Ils veulent que le bruit soit le facteur décisif ".

Goldman d'Archer a observé que l'industrie a besoin de meilleures réglementations que les limites FAA Part 36 Stage 2 établies en 1988. Le public verra [les taxis aériens] comme quelque chose de bruyant qui vole, et cela conduira à des restrictions.

Terry de Textron eAviation a déclaré : " Pour que cette industrie progresse, des réglementations sur le bruit devront être mises en place. Nous ne pouvons pas avoir ces choses qui volent partout tout le temps, faisant le genre de racket que nous avons eu dans le passé ". Il a conclu : " Si nous allons là-bas, la sécurité doit être la priorité absolue. Après cela, à quel point sont-ils bruyants ? Commençons par le plus calme possible et habituons le grand public à l'AAM]. Nous devrons le faire d'abord ou nous tuerons notre propre industrie ".

Source : VFS News le 20 avril 2023 Par Frank Colucci

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Selon la chaîne d'information Eastwest Connect , le chinois ZENERGY a lancé une batterie d'aviation d'une densité pouvant atteindre 320 Wh/kg.

"Tout en tenant compte de la densité d'énergie élevée, le produit peut toujours répondre aux performances de décharge à haut débit de 12C sous 20 % de SOC, ce qui résout le problème de l'industrie selon lequel une densité d'énergie élevée et un débit élevé ne peuvent pas être atteints en même temps", a déclaré un des responsables technique de la société. "Cela est devenu possible et a ouvert le prélude à l'électrification dans le domaine de l'aviation."

" Ces dernières années, en raison de la demande d'électrification des véhicules, la densité énergétique des batteries électriques est passée de 60 à 80 Wh/kg en 2011 ", poursuit le reportage. «"Jusqu'à présent, les produits ternaires ont atteint 250Wh/kg, une augmentation d'environ quatre fois ; les performances énergétiques ont plus que triplé. En termes de coût, elles sont également passées de 4 à 5 yuans/Wh en 2011 à 0,7 à 0,8 yuans/Wh actuellement ".

La gamme des avions d'aviation est beaucoup plus sensible au poids de l'ensemble de la machine que celle des véhicules électriques, ce qui met en avant la demande ultime de légèreté pour les batteries ; La puissance de décharge moyenne est nettement supérieure à celle des véhicules électriques, nécessitant des batteries à haute densité d'énergie et à haut taux de décharge ; Les exigences de sécurité sont plus élevées et la batterie doit répondre à la norme aéronautique de niveau ppb.

L'exigence ultime de légèreté nécessite des batteries à haute densité d'énergie ; Des puissances de décharge extrêmement élevées nécessitent des batteries à haute puissance. Bref, il faut « avoir à la fois » le corps contradictoire de haute densité énergétique et de haute puissance de la batterie…. En termes de densité énergétique, la densité énergétique de la Batterie Aviation ZENERGY est aussi élevée que 320Wh/kg, ce qui réduit considérablement le poids de la batterie, qui à son tour peut rendre les avions électriques plus légers et voler plus loin…. En termes de sécurité, la batterie d'aviation ZENERGY a atteint la norme de sécurité de niveau aviation de probabilité de défaillance de niveau ppb et l'exigence de sécurité de niveau aviation de dissipation thermique "zéro", franchissant le dernier obstacle dans l'application des batteries de puissance dans le domaine de l'aviation.

"En termes de charge rapide, la batterie ZENERGY Aviation peut être chargée à 80% en 15 minutes."

Pour plus d'informations :

https://eastwestconn.com/index.php/2023/05/15/aviation-electrification-has-come-zenergy-releases-320wh-kg-high-density-aviation-battery/

Source : UamNews.com le 15 mai 2023 par Philippe Butterworth-Hayes

Le chinois Zenergy lance une batterie d'aviation avec une densité de 320 Wh/kg

VPorts, le constructeur et opérateur d'infrastructures de mobilité aérienne avancée (AAM) Canadien, rapporte avoir lancé le processus de certification de ses vertiports « dans le cadre du premier centre d'intégration AAM au monde au Mohammed bin Rashid Aerospace Hub (MBRAH) à Dubaï Sud » où la construction débutera en 2024.

Le processus de certification, selon un communiqué de presse, a été développé par la GCAA et est conforme à la réglementation CAR IX-HVD Partie III, qui décrit les exigences et les lignes directrices pour la certification et l'exploitation des vertiports terrestres aux Émirats arabes unis.

La nécessité pour les investisseurs privés et publics de fournir des infrastructures, des développements et des opérations de pointe est cruciale pour le succès d'AAM. De multiples sources de revenus et opportunités seront recherchées et exploitées à toutes les étapes du développement, de la conception du projet à la conception, au développement et à la mise en œuvre à long terme.

Avec le soutien de MBRAH, VPorts prévoit d'établir son centre de contrôle des opérations Vertiport (VOCC) dans le cadre du centre mondial des intégrateurs AAM à Dubaï. Le VOCC aura la capacité de gérer l'intégration du trafic aérien et de mettre en place des protocoles de communication entre les eVTOL, les vertiports et les fournisseurs de services de navigation aérienne (ANSP). Il exploitera également l'intelligence artificielle pour évaluer les données liées à la gestion des ressources, garantissant ainsi des processus décisionnels efficaces et rapides pour tous les eVTOL atterrissant, décollant ou volant vers n'importe quel vertiport dans un éventuel réseau mondial d'emplacements.

" En décembre 2022, VPorts a signé un contrat de location exclusif de 25 ans avec MBRAH, renouvelable pour 25 ans supplémentaires, pour établir le centre AAM ultramoderne sur un site de 37 000 mètres carrés à Dubaï Sud. Le projet, qui représente un investissement initial de 40 millions de dollars sur trois ans, devrait générer des revenus directs de 7 milliards de dollars à Dubaï et à Abu Dhabi, au cours des 25 prochaines années, et créer 1 500 emplois directs de haute qualité ".

En outre, VPorts rapporte que le projet comprend un espace aérien dédié aux essais en vol, un espace aérien bloqué attribué et de nouvelles technologies innovantes pour soutenir la croissance de l'industrie AAM et accélérer la certification des eVTOL.

Pour plus d'informations :

https://vports.com/vports-embarks-on-the-certification-process-for-its-vertiports-as-part-of-the-worlds-first-advanced-air-mobility-integrator-centre-in- Dubai/

Source : UamNews.com le 7 juin 2023 par Greg Suart .

Vports se lance dans un processus de certification pour les vertiports, en commençant par Dubaï

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SITA, un fournisseur informatique de l'industrie du transport aérien, et UrbanV, un opérateur de vertiports italien, ont annoncé aujourd'hui la signature d'un protocole d'accord (MOU) pour développer une première expérience numérique pour les passagers pour les vertiports d'UrbanV à Rome qui devraient démarrer leurs opérations en 2024.

Selon le communiqué de presse, " à partir du vertiport d'essai d'UrbanV à l'aéroport Fiumicino de Rome, les deux parties concevront, testeront et affineront un nouvel écosystème de traitement et d'exploitation des passagers pour prendre en charge le premier vol entre Fiumicino et le centre-ville de Rome. SITA déploiera son expertise dans le transport aérien pour le secteur émergent de l'Advanced Air Mobility (AAM), en développant de nouvelles normes opérationnelles et une expérience passager avant tout numérique ". Le partenariat s'appuiera sur le portefeuille de SITA, qui comprend une large gamme de solutions informatiques pour la gestion des aéroports, la connectivité réseau, les opérations de passagers, de vols et d'avions.

SITA et UrbanV collaboreront également étroitement pour tester et valider le concept d'opérations d'UrbanV à Rome et évaluer les synergies commerciales potentielles dans le monde entier pour une mise sur le marché conjointe dans le segment de la mobilité aérienne avancée et urbaine.

UrbanV envisage que les vertiports soient interopérables par plusieurs opérateurs eVTOL et intégrés dans l'écosystème aéronautique local, comme l'aéroport de Fiumicino. Ceci est conforme à la vision de SITA selon laquelle les systèmes de vertiports constituent des points d'échange et d'agrégation naturels avec des composants et des services partagés pour faciliter l'échange de données, offrant ainsi une rentabilité et des économies d'échelle à tous les opérateurs AAM.

Carlo Tursi, PDG d'UrbanV, a déclaré que le protocole d'accord « nous permettra de développer une approche agnostique, modulaire et reproductible de la conception, de la construction et de l'exploitation de vertiports à l'échelle mondiale.

L'Italie sera notre pays de lancement et Rome sera l'une des premières villes au monde où les services AAM seront disponibles. Ce partenariat nous permet d'offrir une proposition de valeur unique pouvant être étendue à l'échelle mondiale et d'accélérer l'adoption des services AAM.

Pour plus d'informations sur Sita : https://www.sita.aero/

Source : UamNews.com le 13 juin 2023 par Greg Suart

Urban V et SITA s'associent pour fournir des solutions numériques pour les vertiports de Rome

SESAR3 lance le projet de recherche sur le développement des infrastructures vertiport EUREKA

Le projet de recherche SESAR3 Digital European Sky EUREKA a été lancé à l'aéroport de Fiumicino à Rome. EUREKA vise à accueillir les opérations de vertiport dans l’espace aérien européen pour permettre la mobilité aérienne urbaine (UAM).

Un consortium de 35 membres de toute l'Europe, sous la direction d'Eurocontrol, collabore au projet EUREKA jusqu'à mi-2026. Le projet représente un investissement total d'environ 12 millions d'euros, dont 6,9 millions d'euros de financement de l'entreprise commune SESAR3 (S3JU).

À la base, EUREKA consiste à développer quatre solutions et à les intégrer les unes aux autres :

Gestion des arrivées et des départs du vertiport

Cette solution permettra la gestion des arrivées et des départs sûrs et efficaces sur le plan opérationnel du vertiport dans différents cas d'utilisation. Il couvrira différents environnements et horizons temporels ATM et U-space. Il permettra également la mise en œuvre des opérations UAM en proposant des itinéraires et des trajectoires autour et entre les vertiports sur la base des meilleures pratiques et lignes directrices pour parvenir à l'hébergement UAM tout en se concentrant sur les spécifications techniques et les exigences des véhicules UAM ainsi que sur les éléments de planification et les méthodes d'application d'une description commune qui couvrira les concepts et exigences opérationnels.

Gestion collaborative du trafic Vertiport

Cette solution développera un service de gestion Vertiport et un service de gestion de l'espace U qui permet le concept de gestion collaborative du trafic Vertiport (VCTM).

Gestion des perturbations et des urgences

Cette solution permettra aux vertiports et USSP de gérer des situations inattendues dans le domaine de la sécurité et de la sûreté, sur les vertiports à proximité. Ceci est crucial car nous opérons dans une situation de « vériport sur l’aéroport ». Nous souhaitons valider un nouveau « service d’urgence U3 pour les vertiports », comme futur nouveau service pour U-space.

Flux, capacité et gestion opérationnelle du réseau Vertiport

Cette solution permettra des opérations vertiport efficaces et sûres avec une vue holistique au niveau du réseau vertiport local. Les capacités terrestres et aériennes dans un système de vertiports sont fortement liées, le réseau de vertiports peut être considéré comme un nouveau concept d'infrastructure de mobilité à grande échelle.

La solution permettra de gérer les informations concernant la capacité des différentes parties du système (vertiports) ; facteurs externes qui peuvent l'influencer (environnement du vertiport) ; des outils pour communiquer avec les autres parties prenantes du processus (opérateurs eVTOL, prestataires de services ATM et UTM).

Source : UamNews.com le 15 juin 2023 par Philip Butterworth-Hayes

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Notamment parce qu'avec cette autorisation en place, Guardian semble être l'une des premières sociétés américaines d'eVTOL à générer des revenus en déployant des centaines de ses unités SC1 cet été (les eVTOL ultralégers devraient suivre d'ici la fin de l'année)

Étant donné que diverses applications de fret rapporteront probablement de l'argent avant que le transport de passagers ne soit autorisé, de nombreuses entreprises eVTOL recherchent activement des cas d'utilisation du fret, qui prévoient des vols de passagers dans le cadre de leur modèle commercial.

En effet, le transport de marchandises peut générer plus de revenus que les revenus générés par les passagers – et le transport de marchandises lié aux secours humanitaires et aux interventions d’urgence est également sûr de renforcer la confiance et l’enthousiasme pour le transport de passagers eVTOL au fur et à mesure de son déploiement.

Outre ces avantages, la commercialisation des eVTOL cargo offre un autre avantage important. Par exemple, pour Volocopter, la recherche et le développement du fret impliqueront « des tests de fiabilité des vols et des pièces, une expérience des tests en vol dans différentes conditions environnementales et la formation des opérateurs [pilotes à distance] », a déclaré un porte-parole de Volocopter.

Comme un drone, l'avion SC1 eVTOL de Guardian Aerospace est conçu pour suivre des modèles automatisés préprogrammés basés sur des cartes GPS des champs agricoles. Image de Guardian Agriculture.

Qu'est-ce que le SC1 ?

Revenons un instant au Guardian, même si la société n'a pas l'intention à ce stade d'entrer dans l'espace cargo eVTOL, examinons son avion, le SC1.

Comme mentionné, la plateforme utilitaire de 225 kg (500 lb) ne transporte pas seulement du fret (dans ce cas-ci, un réservoir contenant des produits phytosanitaires ou des semences). Il pulvérise également les plantes cultivées ou diffuse les graines à l'aide de buses ou de distributeurs. En effet, le premier client de Guardian (et un investisseur dans l'entreprise) est Wilbur-Ellis, qui est la plus grande entreprise de pulvérisation de cultures à façon aux États-Unis. Elle a la possibilité d'acheter 400 SC1 et, au total, Guardian a des précommandes de plus de 100 millions de dollars.

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L'annonce récente selon laquelle Guardian Agriculture avait obtenu l'approbation de la Federal Aviation Administration (FAA) pour exploiter ses avions à l'échelle nationale a sans aucun doute attiré l'attention de ceux qui se trouvent dans l'espace cargo eVTOL, même si son avion fait plus que transporter une charge utile.

Comme un drone, le SC1 est conçu pour suivre des modèles automatisés préprogrammés basés sur des cartes GPS des champs agricoles. Étonnamment, il peut pulvériser ou ensemencer environ 40 acres par heure, y compris une charge et un remplissage rapides du réservoir. Il est plus bas au sol, offrant une pulvérisation plus ciblée avec moins de dérive du vent et beaucoup moins de dépenses que la pulvérisation par avion. Il est approuvé pour un fonctionnement en visibilité directe à une hauteur maximale de 30,48 mètres (100 pieds) et à une vitesse maximale de 46,7 kilomètres par heure (29 miles par heure). Et grâce à son guidage GPS, le SC1 peut fonctionner 24h/24.

Mais le SC1 est-il un drone en tout sauf en taille, ou vraiment un eVTOL ?

D'un point de vue réglementaire, la FAA Part 107 régit les drones, qui sont définis comme pesant 25 kilogrammes (55 livres) ou moins sans cargaison. Mis à part le poids de l'avion lui-même, le SC1 a une limite de charge utile d'environ quatre fois celle-ci, jusqu'à 90,7 kg (200 lb) en réservoir et contenu du réservoir combiné.

Pour sa part, Guardian a déclaré que le SC1 est un eVTOL non seulement en raison de sa taille, mais également de ses composants de qualité aérospatiale et de son système logiciel complexe.

Drones cargo ou eVTOL ?

Passons à l'avion cargo de Volocopter . Même si la société prétend pouvoir transporter une charge utile supérieure au double de celle du SG1, jusqu'à 200 kg (440 lb), avec une portée allant jusqu'à 40 km (25 mi), Volocopter a décidé de lui donner un nom associé au drone : le VoloDrone – pour une raison très simple.

Un porte-parole de Volocopter a expliqué que chaque membre de la famille eVTOL de la société porte le préfixe « Volo » mais des terminaisons différentes qui fournissent une indication claire de l'utilisation – dans ce cas, le transport de marchandises généralement associé au mot drone.

Techniquement, le VoloDrone n’est pas qu’un simple drone (Photo Volocopter)

Volocopter répertorie les opérations navire-terre, la vente au détail, la construction, les secours en cas de catastrophe et le sauvetage aérien parmi ses applications pour le VoloDrone. Photo Volocopter

Livraison de fret aérien : les premiers cas d'utilisation des avions eVTOL

Une autre voie

La start-up MightyFly de la région de la baie de San Francisco, quant à elle, prévoit de démarrer les opérations de validation de principe de son Cento cargo eVTOL avec ses partenaires en 2024 dans le cadre de son certificat de navigabilité spécial approuvé par la FAA.

Cela couvre la recherche et le développement, la formation des équipages et l'enquête auprès des clients, a expliqué Fernanda Sausen, directrice principale du développement commercial de MightyFly.

Volocopter a décrit le VoloDrone comme " un véhicule utilitaire qui utilise la technologie des drones comme base ". Cela dit, techniquement, ni le VoloCity [air taxi] ni le VoloDrone ne sont de purs drones, et ils ont des rôles très différents de ceux des drones jouets ou militaires.

"Nous comprenons que d'autres souhaitent voir une plus grande distinction entre les drones plus petits et plus grands", a déclaré le porte-parole de Volocopter. " Ce qui est plus important, de notre point de vue, c'est que le nom et la fonction de cette catégorie soient facilement compris par le public, que les eVTOL de tout type fonctionnent selon un ensemble strict de directives de sécurité et que nous, en tant que développeurs et exploitants d'eVTOL. ces avions adhèrent à la bonne catégorie pour les piloter ".

À ce sujet, Volocopter a déclaré que l'autorisation d'exploiter commercialement le VoloDrone pouvait démarrer en Europe dans le cadre de l'évaluation des risques des opérations spéciales (SORA) de l'Agence de la sécurité aérienne de l'Union européenne (EASA). SORA permet aux avions tels que le VoloDrone d'opérer au-dessus de zones peu peuplées telles que l'eau.

Avec huit ventilateurs électriques à levage vertical, une hélice de propulsion avant et une cellule en fibre de carbone à aile haute, le Cento à pleine charge pèse 161 kgs. (Photo de MightyFly)

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Le Cento, anciennement appelé MF-100, est un avion VTOL hybride-électrique avec une capacité de chargement de 45 kgs, une autonomie de 965 kms et une vitesse maximale de 240 km/h. Avec huit ventilateurs électriques à levage vertical, une hélice de propulsion avant et une cellule en fibre de carbone à aile haute, le Cento à pleine charge pèse 161 kgs.

"MightyFly travaille sur l'exemption 44807 qui pourrait être remplacée par la partie 108", a déclaré Sausen, "et envisage de démarrer son processus de demande de partie 135" pour un avion eVTOL certifié de type.

L'exemption 44807 est requise « pour piloter un avion sans pilote qui dépasse la limite de poids maximale de la partie 107, ou votre mission comprend une règle impérative. [Il] accorde au secrétaire aux Transports le pouvoir d'utiliser une approche basée sur les risques pour déterminer au cas par cas si certains systèmes d'avions sans pilote peuvent fonctionner en toute sécurité dans le système d'espace aérien national.

La FAA déclare également qu’elle a identifié l’octroi d’exemptions « comme un projet hautement prioritaire pour répondre à la demande d’exploitation civile de drones à des fins commerciales ».

MightFly estime que les avions de livraison de fret autonomes « ont le potentiel de transformer les prochains services de livraison actuels en services de livraison le jour même, élargissant ainsi le marché mondial de livraison le jour même, d'une valeur de plus de 21 milliards de dollars ». (Photo de MightyFly)

Serrage sur la cargaison

Volocopter et MightyFly adoptent également des approches différentes en matière de fixation du fret.

Le système VoloDrone utilise à la fois des composants développés en interne et des composants disponibles dans le commerce.

"Étant donné que le cas d'utilisation du VoloDrone peut être vaste en fonction des exigences du secteur client, certains cas d'utilisation nécessitent des mesures spécifiques menant à un développement en interne", a déclaré le porte-parole de Volocopter.

" Par exemple, la caisse que nous avons dévoilée en 2021 est le fruit d'un développement interne en collaboration avec notre partenaire DB Schenker. Mais la palette de fret qui entre dans la boîte est une palette de fret standard et générique, ce qui nous permet d'être efficaces en termes de développement et de coûts ".

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Les premiers cas d'utilisation des avions eVTOL ( Suite )

Applications de fret

Volocopter et MightyFly gardent tous deux privés leurs projets spécifiques en ce qui concerne les applications de fret, mais il existe certaines indications sur leur orientation.

Sur son site Internet, Volocopter répertorie les possibilités du VoloDrone depuis la côte jusqu'au navire, ainsi que les livraisons de pièces de rechange et de vente au détail, les tâches de construction, de maintenance et de planification du site, les secours en cas de catastrophe, le sauvetage aérien et le soutien à d'autres aides humanitaires. efforts.

"Les opérations maritimes présentent un grand potentiel pour notre croissance, et nous avons une idée claire de la manière dont le VoloDrone peut être utilisé, même si nous ne pouvons pas encore divulguer quand et avec quel cas d'utilisation nous entrerons en opérations", a déclaré le porte-parole de Volocopter.

( Skyports Drone Services , une division de la société vertiport Skyports, poursuit également des opérations navire-terre en Corée, en partenariat avec Marine Drone Tech.)

Sausen de MightyFly ne pouvait que partager que l'opportunité de marché pour les avions AAM spécialisés dans la logistique du fret est très vaste et en croissance. Les avions de livraison de fret autonomes perturberont le marché de la logistique express et du jour même en augmentant considérablement la vitesse et l'efficacité de la livraison et en réduisant les coûts.

Elle a ajouté qu'« en plus de rendre les services de livraison le jour même abordables, cette solution logistique innovante a le potentiel de transformer les services de livraison suivants d'aujourd'hui en services de livraison le jour même, élargissant ainsi le marché mondial de la livraison le jour même, qui représente plus de 21 milliards de dollars ».

Source : VerticalMag.com Par Treena HEIN le 7 Juillet 2023

L'avion de MightyFly, cependant, transportera du fret à l'intérieur de sa cellule, éliminant ainsi le besoin de pièces de fixation.

"Le chargement et le déchargement des marchandises seront entièrement autonomes et MightyFly détient la propriété intellectuelle de son système autonome de chargement, de déchargement et d'équilibrage", a déclaré Sausen.

Le VoloDrone utilise une caisse cargo développée en interne en collaboration avec le partenaire de Volocopter, DB Schenker. (Photo Volocopter)

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L’expérimentation grandeur nature d’un service de taxis volants pendant les JO2024 de Paris est toujours d’actualité. Ce service doit en principe desservir une plate-forme amarrée, sur la Seine, au niveau de la gare d’Austerlitz. Le récent avis de l’Autorité environnementale (AE) soulève de nombreux problèmes.

La France est toujours décidée à démontrer son goût pour l’innovation technologique en faisant voler des taxis électriques pendant les Jeux Olympiques de Paris, en 2024. A moins d’un an de l’échéance, tout reste encore à faire. A commencer par trouver les dits taxis volants.

Lors de la présentation du projet, il y a quelques années en arrière, il y avait quatre ou cinq aéronefs susceptibles de rejoindre cette expérimentation. Tous des engins électriques à décollage et atterrissage électriques. Aujourd’hui, il n’en reste plus qu’un en lice. Il s’agit du VoloCity de Volocopter. Un engin biplace, autrement dit capable de transporter un passager en plus du pilote.

Pour l’heure, le VoloCity n’est pas certifié. Il est encore moins autorisé à transporter des passagers payants. L’expérimentation devant débuter en mai 2024 ; il reste peu de temps à l’EASA pour instruire le dossier et à Volocopter pour démontrer la fiabilité de son eVTOL.

L’Île-de-France prend le taxi volant au vol

Passons sur les détails ! Les Volocity (on ne sait pas encore combien seront disponibles le jour J) pourront se déplacer dans le ciel francilien selon trois itinéraires : entre les aéroports Charles-de-Gaulle et Le Bourget, entre la barge vertiport d’Austerlitz et l’héliport d’Issy-les-Moulineaux (Hauts-de-Seine) et entre l’héliport et l’aérodrome de Saint-Cyr-l’École près de Versailles.

Le projet qui est piloté par Aéroports de Paris suppose la réalisation d’un vertiport, c’est-à-dire d’une plateforme flottante temporaire de 740 m2 implantée sur la Seine, quai d’Austerlitz, en contrebas de l’Institut national de la mode et du design. C’est là que les passagers embarqueront et débarqueront. C’est là aussi que les VoloCity pourront être rechargés.

L’activité de transport de passagers pourrait se dérouler entre 8 h et 18 h avec un maximum de trois allers-retours par heure de mai à décembre 2024. Le nombre prévisionnel de mouvements (décollage ou atterrissage) est estimé à 5.000 lors de l’expérimentation.

Cela n’aura échappé à personne que le vertiport du quai d’Austerlitz sera situé dans la zone interdite de vol de Paris (dite « zone P23 »). La pénétration dans cette zone suppose une autorisation de la Préfecture de police de Paris qui n’a pas encore été accordée. En temps normal, seuls les hélicoptères sanitaires ou de secours peuvent emprunter l’itinéraire au-dessus de la Seine. Au vu des estimations de trafic, les eVTOL pourraient multiplier par 100 de nombre de mouvements, ce qui ne va pas sans poser des problèmes.

L’Autorité environnementale fait tanguer le vertiport flottant du quai d’Austerlitz

La RATP et Airbus veulent faire voler les taxis

Dans son rapport, l’Autorité de l’environnement estime que l’étude d’impact que lui a soumise ADP « est incomplète par choix du maître d’ouvrage, qui limite le périmètre de son analyse à la seule opération de mise en œuvre de la plateforme sur le fleuve, n’examinant les incidences du survol que comme des effets indirects du projet et donc en particulier en omettant ou ne détaillant pas assez les incidences du survol sur les zones survolées (nuisances sonores par exemple), y compris autour d’autres plateformes de départ et d’arrivée. »

L’AE évoque notamment « les pollutions visuelles du fait de la multiplication des aéronefs dans un espace jusque-là interdit de survol ainsi que la concurrence potentielle avec les transports sanitaires et de secours. »

Dans une interview au magazine L’Usine Nouvelle, le directeur général d’ADP se défend en mettant en avant qu’il ne s’agit que d’une expérimentation limitée dans le temps.Il n’en demeure pas moins que l’AE pose une série de problèmes relatifs à l’exploitation qui jusqu’à présent ont systématiquement été occultés par les très nombreux porteurs de projets de taxis volants électriques. Tous autant qu’ils sont, ils vont devoir se confronter à la réalité.

Télecharger l'Avis de l'AE du 21/09/23 et son délibéré de la séance du 07/09/23 : https://www.igedd.developpement-durable.gouv.fr/IMG/pdf/230818_vertiport_quai_austerlitz_75_delibere_cle521667.pdf

Source : Aerobuzz.fr Par Gil ROY le 28 Septembre 2023

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Rolls-Royce a annoncé aujourd'hui que sa nouvelle petite turbine à gaz, spécialement développée pour propulser les vols hybrides-électriques, allait commencer les tests. La société affirme que le moteur fait partie d’un système de turbogénérateur en cours de développement pour le marché de la mobilité aérienne avancée. Cela comprend les avions électriques à décollage et atterrissage verticaux (eVTOL) pour les applications de mobilité aérienne urbaine et d'avions de banlieue jusqu'à 19 sièges.

« Le système de turbogénérateur complétera le portefeuille de propulsion électrique de Rolls-Royce en fournissant une source d'énergie embarquée avec des offres de puissance évolutives entre 500 kW et 1 200 kW, permettant une autonomie étendue avec des carburants d'aviation durables (SAF) et plus tard, dès qu'elle sera disponible, grâce à la combustion d'hydrogène. » selon le communiqué.

Olaf Otto, président – Électricité, a déclaré : " Le développement du système de turbogénérateur combine les compétences de Rolls-Royce en matière de développement électrique et de turbine à gaz.Le nouveau moteur à combustion utilise les développements technologiques récents pour réaliser un changement radical dans l'efficacité des petites turbines à gaz. Le turbogénérateur peut être utilisé dans des applications hybrides en série ou en parallèle. Il est bien adapté pour recharger les batteries ainsi que pour fournir directement de l’énergie aux unités de propulsion électriques et permet donc aux avions de basculer entre les sources d’énergie en vol. La recherche et le développement de cette technologie sont en partie financés par le ministère allemand de l’Économie et de l’Action climatique ".

Rolls-Royce indique que ce moteur sera testé sur SAF dans les mois à venir et sera utilisé pour la mise en service du centre d'essais de l'entreprise à Dahlewitz. L'installation d'essai Rolls-Royce Power Gearbox a été modifiée pour permettre les essais du nouveau moteur et pour confirmer les attributs techniques du moteur.

Rolls-Royce annonce également qu'elle développe des systèmes complets de puissance et de propulsion pour les applications entièrement électriques et hybrides-électriques. "Nos systèmes en cours de conception intègrent les dernières technologies, de la production d'énergie et du stockage d'énergie en passant par l'électronique de puissance et les systèmes de contrôle jusqu'aux moteurs électriques", a déclaré un porte-parole de l'entreprise.

Pour plus d'informations : https://ow.ly/EpPo50ORoFI

Source : UamNews.com le 19 juin 2023 par Greg Suart

Le nouveau petit moteur Rolls-Royce devrait commencer les tests pour faire progresser le vol hybride-électrique

Honeywell dirigera la recherche SESAR3 Digital Sky OperA sur l'AAM et l'U-space

Honeywell a annoncé son intention de participer à de nouveaux projets de recherche et développement dans le cadre du partenariat SESAR 3 Joint Undertaking et de son programme Digital European Sky. Les projets verront le développement de solutions innovantes axées sur des niveaux avancés d'automatisation dans tous les types d'espaces aériens afin d'améliorer l'efficacité opérationnelle et la durabilité grâce à des méthodes de travail nouvelles ou améliorées, indique l'entreprise.

Dans le domaine de l'Advanced Air Mobility (AAM) dans la gestion du trafic aérien (ATM) européen et dans l'U-space, Honeywell va diriger le projet Operate Anywhere (OperA).

Le consortium OperA vise à permettre l’hébergement sûr de la mobilité aérienne avancée (AAM) dans la gestion du trafic aérien (ATM) européen et dans l’espace U. Il prévoit de développer et de valider plusieurs solutions AAM s’adressant à l’écosystème des opérations transfrontalières de taxi aérien avec équipage et de fret sans équipage.

La contribution de Honeywell se concentrera sur le développement de technologies favorisant l'autonomie, notamment une approche économe en énergie avec une station de contrôle au sol, une navigation de précision à haute intégrité et une technologie de détection et d'évitement pour les avions AAM. Ces technologies joueront un rôle essentiel dans l’écosystème des opérations transfrontalières de taxi aérien avec équipage et de fret sans équipage.

« Honeywell est ravi de travailler sur des programmes qui apporteront des niveaux plus élevés d'automatisation dans l'aviation, favoriseront la durabilité et ouvriront des opportunités d'innovation dans l'aérospatiale européenne. Aux côtés de nos partenaires européens, nous sommes impatients de développer et d'accélérer l'adoption des solutions technologiques les plus avancées pour gérer les avions conventionnels, les drones, les taxis aériens et les véhicules volant à plus haute altitude », a déclaré David Shilliday, vice-président et directeur général d'Urban Mobilité aérienne et systèmes aériens sans pilote, Honeywell Aerospace.

La contribution de Honeywell sera gérée depuis le centre de recherche et développement de Honeywell Technology Solutions à Brno, en République tchèque.

Pour plus d'informations, visitez : www.honeywell.com

Source : UamNews.com le 19 juin 2023 par Philip Butterworth-Hayes

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Supernal ouvre son siège social d'ingénierie à Irvine, en Californie

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La présence de l'entreprise sur le marché comprend son groupe motopropulseur, sa cellule, ses systèmes et sécurité, ses tests et évaluations, ainsi que plusieurs équipes opérationnelles de base.

"La clé pour réaliser le potentiel de la mobilité aérienne avancée repose sur l'exploitation de talents technologiques exceptionnels, faisant d'Irvine l'emplacement privilégié de notre siège social d'ingénierie", a déclaré Jaiwon Shin, président de Hyundai Motor Group et PDG de Supernal.

Cet emplacement stratégique nous permet d'élargir notre équipe en croissance rapide d'experts des secteurs de l'aérospatiale, de l'automobile et des technologies profondes. Ensemble, nous sommes prêts à redéfinir le transport et à façonner l’avenir de la mobilité aérienne avancée.

Créée en 2020 en tant que division de mobilité aérienne urbaine du groupe Hyundai Motor, Supernal développe un véhicule électrique à décollage et atterrissage vertical (eVTOL) et l'écosystème sol-air intégré pour soutenir l'industrie émergente de l'AAM.

En tant que membre de HMG, Supernal travaille à l'intégration des technologies de fabrication, des capacités de chaîne d'approvisionnement et de l'automatisation du géant de l'automobile dans AAM.

Carrières en mobilité avancée

Supernal prévoit d'embaucher plus de 100 employés pour ses installations d'Irvine cette année. L'entreprise recherche des ingénieurs possédant une expérience dans les commandes de vol, la conception de cellules, l'analyse structurelle, l'intégration électrique et de systèmes.

Conception des installations d'Irvine

Au cœur du nouveau siège social d'ingénierie de Supernal se trouve une approche de conception avant-gardiste qui répond spécifiquement aux besoins de ses équipes d'ingénierie. Le style de conception de l'établissement, appelé « parenté », vise à favoriser la communauté et à encourager la collaboration entre les employés.

Les « homerooms » d’équipe sont disséminées dans tout l’espace de travail, offrant des espaces confortables d’interaction et de détente. Le mobilier mobile et l'architecture ronde et douce permettent la création d'espaces adaptables adaptés aux différents besoins des employés et favorisent un sentiment d'appartenance.

Il présente les influences conceptuelles de l'énergie vibrante de la Californie et offre un mélange unique de l'ambiance des start-up de la Silicon Valley avec la stabilité d'une entreprise mondiale.

Supernal devrait ouvrir trois installations permanentes cette année. Image Suprême

L'espace de quatre étages rend également hommage à l'industrie aéronautique de Supernal : les luminaires ressemblent à des nuages pour créer une ambiance éthérée, tandis que les trajectoires de vol guident les employés à travers l'espace et la salle de jeux du bureau présente un décor sur le thème de l'aviation et des citations inspirantes, ajoutant un élément de ludique et créatif.

Des espaces d'agrément méticuleusement planifiés dans tout le bureau offrent aux employés la possibilité de cultiver l'équilibre dans leurs horaires de travail, favorisant ainsi la relaxation, la réduction du stress, la créativité et la clarté mentale.

En plus de ces espaces, le bureau dispose de postes de travail ergonomiques et d'un éco-café qui sert de centre dynamique de socialisation et de collaboration.

Conçu par RMW Architectures and Interiors , le bureau d'Irvine récemment dévoilé fait partie d'une série d'emplacements que Supernal ouvre aux États-Unis dans le cadre de l'augmentation de ses effectifs.

Source : Communiqué de Presse SUPERNAL du 26 Juillet 2023

Supernal LLC , la société de mobilité aérienne avancée (AAM) de Hyundai Motor Group (HMG), a annoncé l'ouverture de son siège social d'ingénierie à Irvine, en Californie.

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Alors que les entreprises eVTOL se précipitent vers la commercialisation, la certification de type est l'un des plus grands obstacles. La certification de type pour les eVTOL est particulièrement difficile car des normes sont en cours d'élaboration au fur et à mesure que les entreprises s'engagent dans le processus.

Maintenant, après avoir effectué l'un de ses premiers vols en Allemagne en 2017, le Lilium Jet est devenu le premier eVTOL avec une base de certification EASA et FAA - une autre étape dans le processus de validation du certificat de type et de commercialisation des services.

Le développeur de jets EVTOL Lilium a annoncé que la Federal Aviation Administration (FAA) lui avait accordé la base de certification G-1 nécessaire à la validation du certificat de type de son Lilium Jet. En 2020, l'Agence de la sécurité aérienne de l'Union européenne (AESA) a publié la base de certification de Lilium pour son Lilium Jet.

Afin de permettre des opérations mondiales, Lilium recherche la certification simultanée du Lilium Jet par la validation de la FAA en vertu des dispositions de l'accord bilatéral sur la sécurité aérienne entre l'UE et les États-Unis. La société est l'une des rares à poursuivre la double certification dans l'UE et le États-Unis, et est le seul à détenir à la fois une base de certification EASA et FAA pour un avion eVTOL à sustentation motorisée.

Depuis sa création, Lilium a mis l'accent sur la garantie que sa conception, son ingénierie et ses opérations commerciales satisfont aux normes de sécurité et aux procédures de certification nécessaires pour obtenir une acceptation mondiale. Les deux bases de certification de la société découlent d'une relation de collaboration de longue date sous la direction des ingénieurs aérospatiaux experts de Lilium qui ont créé certains des meilleurs avions au monde.

"Nous sommes le premier pionnier de l'eVTOL pour les aéronefs motorisés dans notre industrie à détenir une base de certification de l'EASA et de la FAA", a déclaré Lilium CTO Alastair McIntosh. Il s'agit d'une étape majeure vers notre objectif d'obtenir une certification précoce de nos avions sur des marchés clés pour soutenir une entrée en service mondiale. Nous sommes reconnaissants d'avoir trouvé d'excellents partenaires des deux côtés de l'étang pour électrifier le ciel. Conformément à la pratique de la FAA, il y aura désormais un processus de collaboration où Lilium et l'EASA fourniront des commentaires à la FAA avant que le G-1 ne soit publié pour consultation publique. Nous nous réjouissons de poursuivre notre collaboration avec la FAA et l'EASA.

"Recevoir le FAA G-1 démontre la voie du Lilium Jet vers l'acceptation mondiale par les régulateurs de l'aérospatiale et le début prévu des opérations mondiales fin 2025 pour le révolutionnaire Lilium Jet", a déclaré le PDG de Lilium, Klaus Roewe.

Source : DroneLife par Ian M. Crosby le 27 Juin 2023

Lilium Jet devient le premier eVTOL avec la base de certification EASA et FAA

Lyten ouvre une ligne pilote de batteries automatisées pour produire des batteries lithium-soufre

La société a ouvert sa nouvelle ligne pilote lithium-soufre à la mi-juin et prévoit de commencer la livraison de cellules de batteries commerciales plus tard dans l'année. Au moment de l'ouverture officielle, la société a déclaré que la chimie des batteries lithium-soufre coûterait environ 50 % moins cher en termes de matériaux que les batteries lithium-ion conventionnelles. Il a également souligné la haute densité énergétique de la chimie, affirmant que cela serait intéressant pour différentes industries, y compris l'aviation.

Lyten a déjà des liens avec le secteur eVTOL grâce à son partenariat avec Stellantis, qui est un investisseur dans la société et dans Archer Aviation, une société basée en Californie qui conçoit l'avion Midnight eVTOL.

Keith Norman, directeur du développement durable de Lyten, a déclaré avoir eu des discussions avec des fabricants du secteur, bien qu'il n'ait pas pu révéler de détails pour des raisons de confidentialité commerciale. Ces discussions se sont concentrées sur deux avantages potentiels des batteries, a déclaré Norman.

Premièrement, la densité énergétique plus élevée des batteries – deux à trois fois supérieure à celle d’une batterie lithium-ion, selon Lyten – signifie qu’elles peuvent être plus légères, ce qui est important pour le développement de l’eVTOL.

Deuxièmement, l’entreprise et ses partenaires potentiels explorent la possibilité d’utiliser les batteries dans un « système de type hybride », a-t-il déclaré, pour fournir « la très haute énergie nécessaire au décollage et à l’atterrissage ».

Les nouvelles batteries sont développées sur le site de Lyten dans la Silicon Valley, où Lyten produit également son matériau graphène 3D – qui fait partie de la nouvelle batterie – pour une gamme d'autres applications. Cela pourrait avoir un potentiel supplémentaire dans l'espace eVTOL, a déclaré Norman, en fournissant des matériaux composites légers pouvant être produits par impression 3D.

Lyten utilise également du graphène 3D pour sa gamme de produits de capteurs résonants, a noté Norman. Il s'agit d'une forme de détection sans piles, fils ou composants électroniques qui peut être intégrée dans la structure d'un avion ou d'une autre plate-forme.

"Ils peuvent lire la pression, la température, la torsion, la tension, la déformation", a déclaré Norman. "Il peut vous donner des indications sur les performances de cet avion en vol, mais ne nécessite aucune électronique."

Source : VerticalMag.com Par Gerrard COWAN | le 29 JUIN 2023

Le fabricant de batteries Lyten affirme que sa technologie de batterie lithium-soufre offre une solution à haute densité énergétique qui serait attrayante pour le secteur eVTOL. L'unité d'innovation du ministère américain de la Défense sera l'un des premiers clients des nouvelles batteries. (Photo de Lyten)

Lyten ouvre une ligne pilote de batteries automatisées pour produire des batteries lithium-soufre

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Le sous-projet Advanced Air Mobility (AAM) High Density Vertiplex (HDV) du NASA Langley Research Center a récemment organisé un événement de test en vol en direct pour les invités qui a présenté avec succès des opérations autonomes évolutives. En tant que partenaire de la NASA Langley, ANRA Technologies a fourni une capacité de fusion pour plusieurs sources de surveillance intégrées au système de gestion du trafic sans équipage (UTM) de l'ANRA, puis visualisées dans le centre d'opérations HDV.

Depuis 2021, l'ANRA collabore avec la NASA Langley sur des technologies permettant des opérations au-delà de la ligne de visée visuelle (BVLOS) pour les systèmes d'avions sans équipage tels que les drones et les avions à décollage et atterrissage verticaux (VTOL).

L'ANRA a été chargée de fusionner les données des capteurs de surveillance coopératifs et non coopératifs en une image opérationnelle commune corrélée. Ces systèmes comprennent trois radars de la NASA (LSTAR V2, (2) GA-9120) en plus d'un autre radar Skyler-2 dans le cadre d'un accord de collaboration Space Act avec Longbow LLC.

Des capteurs coopératifs ADS-B et FLARM sont également inclus. De plus, les données de trajectoire fusionnées de l'ANRA incluent une fonction de prédiction de trajectoire qui anticipe la route d'un avion pour des mesures de déconfliction supplémentaires.

L'équipe NASA-ANRA continue d'affiner les fonctionnalités de fusion et les interfaces utilisateur pour garantir que les informations précises et sélectionnables soient présentées de manière significative.

"Nous voulons arriver au point dans l'écosystème UAM où les gens seront en mesure de générer des revenus alors que la personne moyenne peut se permettre de les utiliser", a déclaré Lou Glaab, chef par intérim de la branche d'ingénierie des systèmes aéronautiques de la NASA Langley.

Pour y parvenir, il faut parler de haute densité avec beaucoup de trafic et d’avions. Je suis sûr que certaines entreprises pourraient faire voler des VTOL au lieu d'hélicoptères, mais cela ne servirait qu'un très petit pourcentage de la population.

L'ANRA est également responsable de l'intégration de son flux de données de surveillance fusionné dans sa solution UTM pour réduire et atténuer les risques aériens pour les opérations BVLOS. Utilisant le même système déployé pour de nombreux projets de la FAA, la plateforme UTM de l'ANRA fournit des services de base tels que la déconfliction stratégique et la surveillance de la conformité, la création de géozones et l'alerte pour les avions sans équipage.

En ajoutant la surveillance, la solution ANRA achemine les avions sans équipage pour éviter le risque de collision aérienne avec les avions avec et sans équipage. La plateforme de l'ANRA intègre également d'autres données supplémentaires (Remote ID, LAANC, météo, NOTAM, etc.) pour fournir une image opérationnelle commune unique qui permet de gérer et de coordonner tout le trafic aérien sans équipage depuis le centre d'opérations HDV de Langley.

Les capacités ANRA installées à l'appui du sous-projet HDV sont conçues pour être évolutives et ont été architecturées à l'aide de normes internationales qui s'alignent sur la vision de la Federal Aviation Administration (FAA) pour l'intégration des drones et des VTOL dans le système d'espace aérien national.

Le sous-projet High Density Vertiplex visera à développer un prototype de système d'automatisation de vertiport – une aire de décollage et d'atterrissage verticale ainsi qu'un terminal – pour évaluer les opérations aéronautiques évolutives et efficaces, les procédures de gestion des vols et de l'espace aérien, ainsi que l'interopérabilité des capacités nécessaires pour soutenir les opérations AAM, en particulier en milieu urbain.

Glaab a également déclaré : " Nous effectuons un prototypage rapide et une évaluation d'un futur écosystème UAM permettant une vision de l'avenir grâce à l'intégration d'éléments représentatifs impliqués dans l'automatisation embarquée et l'espace aérien automatisé pour développer un système d'automatisation de vertiport. Nous avons encore beaucoup de travail devant nous, mais cette simulation et cet essai en vol suivis d'une démonstration prouvent que nous avons fait un grand pas en avant pour l'AAM ".

Pour plus d'informations, visitez : www.flyanra.com

Source : UamNews.com le 1 er août 2023 par Philip Butterworth-Hayes

L'ANRA collabore avec la NASA pour développer un prototype de système d'automatisation de vertiport

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Une nouvelle étude d'Atkins pour le compte de UK Research and Innovation et de la UK Civil Aviation Authority "Future Flight Aircraft Capabilities: Exploring the requirements of next generation aircraft " a identifié certains des défis d'infrastructure et opérationnels les plus importants auxquels sont confrontés les opérateurs d'avions de mobilité aérienne avancés. et concepteurs d'écosystèmes.

Parmi les conclusions :

« Les dimensions des avions influencent la création d'infrastructures sûres et efficaces. La compatibilité de l'infrastructure entre les différents types d'avions eVTOL et les hélicoptères conventionnels variera en fonction des spécifications de conception des Vertiports. Un dimensionnement conservateur pour les plus grandes dimensions attendues maximisera la pérennité et la sécurité, mais au détriment de l'efficacité de la zone du site. »« L'absence d'informations vérifiées peut conduire à un surdimensionnement pour des raisons de sécurité. Les approches réglementaires évoluent à partir de l'Annexe Vol II de l'OACI en considérant le « cercle de fermeture minimal » plutôt que la plus grande dimension hors tout de l'aéronef. En l'absence de données communiquées par les équipementiers, cette valeur doit être estimée avec prudence, ce qui entraîne une conception d'infrastructure inefficace. »"De nouvelles conceptions créeront de nouveaux effets - des recherches supplémentaires seront nécessaires pour comprendre cela. Les configurations de propulseurs avec une charge de disque élevée auront des performances de vol stationnaire considérablement réduites par rapport aux hélicoptères, ce qui nécessitera une attention particulière pour les profils de décollage et d'atterrissage, en particulier dans les zones urbaines denses. Ces configurations peuvent également avoir un impact sur les profils de downwash, mais peu de recherches existent pour quantifier cet impact.« Des opérations efficaces nécessitent un partage des connaissances pour définir des procédures adaptées. Une grande lacune existe dans les détails des opérations au sol requises, ce qui a des implications notables pour les parties prenantes de soutien. Les concepteurs et les exploitants de Vertiport devront élaborer des procédures pour le remorquage, la remise sous tension et la maintenance, qui seront toutes basées sur les exigences spécifiques de l'aéronef. En plus de cette complexité, des éclaircissements seront nécessaires sur la manière dont chaque opération s'inscrit dans le cadre réglementaire existant.Voici quelques-uns des autres problèmes plus granulaires que l'étude a identifiés :

Temps de recharge

« De toutes les opérations au sol nécessaires à la rotation des avions au Vertiport, le temps de réactivation est le plus largement médiatisé, mais n'est pas largement disponible dans le domaine public. La Figure 4-16 montre comment varie le temps de remise sous tension rapporté. Il n'y a pas de définition standard de la façon dont le temps de recharge doit être signalé, il peut donc y avoir des variations entre les équipementiers quant à savoir s'ils considèrent qu'il s'agit d'une charge complète ou d'environ 80 %, ce qui pourrait être suffisant pour de nombreuses utilisations.

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Une nouvelle étude du régulateur britannique décrit les problèmes d'infrastructure AAM nécessitant une attention urgente

Le "Minimum Closing Circle" est proposé à la place pour englober entièrement la forme des avions eVTOL et éviter les obstacles. Dans cette étude, une estimation du pire cas a été dérivée avec un facteur d'échelle de l'AESA. L'amélioration de cette précision avec les dimensions réelles, y compris la largeur du train de roulement, des équipementiers sera essentielle pour maximiser l'efficacité de l'empreinte de l'infrastructure. Avec cette dimension, les éléments Vertiport peuvent être dimensionnés selon le précédent établi par la documentation de l'héliport conformément à la Figure 5-1.

Parmi les avions analysés, seul Volocopter vise à utiliser l'échange de batterie pour se réalimenter, et présente donc le temps théorique le plus bas. Pour une route donnée, la configuration Multicopter à portée réduite atteindra plus rapidement un état de charge réduit par rapport aux concurrents ailés, associé à des temps de recharge longs et à un impact significatif sur l'utilisation de l'avion qui impacte la viabilité. L'échange de batteries pourrait donc être essentiel pour maximiser leur débit aux Vertiports. La conséquence de cela est cependant la dépendance à l'égard de l'infrastructure pour fournir l'équipement de support d'échange de batterie et le personnel qualifié associé à chaque Vertiport avec des procédures en place qui pourraient ralentir davantage le processus.

Conception Vertiport

L'envergure et la longueur des avions sont d'une importance vitale pour calculer les dimensions critiques pour le dimensionnement de l'infrastructure TO/L. L'eVTOL "Minimum Closing Circle" ou "Controlling Dimension" (D) est un nouveau paramètre défini pour normaliser l'approche de dimensionnement des Vertiports sur la base que la "plus grande dimension globale" n'englobera pas nécessairement toute la zone définie de l'avion…

Les plus grandes valeurs minimales de cercle de fermeture sont de 17,6 m pour l'avion Beta Alia, tandis que la plus petite était de 2,5 m pour Jetson ONE. Conformément aux comparaisons de masse, les multicoptères se révèlent à nouveau plus petits que l'eVTOL ailé. Cette dimension est une valeur importante que les concepteurs de Vertiport doivent prendre en compte pour s'assurer que toutes les configurations eVTOL de première génération peuvent être prises en compte. La plupart des valeurs minimales du cercle de fermeture pour eVTOL sont supérieures à celles du Robinson R44, ce qui souligne l'importance de revoir le dimensionnement des héliports existants par rapport aux exigences eVTOL pour la compatibilité….

Fig. 5-1

Fig. 4-16

« … La compatibilité avec les héliports n'est pas seulement une question de chargement ; le dimensionnement des TLOF, des aires d'approche finale et de décollage (FATO) et des voies de circulation est tout aussi important. En fait, ce sera la plus grande différence considérée en raison de la nouvelle configuration et du dimensionnement de l'avion…. la meilleure pratique de l'annexe 14 de l'OACI, volume II, consistant à utiliser la plus grande dimension globale pour dimensionner l'infrastructure, doit être modifiée. »

Systèmes de commande de vol Fly by wire

"Bien que FbW soit considéré comme l'option préférée des équipementiers, il pose toujours des limites. Il est courant que les aéronefs aient des faisceaux de fils de cuivre, ce qui introduit des retards de maintenance ardus lors de l'isolement des défauts. Bien que les systèmes FbW soient beaucoup plus légers que les systèmes mécaniques, ils sont toujours considérés comme lourds en raison de la quantité de câblage en cuivre impliquée parallèlement à la mise en cage des interférences électromagnétiques (EMI).

La redondance dans le système d'alimentation doit également être améliorée, ce qui signifie qu'une plus grande redondance de la production d'énergie ainsi que le poids du fil pourraient ajouter des pénalités de masse supplémentaires.

Volocopter est une valeur aberrante dans l'ensemble de données en tant que seul OEM prévoyant de tirer parti d'un système Fly-by-Light (FbL). FbL a ouvert les portes à un EFCS théoriquement plus robuste, utilisant la lumière pour transférer des informations via des câbles à fibre optique plutôt que des signaux électriques via des fils de cuivre, offrant les avantages suivants : › Bande passante élevée : la fibre optique offre une bande passante potentiellement plus élevée que les fils de cuivre pour des débits de données plus rapides › Immunité au bruit : transfert d'informations sur de longues distances sans dégradation du signal via EMI21. Le principal inconvénient de ce système a été les propriétés matérielles des câbles eux-mêmes.

Pour permettre des opérations dans des environnements urbains denses, il pourrait être difficile de concevoir des Vertiports avec les profils de décollage de vol d'hélicoptère existants et les surfaces de limitation d'obstacles associées. Alors que les sites surélevés peuvent fonctionner correctement avec des surfaces traditionnelles, les sites au niveau du sol auront probablement du mal à devenir viables dans le paysage urbain.

Pour fournir une solution alternative à ce problème, l'AESA a proposé un nouveau profil de « décollage vertical » qui permet une montée verticale plus longue, comme illustré à la figure 5-2.

Cette méthode permet à l'avion d'évoluer dans des environnements plus denses et nécessite une nouvelle définition d'obstacles pour le concepteur de Vertiport. La viabilité de ces manœuvres dépendra de la configuration et de la conception de l'avion….Par exemple, les aéronefs avec une charge de disque élevée et une faible efficacité en vol stationnaire ne pourront pas effectuer une phase de vol VTOL prolongée sans épuiser les réserves de la batterie ; cette manœuvre favorise plutôt la configuration Multicopter.

Cela pourrait imposer des limitations opérationnelles à certains aéronefs déterminant s'ils sont autorisés à utiliser certains vertiports urbains.

Source : UamNews le 6 avril 2023 par Philippe Butterworth-Hayes

Fig. 5-2

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Portland, Maine – États-Unis, 13 septembre 2023 – Les professionnels des drones commerciaux se sont réunis la semaine dernière pour le Commercial UAV Expo 2023, qui s'est tenu du 5 au 7 septembre 2023 au Caesars Forum de Las Vegas.

Le neuvième événement annuel a accueilli 206 exposants de 22 pays et 3 449 professionnels vérifiés des 50 États américains et 54 pays sur 4 008 inscrits, continuant à se consolider en tant que principal salon professionnel et conférence internationale axé sur l'intégration et l'exploitation des UAS commerciaux.

« Année après année, la participation a été énorme et continue de croître », a déclaré Lee Corkhill, directeur des événements de groupe chez Diversified Communications, organisateur de Commercial UAV Expo. "Commercial UAV Expo s'est avéré être l'opportunité de l'année pour tous ceux qui ont besoin de se tenir au courant de la technologie, des tendances, des normes d'exploitation et, de plus en plus, du développement de la main-d'œuvre des UAV commerciaux."

L'événement a débuté le mardi 5 septembre avec un vaste programme de pré-conférence, notamment l'annonce par la FAA d'une nouvelle charte conçue pour recentrer l'équipe de sécurité des drones . Des démonstrations de vol en plein air en direct ont été organisées en coopération avec Sundance Media Group et les fournisseurs participants Autel Robotics, Event 38 Unmanned Systems, Frontier Precision Unmanned, ideaForge et Skyfish.

Ces fournisseurs ont présenté de nouvelles solutions de drones commerciaux de pointe et une configuration audiovisuelle sophistiquée a permis aux participants de voir les données et les images au fur et à mesure de leur capture. Les présentations des exposants ont mis en évidence des cas d'utilisation des drones pour l'inspection, l'application de la loi, la livraison par drone, etc.

Le hall d'exposition agrandi – le plus grand de l'histoire de l'événement – a ouvert ses portes mardi soir, rempli de professionnels des drones commerciaux explorant les solutions parmi les 206 exposants présentant de nouvelles technologies, matériels et logiciels pour aider à résoudre les défis uniques auxquels est confrontée l'industrie des UAS.

Mercredi matin, plus de 1 000 participants ont rempli la salle de conférence pour entendre le discours d'ouverture de Commercial UAV Expo , qui encourageait la collaboration FAA-industrie des drones et examinait l'avenir de l'IA et des drones. Lee Corkhill, directeur des événements à Commercial UAV Expo, et Lisa Ellman, directrice exécutive de Commercial Drone Alliance et membre du conseil consultatif de Commercial UAV Expo, ont prononcé le discours d'ouverture, suivi d'une conversation au coin du feu avec David H. Boulter, administrateur associé de la FAA pour la sécurité aérienne. DRONE & VTOL MAGAZINE| EVENEMENT : COMMERCIAL UAV EXPO

Pour la deuxième partie de la keynote, le programme est passé de la réglementation à l’avènement de l’intelligence artificielle (IA). Pour explorer les nombreux aspects de ce problème, Kay Wackwitz, PDG et fondateur de Drone Industry Insights, a animé une table ronde avec Brendan Groves, vice-président des affaires réglementaires et politiques chez Skydio, Barrit Lovelace de Collins Engineers et Travis Mason, chef Responsable des politiques et de la réglementation chez Merlin Labs. La discussion complète est disponible en ligne.

Jeudi matin a commencé par un discours qui a exploré les nombreuses façons dont la technologie des drones, l'expertise humaine et les politiques gouvernementales interagissent et comment l'amélioration de ces interactions est essentielle pour l'avenir de l'industrie. Martin Cookson , directeur de l'innovation des services numériques chez Cambridge Consultants, a souligné les contributions de nombreuses personnes aux talents et aux parcours différents pour réaliser le potentiel de ce qui devrait devenir une industrie de 30 milliards de dollars d'ici 2030.

Pour explorer davantage les intersections entre les personnes, la technologie des drones et les réglementations, le Dr Joseph J. Cione , météorologue principal pour les technologies émergentes au laboratoire océanographique et météorologique de l'Atlantique de la NOAA, a suivi la présentation de Cookson pour parler de son travail utilisant des drones pour la détection et la surveillance des ouragans.

Abordant le thème des interactions publiques et privées dans l'espace des drones, le discours s'est terminé par une discussion ouverte avec Lisa Ellman de la Commercial Drone Alliance, Jeffrey Vincent , directeur exécutif de la FAA pour le Bureau d'intégration des systèmes d'aéronefs sans pilote pour la sécurité aérienne, et Brandon Roberts, directeur exécutif du Bureau de réglementation de la FAA.

Toutes les présentations principales sont accessibles en ligne .

Commercial UAV Expo 2023 annonce le plus grand hall d'exposition jamais réalisé et une croissance continue du nombre de participants du monde entier

L'événement sur les drones commerciaux a accueilli 3 449 professionnels des UAS et a présenté un hall d'exposition agrandi

Le programme global de la conférence s'est concentré sur des sujets critiques de l'industrie, notamment l'utilisation de l'IA, la livraison par drones, le développement de l'espace aérien, les évolutions réglementaires, les défis spécifiques à l'industrie, et bien plus encore. Plus de 150 conférenciers issus d'entreprises et d'organisations de premier plan ont présenté ou participé à des tables rondes, notamment des experts en drones d'Amazon, DJI, Duke Energy, Federal Aviation Administration, Elroy Air, Florida Power & Light, John Deere, Department of Homeland Security, Merlin Labs, National Administration océanique et atmosphérique (NOAA), Percepto, Southern Company, Département américain des transports, Walmart, Wing, Zipline et plus encore.

Les caractéristiques spéciales de l'événement 2023 comprenaient de nombreux événements de réseautage, une table ronde universitaire à pleine capacité , le concours Pitch the Press , des vitrines d'exposants fournies par les fournisseurs, un nouveau sommet sur l'espace aérien avancé en deux parties et le sommet sur la sécurité publique DRONERESPONDERS , qui s'est déroulé sur deux journées complètes de programmation pour les opérateurs de drones et les gestionnaires de programmes des forces de l'ordre, des pompiers, de la recherche et du sauvetage et d'autres services d'urgence.

Commercial UAV Expo a été soutenu par 339 publications, portails, associations, groupes d'utilisateurs, analystes, événements coopérants et agences gouvernementales , couvrant six continents. « Nous sommes ravis de bénéficier d'un soutien mondial d'une telle envergure, puisque près d'un quart de nos participants voyagent à l'étranger pour participer », a déclaré Corkhill. "Ces groupes reconnaissent Commercial UAV Expo comme l'événement mondial leader dans le domaine des drones commerciaux."

La prochaine édition de Commercial UAV Expo aura lieu du 3 au 5 septembre 2024 au Caesars Forum de Las Vegas. Restez informé en vous renseignant sur la participation ou l'exposition , et continuez à suivre Commercial UAV News pour une couverture post-événement.

Source : Commercial UAV Expo, le 12 Septembre 2023.

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Il semble que certaines associations ne semble nullement s'intéresser a la mort de la filière drone Agri et préfére s'occuper de la réglementation européenne.

Le Parlement européen se prononce le 23 novembre sur l’interdiction ou non de la pulvérisation par voie aérienne dans l’ensemble des pays de l’UE. Si le pour l’emporte, les viticulteurs ne pourront plus obtenir de dérogation pour traiter par drone ou par hélico.

Une partie de la profession viticole craint la fin des dérogations préfectorales ou ministérielles pour des pulvérisations aériennes de produits contre le mildiou ou l’oïdium en cas d’orages rendant les parcelles inaccessibles.

« Ce 23 novembre, la commission Environnement (ENVI) du Parlement européen va probablement voter l’interdiction totale de l’épandage aérien alors qu’il y a quelques mois notre Sénat s’est prononcé pour la mise en place de nouvelles expérimentations de traitements phytos par drones sur les parcelles à forte pente, ou en agriculture de précision, en fonction de critères visuels ou de cartes de vigueur » alerte Benoît Ab-der-Halden, gérant de la société Agribio Drone.

Le vote européen risque de mettre un coup d’arrêt aux essais français alors que les viticulteurs ont de plus en plus de mal à trouver des salariés et que la MSA de l’Ardèche vient de démontrer qu’il y a 300 fois moins de résidus sur la combinaison d’un télépilote que sur celle d’un viticulteur avec un pulvérisateur thermique à dos.
Benoît Ab-Der-Halden demande aux organisations professionnelles (FNSEA, COPA COGECA, syndicats agricoles, chambres d’agriculture…) de monter au créneau pour influencer l’Union Européenne.

« C’est d’autant plus important que le rapporteur de la commission est une écologiste complètement contre l’épandage aérien. La technologie avance mais pas le réglementaire. C’est la même chose pour les robots qui ne peuvent pour l’instant pas emprunter la route pour aller d’un champ à un autre ».

Si le lobby agricole parvient à ses fins, Benoît Ab-Der-Halden espère qu’en France l’Assemblée nationale autorisera les essais menés avec des produits soumis à AMM ou certifiés AB en vue d’une homologation de la pratique.

" Pour l’instant seuls des produits de biocontrôle sont autorisés. Un drone peut épandre du soufre contre l’oïdium, mais pas du cuivre contre le mildiou, c’est ubuesque !

Les défenseurs du drone ne démordent pas de son intérêt pour traiter les vignes en pente. Le législateur doit s’inspirer de la Suisse. On ne voit plus d’hélicoptères au-dessus des vignes bordant le lac Léman, seulement des drones !

Plus d'informations ici : https://oeil.secure.europarl.europa.eu/oeil/popups/ficheprocedure.do?lang=fr&reference=2022/0196(COD

Source : Vitisphere Par Marion Bazireau Le 03 octobre 2023

Vote sur l'interdiction définitive de traiter la vigne par drone et par hélico : le Parlement européen se prononce le 23 novembre

Faire voler un drone de plus de 25kg demande une autorisation de la Direction de l'aviation civile. - crédit photo : Agribio Drone

La première édition de ce document a fait l'objet d'une consultation publique sur l'outil Comment-Response (CRT) de l'AESA entre le 29 juin 2022 et le 12 août 2022.

Le document de conformité traite de l'emballement thermique des batteries. Il a été consulté précédemment et le document de réponse aux commentaires est également disponible pour aider à comprendre les changements apportés après la consultation.

Les batteries au lithium rechargeables dans l'aviation représentent toujours un risque d'incendie important lorsqu'elles sont utilisées comme alimentation électrique pour les systèmes des avions traditionnels en raison de leur vulnérabilité aux pannes conduisant à des augmentations auto-entretenues de température et de pression (emballement thermique).

Il est essentiel de définir des exigences d'essai garantissant de manière réalisable un niveau de sécurité adéquat du produit pour les conditions de fonctionnement prévues. Cela peut inclure des considérations sur le temps d’atterrissage après la détection d’un emballement thermique.

L'utilisation récente de batteries au lithium comme dispositifs de stockage d'énergie de propulsion dans les avions électriques et hybrides augmente l'importance de répondre correctement à ce risque, en raison de leur nouvelle fonction, de leur capacité plus élevée, de leur énergie spécifique plus élevée, de leur tension plus élevée et du manque d'expérience significative en matière de service dans ce domaine.

Il est prévu de publier ultérieurement tous les MOC dans un seul document.

Téléchargez les documents ici

Pour plus d'informations, visitez : www.easa.europa.eu

Source : UamNews.com le 22 juin 2023 par Philip Butterworth-Hayes.

L'EASA publie la troisième version des moyens de conformité pour l'utilisation des batteries au lithium VTOL

L'Agence européenne de la sécurité aérienne (AESA) a publié le troisième moyen de conformité à la condition spéciale pour le VTOL, Doc. N° MOC-3 SC-VTOL, numéro 2.

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DRONE & VTOL MAGAZINE| REGLEMENTATION

L'Agence de la sécurité aérienne de l'Union européenne (AESA) a publié aujourd'hui un avis proposant de nouvelles règles pour l'exploitation sûre des avions à décollage et atterrissage verticaux (VTOL), qui incluent les taxis aériens, ouvrant la voie à l'envol de ces avions innovants. dans les villes européennes.

« Je suis heureux de communiquer cet avis à la Commission européenne, qui constitue une fois de plus la première proposition sur ce sujet à être publiée dans le monde. Grâce à cela, nous parviendrons à un cadre réglementaire harmonisé pour garantir l'introduction sûre, durable et sécurisée des opérations VTOL », a déclaré Patrick Ky, directeur exécutif de l'EASA.

"Il s'agit du dernier élément de réglementation requis pour permettre le lancement de services de VTOL et de taxi aérien pour une mobilité aérienne innovante", a ajouté Ky. "Une fois que cela aura été adopté, les fabricants et exploitants individuels devront bien sûr obtenir toutes les autorisations requises auprès des différentes autorités, mais les règles-cadres pour ces opérations seront complètes."

Selon le communiqué, l'avis introduit un ensemble complet d'exigences opérationnelles pour les taxis aériens électriques pilotés, couvrant les domaines des opérations, des licences des équipages de conduite, des règles de l'air et de la gestion du trafic aérien.

Les règles proposées établissent également des critères et des processus pour la certification et la maintenance des drones.

L'avis propose des modifications aux réglementations aériennes de l'UE existantes et l'établissement de deux nouvelles réglementations pour répondre :

« la navigabilité initiale des UAS soumise à certification conformément à l’article 40 du règlement délégué (UE) 2019/945 de la Commission ;« le maintien de la navigabilité des UAS soumis à certification et exploités dans la catégorie « spécifique » ; et« les exigences opérationnelles applicables aux aéronefs habités capables de faire du VTOL (VCA).

L'EASA propose un nouveau cadre réglementaire pour les opérations eVTOL

Les objectifs spécifiques des modifications proposées sont les suivants :

« assurer un niveau de sécurité élevé et uniforme pour les UAS soumis à certification et exploités dans la catégorie « spécifique » et pour les opérations avec VCA habités ;« permettre aux opérateurs d'exploiter en toute sécurité des VCA habités dans le ciel unique européen (SES) ;« créer les conditions nécessaires à l’exploitation sûre des UAS et des VCA habités dans l’espace aérien U-space ;« promouvoir l'innovation et le développement dans le domaine de la mobilité aérienne innovante (IAM) tout en établissant un cadre réglementaire efficace, proportionné et bien conçu, exempt d'exigences lourdes qui pourraient entraver le développement du marché des UAS ;« harmoniser le cadre réglementaire dans les États membres de l'UE en améliorant la clarté, en comblant les lacunes et en supprimant les incohérences inhérentes aux systèmes réglementaires fragmentés ;« Favoriser un cadre réglementaire centré sur les opérations, proportionné, ainsi que basé sur les risques et les performances, prenant en compte des aspects importants tels que la confidentialité, la protection des données personnelles, la sécurité et la sûreté.

"Une fois adopté, cet avis complétera les réglementations européennes et les documents d'orientation déjà existants pour l'exploitation des avions sans pilote, les spécifications pour la conception des vertiports, la gestion du trafic sans pilote connue en Europe sous le nom d'U-space et la certification des avions capables de VTOL."

Pour plus d'informations :

https://www.easa.europa.eu/en/newsroom-and-events/press-releases/easa-proposes-rules-vtol-operations-inclure-air-taxis

Source : UamNews.com le 31 août 2023 par Greg Suart.

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Infodrones est une base de données, à destination des forces de l'ordre (Police et Gendarmerie nationales), permettant de centraliser des informations :

- enregistrées par les exploitants de drones et stockées sur la plateforme Alpha Tango administrée par la Ddirection générale de l'aviation civile (données relatives aux exploitants et à leurs drones, ce qui permet notamment aux exploitants d'enregistrer les drones dont ils sont propriétaires - conformément à la loi n° 2016-1428 du 24 octobre 2016 relative au renforcement de la sécurité de l'usage des drones civils et à ses deux textes d'application ; décret n° 2019-1114 du 30 octobre 2019 pris pour l'application de l'article L. 34-9-2 du code des postes et des communications électroniques, et arrêté du 27 décembre 2019 définissant les caractéristiques techniques des dispositifs de signalement électronique et lumineux des aéronefs circulant sans personne à bord) ;

- portant sur des données de vol d'un drone et son numéro d'identifiant unique grâce à des systèmes de détection (grâce à la détection et à la lecture du signalement électronique - reposant sur la technologie Wi-Fi - dont sont équipés les drones de plus de 800 grammes via une « station de détection »).

Infodrones permet ainsi aux forces de sécurité de trouver aisément des informations concernant un drone, son propriétaire ou encore des données relatives à la mission lors de contrôles. Le fonctionnement de ce dispositif ainsi que ses carences seront évoqués.

I - Fonctionnement du dispositif

Certaines données relatives aux exploitants, télépilotes, machines et aux missions par drone vont pouvoir être collectées par les forces de l'ordre. Il est nécessaire de préciser comment fonctionne l'interconnexion entre les données issues de la détection d'un drone et celles issues de la plateforme AlphaTango. Certaines de ces données permettront ainsi de concourir à l'identification des personnes afin d'identifier d'éventuels auteurs d'infractions. Par ailleurs, il est essentiel d'indiquer qui aura accès à ces données et pour quelle durée.

Typologie des données collectées

Il est primordial de souligner que la première catégorie de données, c'est-à-dire celles présentes sur le « registre des exploitants français », à savoir AlphaTango, concerne des données directement rentrées par les exploitants eux-mêmes dans la plateforme : cela repose ainsi sur un système déclaratif. Les forces de l'ordre auront donc accès à différentes catégories de données comme celles relatives à la machine elle-même (numéro d'enregistrement, identifiant et nature du dispositif de signalement, etc.), à son statut (valide, perdu, volé, etc.), à l'identité de son télépilote, exploitant ou propriétaire ou encore aux informations relatives à la personne morale qui exploite le drone.

S'agissant de la seconde catégorie de données, pour pouvoir détecter un drone, il faut qu'il émette un signalement électronique. Ce dernier est obligatoire en France pour les drones de plus de 800 grammes. Les fabricants intègrent aujourd'hui ce dispositif dans les drones commercialisés sur le territoire national. Mais il est possible de ne pas le retrouver chez les drones plus anciens, ceux destinés à d'autres marchés et, enfin, évidemment ceux dont la masse est inférieure à 800 grammes (et qui donc ne seront pas assujettis à cette obligation).

Rappel : « Infodrones » est la base de données des drones et de leurs pilotes en France à destination des forces de l’ordre

Interconnexion des fichiers et rapprochement avec les logiciels de rédaction des procédures de la Police et de la Gendarmerie nationales

Si le drone est équipé d'un signalement électronique, il doit obligatoirement être enregistré par son propriétaire sur le portail AlphaTango et celui-ci doit apposer ce numéro directement sur la machine. C'est donc ce dispositif à double détente, qui permet de faire le lien entre un propriétaire et une machine : la détection de l'identifiant unique lors d'un vol (ou la découverte d'un drone dans un champ par exemple - on peut alors soit exploiter le numéro d'enregistrement du drone qui doit être apposé sur la machine ou encore le numéro de série de l'aéronef qui lui aussi doit être renseigné dans AlphaTango) et sa correspondance avec un propriétaire renseigné dans AlphaTango.

Liste limitative des personnes ayant accès au dispositif et durée de conservation

Seuls les fonctionnaires de la Gendarmerie et de la Police nationales individuellement désignés et spécialement habilités, ont accès aux données contenues dans la base de données Infodrones dans la limite de leurs attributions et du besoin d'en connaître. En outre, d'autres agents, issus de certains services de renseignement (Direction générale de la sécurité intérieure, DGSI, Direction générale de la sécurité extérieure, DGSE, Direction du renseignement et de la sécurité de la défense, DRSD, Direction du renseignement militaire, DRM, Direction nationale du renseignement et des enquêtes douanières, DNRED, Service national du renseignement pénitentiaire, SNRP) peuvent être destinataires de ces données, tout comme les militaires du commandement de la défense aérienne et des opérations aériennes chargés de la surveillance de l'espace aérien.

Les données préalablement énumérées sont conservées un an à compter de leur enregistrement, ce qui apparaît nécessaire pour les besoins des enquêtes judiciaires ou pour la mise en évidence des risques pour la sécurité publique

II - Limites du dispositif

Parmi les carences pouvant être mises en évidence, on peut relever que :

- les forces de l'ordre manquent de données sur les contraintes qui s'appliquent sur une zone géographique bien précise pour contrôler efficacement les télépilotes ;

- leurs dispositifs de détection du signalement ne sont pas généralisés.

Aléas du contrôle sur place et de la connaissance des contraintes

En cas de contrôle sur une zone géographique donnée, les forces de l'ordre devront pouvoir connaître, en temps réel, toutes les contraintes aéronautiques, géographiques et réglementaires qui s'appliquent sur cette zone, soit le « statut de la zone survolée », afin de savoir si le télépilote est en infraction ou s'il respecte bien la réglementation applicable.

Or, pour l'heure, la seule cartographie dont elles disposent est le Géoportail (www.geoportail.gouv.fr). Néanmoins, cet outil a été créé pour l'analyse des contraintes essentiellement en régime d'aéromodélisme et en catégorie ouverte (missions drone à faible risque) et présente donc son lot de données incomplètes. Pour la catégorie spécifique (missions drone à risque modéré), la DGAC a mis à disposition des données au format numérique sur les zones géographiques interdites ou ayant des conditions particulières de pénétration avec son « dataset » « zones géographiques UAS » (Unmanned Aircraft System ou système aérien sans pilote). Cependant, ce « dataset » n'est pas non plus exhaustif quant à toutes les contraintes qui pourraient s'appliquer, en plus ces données n'ont pas été transposées sur une cartographie (il n'y a donc pas de « représentation visuelle » des contraintes) et, enfin, il n'indique qu'un point central avec un rayon pour les zones de restrictions.

Arrêté du 7 avril 2022 de Création d'Infodrones

Pour en savoir plus sur Dalloz : https://www.dalloz.fr/dalloz

Source : Extrait d'un article de la Base de Données DALLOZ, par Cassandra ROTILY

Docteur en droit, Responsable des départements juridique et technologies chez Air Space Drone et Laurent Archambault, Avocat à la Cour et fondateur de SELENE AVOCATS PARIS

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DRONE & VTOL MAGAZINE| LES PODCATS DE FREQUENCE DRONE

7 Octobre 2023 - Drone Volt Expert

Inauguration du site de Saucats

16 Septembre 2023 - Jonathan Lopez

Formation drone des unités de secours en Ukraine

Suite au rachats des actifs d'Air Marine par la société Drone Volt, le site de Saucats (en Nouvelle Aquitaine) a accueilli le 12 septembre 2023 les acteurs de la filière drone pour inaugurer ce site, anciennement siège de la société Air Marine.

Fréquence Drone et Groupe Aéro Pyxis étaient présents et nous avons interviewé Messieurs Marc Courcelle, Frédéric Glorieux et Christophe Mazel

Ecoutez-les maintenant en podcast.

Vous vous intéressez aux nouvelles opportunités d'usages avec un drone ? Le nettoyage de façades, le démoussage et bien plus encore, telle que la démoustication ou la pulvérisation viticole sont des activités récentes du drone.

Ecoutez notre reportage à Gaillan en Médoc, ou le maire à sollicité la société de PATRICE LE FOLL (Drone Ingénierie System) pour une mission de nettoyage de façade, avec les drones conçus par Benoit Lacaze (société Aéotic et AIRVOLIA), ou encore la démonstration de démoustication effectuée sur le nouveau site d'essai du CESA DRONES à Hourtin. Nicolas Parant (Directeur des vols au CESA) et François Baffou (Directeur Général de Bordeaux TechnoWest) nous ont fait l'honneur de répondre à nos questions concernant ce nouveau centre d'essai.

7 Octobre 2023 - Une journée à Gaillan en Médoc - Le démoussage toiture et nettoyage de façade à Gaillan en Médoc

Fréquence Drone à le plaisir d'accueillir un acteur majeur de la filière drone en France.

Diplômé de l'école des mines d'Alès en tant qu'ingénieur bâtiment et télépilote de drone depuis 2016, Jonathan LOPEZ est à la fois technicien et passionné.

Exerçant au sein d'une société une filiale d'un grand groupe, il y occupe une position stratégique en tant que responsable du pôle drone.

Au-delà de ses activités professionnelles, Jonathan se définit comme un spécialiste en traitements de données topographique. Et pour ajouter une dimension internationale à son expertise, il s'implique également à titre personnel dans un sujet passionnant :

La formation drone en Ukraine pour les unités de secours.

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DRONE & VTOL MAGAZINE| LIBRAIRIE EN DIRECT DU WEB Gestion de la portée et de l'endurance des avions électriques à batterie Un rapport du sous-comité sur la propulsion hybride et électrique du Comité Propulsion Électrique et Innovation GAMA (EPIC) - Edition 2023 V-1.0 ( en langue Anglaise )

Les batteries lithium-ion ont été commercialisées pour la première fois il y a trente ans, ce qui a entraîné une avancée technologique majeure. Les progrès continus dans la technologie des batteries ont également rendu l’aviation électrique viable, avec des perspectives de densité énergétique et de durée de vie encore plus grandes à l’avenir.

Il peut sembler naturel de comparer la batterie d’un véhicule électrique au réservoir de carburant d’un véhicule classique. Comme un système de carburant conventionnel, le système de stockage d’énergie haute tension (HVESS) d’un avion doit être capable de fournir une puissance suffisante à toutes les charges essentielles pendant la mission prévue.

Les constructeurs de ces avions doivent fournir des informations énergétiques claires et concises afin que les pilotes puissent prendre des décisions judicieuses.

Ce livre blanc vise à clarifier les nuances de la gestion de l'autonomie et de l'endurance des aéronefs alimentés par batterie, y compris décollage et atterrissage conventionnels électriques (eCTOL) et décollage et atterrissage verticaux électriques, variantes d'atterrissage (eVTOL). Il met en évidence les différences que les pilotes peuvent rencontrer par rapport aux avions à carburant avec lesquels ils sont familiers, même si l'objectif d'un vol et d'un atterrissage en toute sécurité reste le même.

En comprenant ces subtilités, les professionnels de l'aviation peuvent naviguer efficacement dans ce nouveau paysage en évolution.

ADVANCED AIR MOBILITY ( AAM ) Manuel de réflexion sur l'intégration de la communauté Air Mobility ( en langue Anglaise ) L'écosystème "Advanced Air Mobility" est une aviation sûre, durable, abordable et accessible pour les missions transformationnelles locales et intrarégionales.

L’aviation connaît une évolution rapide en raison des progrès

en technologie, nouveaux modèles économiques,

l'évolution des préférences des consommateurs, et d'autres

les tendances. Ces tendances sont sur le point de changer la

façon dont les gens voyagent en avion. Mobilité aérienne avancée

(AAM) est un concept large axé sur l’exploitation

ces tendances pour inclure la mobilité aérienne de routine dans

communautés urbaines, suburbaines et rurales.

La NASA considère l'AAM comme étant sûr, durable et

une aviation accessible et abordable pour une transformation

missions locales et intrarégionales.

L' AAM a le potentiel de fournir aux consommateurs

et les prestataires de services publics supplémentaires locaux et

des choix de mobilité régionale qui offrent le potentiel

pour des améliorations, telles que des économies de temps et d'argent,

une plus grande équité et une durabilité accrue. AAM

a le potentiel d’offrir également de la flexibilité aux citoyens

et planificateurs de transport en tant que réseaux AAM

sont adaptables aux besoins d’une communauté, nécessitent

moins de superficie que les réseaux routiers et autoroutiers,

et offrir plus de flexibilité pour s’adapter dans le temps...

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COMMUNIQUE DE PRESSE Toulouse le 6 octobre 2023 La Chaire Drones et UTM de l ENAC pr sentera des d monstra ons in dites et un premier bilan de ses travaux l UAV Show les 10 11 octobre au Palais des Congr s de Bordeaux o Pr senta5on de 6 mois de travaux de recherche o D monstra5ons in dites en condi5ons r alistes A l occasion de l UAV Show en octobre au Centre de Congr s de Bordeaux les experts et chercheurs de la Chaire ENAC Airbus Sopra Steria Drones UTM auront le plaisir de pr senter leurs travaux les 10 et 11 octobre sur le stand de la Fondation ENAC stand n 15 all e B La Chaire Drones et UTM lanc e en janvier dernier de ses m c nes Airbus et Sopra Steria au travers de la Fondation ENAC Ecole Nationale de l Aviation Civile est la premi re chaire de recherche en Europe sur les drones leurs usages et leur int gration dans l espace a rien Au del de l insertion des drones et de leurs nouveaux services au sein des syst mes existants elle vise aborder la probl matique de leur acceptabilit sociale Pour cela elle oriente pour cela ses travaux sur les th matiques en lien avec l UTM Unmanned aircraft Traffic Management et aborde la fois des th matiques techniques interface ATM UTM d confliction strat gique et tactique Intelligence Artificielle mais galement des th matiques r glementaires certification standardisation des syst mes Ses travaux ont vocation constituer le socle d une int gration effective des drones et de leur acceptabilit par le public cruciale lorsque l on voque l usage de drones dans les nouvelles mobilit s urbaines A l occasion de l UAV Show l quipe de la Chaire Murat Bronz Balita Rakotonarivo et Adrian Del Ser aux c t s des m c nes de la Chaire pr sentera les nouveaux concepts d velopp s lors de d monstrations comment es in dites en conditions r alistes l aide de mini drones Mardi 10 octobre de 10h30 et 14h30 Mercredi 11 octobre 10h et 13h30 Sur inscripYon hZps lnkd in dEKY8 YW Ces avanc es majeures pour l UTM et l insertion des drones dans l espace a rien concernent notamment les services USpace autorisation de vol suivi information sur le trafic la d confliction strat gique et tactique ainsi que les solutions embarqu es pour la r solution automatique de conflits et la gestion des situations d urgence A propos de la Fonda on ENAC Cr e en 2012 sous la forme d un Fonds de Dota6on la Fonda6on ENAC oeuvre au quo6dien pour le d veloppement et le rayonnement de l Ecole Na6onale de l Avia6on Civile afin de renforcer ses liens avec le monde socio conomique et promouvoir son mod le et ses valeurs en France et l interna6onal Ceci travers 5 axes Interna6onal Recherche Enseignement Diversit Transi6on Ecologique et Vie des Campus Cr e en 1944 Orly et implant e Toulouse depuis 1968 L ENAC est l unique exemple d une seule cole proposant un ensemble aussi large et aussi complet de forma6ons et d ac6vit s des6n es au secteur a ronau6que et en par6culier au transport a rien Contact presse Caroline BROWN CB Relations Presse 06 22 08 86 23 ou caroline brown rp gmail com 1 DRONE & VTOL MAGAZINE| TRIBUNE ASSOS - FEDES & CLUSTERS

Drone & Vtol Magazine Spécial UAV Show 2023

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